Dépôt du budget de la Ville de Montréal - "L'administration Tremblay freine
l'économie et l'emploi" - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle13 janv, 2010, 14:20 ET
MONTRÉAL, le 13 janv. /CNW Telbec/ - Dans un contexte économique fragile, le budget 2010 n'apporte aucune mesure pour redynamiser Montréal et soutenir son développement économique et culturel. "Au contraire, il impose des hausses de taxes, une réduction significative des investissements et une coupure drastique dans les budgets d'immobilisations des arrondissements", a déclaré la chef de l'Opposition officielle, madame Louise Harel.
Hausse de taxes : presque 9 fois l'inflation
Alors que le taux d'inflation de la région métropolitaine de Montréal s'élève, cette année, à 0,6 %, le budget 2010 de la Ville de Montréal impose une augmentation du fardeau fiscal général des contribuables résidentiels de l'ordre de 5,3 %, soit près de 9 fois le taux d'inflation. "Il n'y avait pas pire année pour prendre une telle décision qui va à l'encontre de toute logique pour stimuler l'économie et permettre aux contribuables de bénéficier d'une marge de manœuvre financière pour traverser cette période difficile", a ajouté madame Harel.
Baisse des investissements : 360 M$
À la hausse importante de taxes s'ajoute, une baisse significative des investissements qui auraient contribué à la relance économique, tout en ayant un impact structurant sur les infrastructures comme la les réseaux d'aqueduc et d'égouts, les espaces verts, les rues et les voies artérielles. "Hausse de taxes combinée à baisse des investissements est la pire recette dans la réalité économique actuelle", a ajouté la chef de l'Opposition officielle. C'est en effet pas moins de 360 M$, soit 33%, qui sont coupés en 2010, freinant ainsi la stimulation économique de Montréal et la revitalisation de ses grands équipements.
"De plus, alors que les gouvernements ont développé des programmes de relance économique, notamment le Fonds de stimulation des infrastructures du gouvernement fédéral, et que les robinets sont ouverts, il faut vivement déplorer que Montréal ne se prévale pas pleinement de l'aide disponible", a indiqué madame Harel.
Coupure dans les budgets d'immobilisations des arrondissements : 40 M$
De surcroît, les 40 M$ puisés à même les réserves des arrondissements les empêcheront de réaliser des projets d'envergure ou, pire, de maintenir le niveau actuel des services et de renouveler leurs équipements, particulièrement le matériel roulant qui tombe souvent en désuétude.
En plus de ces trois grandes mesures budgétaires, il faut également déplorer qu'aucune leçon n'ait été tirée du triste passé récent, notamment au plan du recours à l'impartition plutôt qu'à l'expertise interne et à l'absence de stratégie pour favoriser les gains de productivité qui auraient pu contribuer à réduire les dépenses de fonctionnement.
Aussi, il faut déplorer l'absence d'argent neuf pour le financement du Plan de transport, alors que 240 M$ de dollars de plus, par année, sont requis de la part de l'agglomération de Montréal, pour en assurer son implantation au cours des dix prochaines années.
Enfin, l'introduction d'une taxe sur les parcs de stationnement non résidentiels dans le centre-ville, appliquée inconsidérément le soir et les fins de semaine, pourrait avoir un effet très négatif sur les activités commerciales et culturelles qui s'y déroulent.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, Bureau: (514) 872-2934, Cell.: (514) 247-0446
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