Dépôt d'un budget en bonne et due forme et publication du rapport du Vérificateur général du Québec - Les Québécois ont droit à la vérité sur les finances publiques

QUÉBEC, le 10 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Philippe Couillard, et le porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances, Pierre Paradis, ont défié aujourd'hui la première ministre, Pauline Marois, de s'engager à ne pas déclencher d'élections générales avant le dépôt d'un budget en bonne et due forme et la publication du rapport du Vérificateur général du Québec.

« Mme Marois a affirmé la semaine dernière qu'elle compte déclencher des élections sans déposer de budget et donc sans dire la vérité aux Québécois sur les finances publiques. Je trouve cela scandaleux. Elle ne se gêne pas pour faire de beaux discours sur la transparence, mais elle agit tout autrement : le Québec n'a pas de budget depuis près de 18 mois alors que le gouvernement péquiste néglige l'essentiel soit l'économie, l'emploi et les finances publiques. Pendant que l'on crée deux emplois dans le reste du Canada, le Québec en perd un. Ce gouvernement a détruit le climat d'affaires au Québec, il a créé de l'incertitude et il a fait fuir les investisseurs. Les PME n'embauchent plus, des emplois se perdent dans toutes les régions et de grandes entreprises songent à fermer. En tentant d'amener le Québec sur un faux débat, il l'appauvrit, le taxe et le divise. Franchement, les Québécois méritent mieux, car nous avons au Québec tout le potentiel pour réussir », a ajouté M. Couillard.

Un constat accablant s'impose : l'élan économique du Québec a été brisé. Rappelons que 66 800 Québécois ont perdu leur emploi à temps plein en 2013, alors qu'il s'en est créé 53 800 en Ontario et 136 800 dans le reste du Canada. Notre faible performance économique a conduit au dérapage des finances publiques. On ne sait même plus quel est le niveau réel du déficit. Mme Marois banalise son importance en renonçant à tout contrôle sur les dépenses publiques. À l'automne et en ce début d'année, elle multiplie les annonces électoralistes, comme si l'argent durement gagné des contribuables était de l'argent de Monopoly. Dans ce contexte, nous demandons au PQ de cesser de nuire à l'économie et de :

• Donner un répit aux contribuables en limitant la hausse des tarifs d'Hydro-Québec à l'inflation;
• Ne pas hausser les impôts ou les taxes;
• Mettre en place des mesures pour stimuler l'emploi en renonçant aux compressions de 15 G$ dans les infrastructures;
• Abandonner le nouveau régime de redevances minières qui pénalise l'économie des régions, l'emploi et les minières québécoises;
• Élaborer un plan crédible de retour à l'équilibre budgétaire en protégeant la santé, l'éducation et le contribuable.

« Le gouvernement péquiste est déconnecté de la réalité économique des Québécois. Il n'y a d'ailleurs aucun entrepreneur au Conseil des ministres. Pire encore, la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, a perdu toute crédibilité et la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, ne cesse de nuire à l'ensemble du secteur des ressources naturelles. Le PQ est responsable de notre mauvaise performance économique. Ailleurs, la reprise économique prend de l'élan et les déficits diminuent. Ainsi, nous nous interrogeons sur le sérieux de sa démarche de consultations prébudgétaires. Comment ce gouvernement peut-il être sérieusement à l'écoute alors que la première ministre affirme qu'elle entend déclencher des élections sans présenter de budget? Nous nous présentons à cette rencontre avec le ministre des Finances, Nicolas Marceau, avec l'intention de défendre les contribuables québécois. Ils ont droit à la vérité », a conclu M. Paradis.

SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

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