Des boomers à la génération Y : Comment différentes époques contribuent à déterminer les habitudes de planification financière English
TD Canada Trust et J. Bruce Morton, professeur de psychologie, explorent les comportements des différentes générations vis-à-vis de l'épargne et offrent des conseils aux personnes de tous les âges
MONTRÉAL, le 15 janv. 2013 /CNW/ - Qu'elles soient enclines à épargner ou à dépenser, des personnes de tous les âges peuvent mettre en évidence des facteurs sociaux et économiques qui influencent les perceptions de leur génération en matière de planification financière et d'épargne-retraite. Depuis les boomers jusqu'aux X et aux Y, les membres de chaque génération ont des comportements particuliers vis-à-vis de l'argent et de l'épargne, lesquels sont influencés par le contexte dans lequel ils ont grandi et l'étape de la vie où ils en sont.
Julie Blackburn, directrice de succursale, TD Canada Trust, et J. Bruce Morton, professeur au département de psychologie de l'Université Western Ontario, ont analysé les influences qui contribuent à façonner les comportements des générations X et Y ainsi que ceux des boomers relativement à l'épargne à long terme. Leur objectif : procurer aux Québécois de tous les groupes d'âge l'information dont ils ont besoin pour prendre des décisions financières avisées.
« La compréhension des facteurs qui motivent votre génération à épargner peut contribuer à vous éclairer quant aux stratégies de planification financière utiles à chaque étape de votre vie, de déclarer Julie Blackburn, directrice de succursale, TD Canada Trust. Qu'importe votre âge, il est essentiel d'avoir une idée juste de ce qu'il vous faudra à la retraite pour bien gérer votre argent et préparer votre avenir financier. Un conseiller financier peut vous aider à faire le point sur vos avoirs, travailler avec vous à la création d'un plan, de même qu'y apporter des modifications lorsque votre situation ou votre style de vie évolue. »
Selon le professeur Morton, épargner pour l'avenir fait partie des compromis auxquels consent souvent l'être humain, qui doit maintenir l'équilibre entre les petits plaisirs immédiats et les avantages qu'offre l'épargne à long terme. La manière dont nous abordons cet aspect dépend en partie de nos valeurs, de nos priorités et de nos motivations, qui sont dans une large mesure influencées par le contexte dans lequel nous avons grandi. « Même si chacun prend des décisions fondées sur ce qui lui semble le plus sensé - en particulier en ce qui concerne la maximisation des gains et la réduction des pertes -, ce qui paraît raisonnable à certains peut ne pas l'être pour d'autres, fait observer le professeur Morton. Ce processus décisionnel est influencé par la génération dont nous faisons partie et par les facteurs culturels et économiques qui font en sorte que l'avenir nous apparaît sous un jour particulier. »
La génération Y (1982-1999)
Une enquête de TD Canada Trust révèle que 56 % des membres de la génération Y du Québec ont toujours le sentiment de trop dépenser (comparativement à 50 % des X et à 42 % des boomers). Ils sont les plus enclins à penser qu'il leur faut s'informer davantage des possibilités d'épargne et d'investissement qui leur sont offertes (63 % comparativement à 41 % de la génération X et à 32 % des boomers).
« Peut-être que le facteur vraiment déterminant pour la génération Y est la persistance de l'incertitude économique, commente le professeur Morton. Face à cette incertitude et aux défis inhérents au marché de l'emploi, les Y trouvent parfois difficile d'envisager concrètement l'avenir, et l'épargne à long terme leur apparaît comme une perspective moins raisonnable. »
Aux Y qui éprouvent de la difficulté à épargner, Mme Blackburn propose d'adhérer à un programme d'épargne automatique prévoyant le dépôt d'un certain montant à intervalles réguliers dans un REER. On peut débuter en épargnant de petites sommes, puis augmenter ses économies suivant la progression de ses revenus.
« Bien que la retraite puisse paraître lointaine aux yeux des Y, il importe d'y voir une étape incontournable de la vie, fait observer Mme Blackburn. Le temps joue en faveur des Y : en épargnant avec régularité, même des sommes modestes, ils pourront constituer un pécule appréciable et tirer parti de l'intérêt composé. »
La génération X (1965-1981)
De toutes les générations visées par l'enquête, c'est la génération X du Québec qui se trouve confrontée au plus grand nombre de priorités concurrentes, les principales étant épargner pour la retraite (46 %), rembourser le prêt hypothécaire (41 %), rembourser les soldes de cartes de crédit (38 %), rembourser des prêts (37 %) et économiser pour les études des enfants (33 %). Face à un si grand nombre de priorités, il n'est pas étonnant que 65 % des membres de cette génération estiment qu'ils n'économisent pas suffisamment.
