HAMILTON, ON, le 31 août 2012 /CNW/ - Le 15 août 2012, alors qu'ils examinaient de la marchandise importée, des agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont découvert un conteneur qui semblait contenir du matériel d'emballage de cigarettes. Ils ont donc communiqué avec le Détachement régional de Hamilton-Niagara de la GRC qui a procédé à une enquête. Cet envoi comprenait des emballages de cigarettes de marques « disCount » et « Native » de même que des marques canadiennes. Tous ces produits sont considérés comme des produits de contrebande au Canada.
Si des cigarettes de contrebande avaient été fabriquées, environ deux millions de cartouches auraient alors été produites, ce qui représente des dizaines de millions de dollars en taxes et droits perdus par les gouvernements fédéral et provinciaux. Une telle fraude touche également les propriétaires légaux des marques de commerce en les privant de leurs profits et en minant la confiance des consommateurs à l'égard de leurs marques.
Une telle situation démontre combien le problème du tabac de contrebande prend de l'ampleur au Canada et les moyens qu'utilisent les contrebandiers pour contrer les efforts soutenus de la GRC et de ses partenaires. Bien qu'aucun produit du tabac ne soit considéré comme sain pour la santé, ceux qui proviennent d'installations qui ne détiennent pas de permis peuvent contenir d'autres ingrédients que du tabac, augmentant les risques pour la santé.
« On pense que la majorité du tabac de contrebande a été introduite en passant par d'autres secteurs délimités », a déclaré l'inspecteur Steve Martin, officier responsable du Détachement régional Hamilton-Niagara de la GRC. « Cependant, cette enquête a révélé que les producteurs contrebandiers font preuve de plus en plus d'imagination pour tromper les consommateurs et les forces de l'ordre. La collaboration et l'assistance de nos divers partenaires comme l'ASFC font partie intégrante des efforts déployés par la GRC pour lutter contre le tabac de contrebande. »
« Les résultats positifs obtenus dans le cadre de cette enquête montrent comment la collaboration entre les organismes d'application de la loi peut contribuer à promouvoir la sécurité publique », a indiqué Goran Vragovic, directeur général régional de l'Agence des services frontaliers du Canada. « C'est ainsi que notre agence s'efforce de combattre la criminalité et d'assurer la sécurité de nos collectivités. »
L'enquête se poursuit.
Quiconque détient des renseignements sur la vente et la fabrication de produits du tabac de contrebande est prié de communiquer avec la GRC, au 1-800-387-0020, ou avec Échec au crime, au 1-800-265-4444.
SOURCE : GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
Sergente Michèle Paradis
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