Des activistes de OneVoice mettent en garde contre un rapport favorisant l'expansion des colonies
NEW YORK, le 11 juill. 2012 /CNW/ - Des dizaines d'activistes de OneVoice se sont rassemblés mardi à l'extérieur du quartier général du ministère de la Défense, au complexe Kiriya de Tel Aviv, pour protester contre un rapport d'un comité nommé par le gouvernement israélien qui recommandait de légaliser la majorité des avant-postes en Cisjordanie.
(Photo : http://photos.prnewswire.com/prnh/20120710/DC38238 )
(Logo : http://photos.prnewswire.com/prnh/20120428/DC96873LOGO-b )
Portant des bandeaux, les activistes israéliens de OneVoice ont mis le peuple en garde contre l'aveuglement du gouvernement face aux dangers inhérents à l'adoption de ce rapport. Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Assez de l'aveuglement; assez du blocage dans les négociations » et exhorté le ministre de la Défense Ehud Barak à ouvrir les yeux.
« L'adoption du rapport Levy équivaut à se fermer les yeux », affirme Tal Harris, directeur exécutif de OneVoice Israël. « Nous nous tenons les yeux bandés devant le bureau du ministre Barak afin de condamner la conduite honteuse du gouvernement. »
Le comité de trois juristes, dirigé par l'ancien juge de la Cour suprême Edmond Levy, a soutenu que la Cisjordanie n'était pas sous l'occupation militaire israélienne étant donné « qu'aucune autre entité juridique n'avait jamais eu sa souveraineté sur la zone être cimentée par le droit international. » Ils ont ainsi proposé de légaliser des avant-postes non autorisés sur le territoire palestinien et de réglementer la construction de colonies pour permettre une « croissance naturelle ».
« Des excuses, formulées dans des termes légaux et qui font la promotion de l'expansion des colonies tout en ignorant les lignes de 1967, ne justifient pas l'inaction qui retarde la fin du conflit », explique M. Harris. « Qu'il soit légal ou non, le conflit est un risque pour notre État et encourage le prochain carnage. »
La communauté internationale considère que les territoires annexés par Israël durant la Guerre des Six Jours de 1967 sont sous occupation, et de ce fait estime que toutes les colonies qui y sont construites sont illégales.
En réaction au rapport, le porte-parole du département d'État américain Patrick Ventrell a déclaré : « Nous n'acceptons pas la légitimité des activités de colonisation israéliennes et nous nous opposons à tout effort visant à légaliser l'établissement d'avant-postes. »
Des passants ont manifesté leur appui aux mesures prises par les jeunes activistes de OneVoice. Bon nombre d'entre eux ont d'ailleurs signé leur pétition pour faire cesser les activités de colonisation en Cisjordanie et reprendre les négociations au point mort en vue d'une solution à deux États.
Depuis juin, des activistes israéliens de OneVoice se mobilisent chaque semaine dans une ville différente en portant de lourds manteaux d'hiver pour symboliser le besoin de bloquer la politique de colonisation et de débloquer les pourparlers de paix. Ils ont notamment protesté en marge de la conférence présidentielle israélienne à Jérusalem et de la conférence annuelle sur l'éducation à Tel Aviv, faisant du même coup les manchettes locales et nationales.
OneVoice est un mouvement populaire international qui vise à amplifier la voix des modérés israéliens et palestiniens, leur permettant de prendre des mesures concrètes en vue de parvenir à une solution à deux États. Le mouvement permet d'éduquer et de former les jeunes Israéliens et Palestiniens en les sensibilisant aux compétences en leadership, à l'activisme pacifique et aux principes démocratiques. Pour appuyer OneVoice et contribuer au mouvement, joignez-vous à nous au www.onevoicemovement.org.
Ivan Karakashian, directeur des communications, PeaceWorks Foundation, OneVoice Movement, téléphone : +1-212-897-3985 poste 124; télécopieur : +1-212-897-3986
Partager cet article