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Canada-United States Council for Advancement of Women Entrepreneurs and Business Leaders08 mars, 2018, 08:30 ET
OTTAWA et WASHINGTON, le 8 mars 2018 /CNW/ - Le Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprise (le Conseil) a annoncé des recommandations pour le deuxième pilier de son initiative bilatérale novatrice. La directrice générale de la Linamar Corporation, Linda Hasenfratz, et la présidente du conseil d'administration et directrice générale de la General Motors Company, Mary Barra, pilotent ce projet qui vise à accroître le nombre de femmes et de filles qui étudient et font carrière en science, en technologie, en ingénierie et en mathématiques, disciplines que l'on regroupe sous l'acronyme STIM.
« Aux États-Unis, la moitié des jeunes filles du primaire intermédiaire disent qu'elles s'intéressent à l'informatique. Toutefois, une fois rendues au secondaire, moins de deux pour cent d'entre elles projettent de se spécialiser en informatique, affirme Mary Barra, présidente du conseil d'administration et directrice générale de la General Motors Company. « Ces filles ont besoin d'être guidées et soutenues, on doit leur offrir plus de modèles. Alors que certains secteurs continuent de se transformer, il est essentiel d'élargir l'accès aux études en STIM non seulement en ce qui concerne notre capacité d'innover, mais aussi pour aider des collectivités à attirer et à conserver de bons emplois qui vont déterminer l'avenir. »
« Accroître le nombre de femmes en STIM » est le deuxième des rapports sur les cinq piliers qui seront publiés par le Conseil. Les recommandations du Conseil visent à accroître le nombre de dirigeantes d'entreprises et d'entrepreneures ainsi qu'à favoriser le développement et la compétitivité des économies canadienne et américaine.
« Il est crucial d'augmenter le nombre de femmes qui étudient et font carrière en STIM afin d'exploiter pleinement le potentiel de toute la population, soutient Linda Hasenfratz, directrice générale de la Linamar Corporation. Les diplômées en STIM ont prouvé qu'elles sont de grandes entrepreneures en démarrant des entreprises qui emploient des milliers de gens, et l'économie a besoin de plus d'entreprises de ce genre. Plusieurs organisations ont désespérément besoin des services de ces diplômées, alors qu'elles adoptent, à la faveur de projets novateurs, des solutions techniques raffinées pour accomplir de nombreuses tâches. »
Une formation en STIM constitue l'un des outils les plus efficaces pour lancer de nouvelles entreprises, et des recherches approfondies ont permis de démontrer que la diversification de l'effectif d'une entreprise est avantageuse sur le plan économique. Même si plus de femmes étudient et font carrière avec brio en STIM, elles ne jouissent toujours pas d'une parité avec leurs homologues masculins dans de nombreux domaines. Plusieurs obstacles entravent l'intérêt que peuvent avoir les femmes à l'égard d'une carrière en STIM et les empêchent de poursuivre une telle voie, dont les préjugés nourris de manière consciente ou non, une méconnaissance à l'égard des programmes en STIM et des possibilités dans ces domaines ainsi que la difficulté de trouver des modèles et des mentors professionnels féminins en STIM.
Pour surmonter ces obstacles, le Conseil a fait des recommandations réparties entre quatre catégories d'intervention :
- Premièrement - et pour l'ensemble de ces catégories -, le Conseil recommande que les gouvernements canadien et américain mettent sur pied un partenariat public-privé qui servira à créer un portail STIM en ligne pour les enseignants, les étudiants, les parents et les entreprises sur lequel on retrouverait des informations sur les cheminements de carrière, les programmes, les outils d'apprentissage en matière de STIM de même que des modèles et des études de cas exemplaires qui serviraient d'inspiration et de motivation.
