Des activistes de Greenpeace paralysent une exploitation de sables bitumineux
- Message pour Obama et Harper: "Les véritables leaders climatiques
n'achètent pas de sables bitumineux"
FORT MCMURRAY, AB, le 15 sept. /CNW Telbec/ - À la veille de la rencontre Harper-Obama à Washington D.C., 25 activistes de Greenpeace, dont deux Québécois, ont immobilisé un énorme camion-benne à la mine à ciel ouvert Albian de Shell dans le Nord de l'Alberta pour demander au président Obama et au premier ministre Harper de mettre fin à l'exploitation du pétrole sale des sables bitumineux qui contribue fortement au dérèglement climatique mondial.
À 8h00 heure locale, les activistes en provenance du Québec, du
"Greenpeace est ici aujourd'hui, à l'endroit même où s'orchestre la destruction du climat, pour bloquer cette gigantesque exploitation et rappeler à Harper et Obama qui se rencontreront demain que les véritables leaders climatiques n'achètent pas de sables bitumineux", affirme Mike Hudema, responsable de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace en Alberta, en direct de l'action.
Bien qu'extrait sur le sol canadien, le pétrole des sables bitumineux est exporté pour sa grande majorité aux États-Unis pour qui le
Les impacts environnementaux et climatiques qu'engendre l'exploitation des sables bitumineux - explosion de la consommation énergétique, émission de gaz à effet de serre (GES), bassin de décantation toxique, gaspillage d'eau potable et destruction de la forêt boréale - conduisent la planète tout droit vers le chaos climatique.
Comme le révèle le journaliste canadien Andrew Nikiforuk dans un rapport publié hier par Greenpeace, la dépendance du monde au pétrole a fait des sables bitumineux le plus important projet industriel de la planète, d'une superficie équivalente à celle de l'Angleterre. Les émissions de GES des sables bitumineux, déjà comparables à celles de la Norvège, pourraient bientôt plus que tripler pour atteindre 140 millions de tonnes par année. Les émissions égaleraient, voire surpasseraient, alors celles de la Belgique, un pays de 10 millions d'habitants. Ces données représentent uniquement la production de pétrole extrait de sables bitumineux, et ne tiennent pas compte de l'effet de la hausse considérable des GES par la combustion de ce pétrole.
L'action d'aujourd'hui visait Shell, mais d'autres grandes entreprises comme BP, Suncor, Syncrude, ExxonMobil, Total et StatoilHydro exploitent elles aussi les sables bitumineux en Alberta.
Moins de 90 jours avant Copenhague, Greenpeace interpelle les dirigeants mondiaux pour qu'ils mettent fin à l'exploitation des sables bitumineux en Alberta et qu'ils s'engagent à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre.
Au moment de publier ce communiqué, tous les activistes étaient encore sur place.
Renseignements: Catherine Vézina, Relations de presse, (514) 212-5749; Virginie Lambert Ferry, Responsable de la campagne Climat-Énergie, (514) 217-5438; Mike Hudema, Responsable de la campagne Climat-Énergie, (780) 504-5601 (en direct de l'action, en anglais seulement); Pour des photos hautes résolutions de l'événement, merci de contacter: Aube Giroux, (416)-578-3149 ou [email protected];
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