« Les membres de la génération X ont grandi durant une période de transformations économiques sans précédent, marquée par une plus grande fluidité du marché du travail et la disparition de la retraite obligatoire. Ces importantes forces économiques ont modifié la perception des notions traditionnelles de carrière et de retraite, fait valoir le professeur Morton. En conséquence, bon nombre de X prévoient travailler bien au-delà de l'âge type de la retraite, ce qui tend à neutraliser l'incitation à économiser dans une perspective à long terme. »
Mme Blackburn ajoute que, par rapport à d'autres générations, les X sont souvent confrontés à un large éventail de priorités financières, de sorte qu'il est difficile pour eux d'épargner en prévision de la retraite. Même si un grand nombre d'entre eux peuvent juger nécessaire de reporter leur retraite, il est important qu'ils cotisent régulièrement pendant leurs années de revenus maximums afin de disposer d'un pécule confortable à la retraite, qu'importe le moment où celle-ci débutera.
« En règle générale, les membres de la génération X devraient tenter d'épargner suffisamment pour disposer chaque année de leur retraite d'une somme équivalant à 60 à 80 % de leur revenu de travail annuel afin de pouvoir maintenir leur style de vie, conseille Julie Blackburn. S'il faut épargner davantage, il importe de trouver sans tarder des moyens de réduire les dépenses accessoires, car une augmentation, même modeste, de l'épargne-retraite peut faire une différence appréciable au bout du compte. »
La génération des boomers (1946-1964)
Si 9 boomers sur 10 (91 %) au Québec ont le sentiment de bien gérer leur argent, 1 sur 2 (50 %) se demande constamment s'il en a assez.
« Génération de l'après-guerre, les boomers ont non seulement subi l'influence de parents qui ont traversé la Grande Crise, mais un grand nombre d'entre eux ont profité d'une économie florissante ainsi que d'une grande stabilité d'emploi durant leur carrière, de sorte que l'épargne à court et à long terme est pour eux une perspective tout à fait sensée », commente le professeur Morton.
Mme Blacburn recommande aux boomers d'évaluer dans un premier temps ce dont ils auront besoin à la retraite pour maintenir le style de vie qu'ils privilégient. À cette fin, elle leur recommande de faire appel à un conseiller financier pour « remonter la piste » et élaborer un plan réaliste axé sur des moyens de réduire ou d'éliminer leurs dettes avant la retraite afin de disposer d'un meilleur revenu à cette étape de leur vie.
« Même si épargner pour l'avenir est une priorité de premier plan des boomers, il est également important pour eux de savoir combien ils doivent réellement économiser et s'ils sont sur la bonne voie pour atteindre leur objectif, déclare Mme Blackburn. Comparez votre objectif au revenu que votre épargne actuelle vous procurera afin de déterminer le niveau d'économies qu'il vous reste à faire. »
À propos du sondage sur les REER de TD Canada Trust
Le Groupe Banque TD a retenu les services du groupe Environics Research (www.environics.ca) pour mener un sondage personnalisé auprès de 553 Québécois âgés d'au moins 25 ans, dont 54 membres de la génération Y, 143 membres de la génération X et 214 boomers. L'échantillon total a été pondéré en fonction de l'âge, du sexe et de la région afin qu'il soit proportionnellement représentatif de la population canadienne faisant partie du groupe d'âge cible. Les réponses ont été recueillies entre le 5 et le 11 décembre 2012.
Au sujet de TD Canada Trust
TD Canada Trust offre des services bancaires personnels et commerciaux à plus de 11,5 millions de clients. Elle propose une vaste gamme de produits et de services, notamment des comptes de chèques et d'épargne, des cartes de crédit, des prêts hypothécaires, des services bancaires aux entreprises, la protection de crédit, l'assurance médicale de voyage ainsi que des conseils en matière de gestion courante des finances. TD Canada Trust fournit des services bancaires confortables grâce à son service primé et à la commodité de ses services bancaires mobiles, téléphoniques, par Internet et par GAB, offerts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et de ses plus de 1 100 succursales dont les heures d'ouverture commodes permettent de mieux servir les clients. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter son site Web, à l'adresse suivante : www.tdcanadatrust.com. TD Canada Trust est la banque canadienne de détail du Groupe Banque TD, la sixième banque en importance de l'Amérique du Nord.
SOURCE : TD Canada Trust
Marianne Bohémier
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Fiona Hirst
Groupe Banque TD
Affaires publiques
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