- Les recommandations sont regroupées en quatre catégories, à savoir :
- Communiquer et informer
- Définir et partager des outils
- Définir et promouvoir des programmes
- Assurer le mentorat des femmes en STIM et encourager leur autonomisation
Dans ces quatre catégories, les recommandations du Conseil, qui s'appuient sur des recherches, comprennent les suivantes :
- Enrichir les programmes scolaires de manière à intégrer un plus grand nombre de thèmes STIM à des cours conçus de manière à être stimulants, à renforcer la confiance et à accentuer le rapprochement scolaire avec les femmes
- Repenser l'approche en matière d'études postsecondaires en STIM du point de vue de la conception des programmes, de la composition du corps professoral, des exigences relatives à l'admission et des initiatives de recrutement
- Inciter les entreprises à créer des programmes et des partenariats visant à faire connaître l'initiative STIM, en collaboration avec des établissements d'enseignement
- Recommander que les organisations du secteur STIM fixent des objectifs de participation pour les minorités sous-représentées en général et que les entreprises partenaires demandent de l'information à ce sujet
- Renforcer la formation afin d'intervenir à l'égard des préjugés nourris de manière consciente ou non
- Créer des programmes de mentorat et de fidélisation ainsi que des programmes visant à présenter des modèles en entreprise et en milieu scolaire
Pour de plus amples renseignements sur les recommandations relatives au premier pilier, visitez la page https://advancingwomeninbusiness.com/pilier-deux/.
Le Conseil présentera ces recommandations au premier ministre Justin Trudeau et au président Donald J. Trump ainsi qu'au secteur privé afin d'aider à réduire les obstacles qui limitent la participation des femmes en STIM et de soutenir leur progression dans le domaine des études et au niveau professionnel.
Le Conseil publiera les rapports sur les trois autres piliers à intervalles réguliers d'ici juillet 2018. Ces rapports traiteront principalement de la nécessité d'attirer des femmes entrepreneures, de permettre aux femmes d'avoir accès à plus de capitaux et de promouvoir les femmes en tant que dirigeantes dans le secteur privé.
Le Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprise est formé de dix des dirigeantes les plus en vue du monde des affaires aux États-Unis et au Canada. Leur mandat consiste à formuler des recommandations qui pourront contribuer à réduire les obstacles qui limitent la participation des femmes dans le secteur des affaires, qui soutiennent et favorisent l'avancement professionnel des femmes, et qui aident ces dernières à démarrer et à faire progresser leur propre entreprise. Les recommandations du Conseil visent à accroître le nombre de dirigeantes d'entreprises et d'entrepreneures ainsi qu'à favoriser le développement et la compétitivité des économies canadienne et américaine. Le Conseil est un regroupement indépendant et autonome qui fait des recommandations afin d'éclairer les gouvernements à propos de questions pertinentes. Le Conseil est coprésidé par Linda Hasenfratz, directrice générale de la Linamar Corporation et par Julie Sweet, directrice générale d'Accenture, Amérique du Nord. https://advancingwomeninbusiness.com/fr/home-2
Linda Hasenfratz est directrice générale de la Linamar Corporation. Depuis que Hasenfratz a été nommée directrice générale en 2002, la valeur de l'entreprise est passée de 800 millions à 6,5 milliards de dollars. Hasenfratz siège à divers conseils d'administration, dont ceux de la CIBC, du Conseil canadien des affaires, de Faurecia et de Catalyst Canada. Durant sa carrière, on l'a honorée en lui décernant divers prix, dont le Prix national de l'entrepreneur de l'année d'EY pour le Canada en 2014. En mai 2016, Linda Hasenfratz et son père Frank Hasenfratz ont été intronisés au Temple de la renommée de l'entreprise canadienne.
Mary Barra est présidente du conseil d'administration et directrice générale de la General Motors Company. Elle a été élue présidente du conseil d'administration de GM le 4 janvier 2016 et elle agit comme directrice générale de l'entreprise depuis le 15 janvier 2014. Sous la gouverne de Barra, GM envisage un monde où il n'y aurait plus de collisions, plus d'émissions et plus de congestion. Barra est membre du conseil d'administration de l'Université Stanford ainsi que du conseil consultatif de la Stanford Graduate School of Business. Elle siège aussi au conseil d'administration de la Walt Disney Company. De plus amples détails sur la carrière et les activités connexes de Barra peuvent être obtenus sur Facebook, LinkedIn et Twitter.
SOURCE Canada-United States Council for Advancement of Women Entrepreneurs and Business Leaders

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