Des dirigeants syndicaux canadiens demandent à Stephen Harper de diriger les
négociations sur le changement climatique et de concentrer ses efforts sur la
constitution d'une économie verte
TORONTO/COPENHAGUE, le 17 déc. /CNW/ - Les dirigeants des plus importants syndicats canadiens du secteur privé industriel et du secteur public lancent un rare appel commun et demandent au premier ministre
Il est prévu que
"Partout dans le monde, des pays s'efforcent de plus en plus de s'attaquer au problème des changements climatiques au moyen d'un nouveau développement économique et de stratégies de création d'emplois qui font la promotion de la durabilité dans les produits qu'ils fabriquent et dans la prestation de leurs services", a déclaré le président des TCA, Ken Lewenza. "Au lieu de propulser notre économie vers l'avant, le gouvernement Harper se contente de lui faire faire du surplace."
Au cours de la dernière année, l'économie canadienne a perdu un demi-million d'emplois d'un bout à l'autre du pays, le secteur de la fabrication étant le plus touché. Depuis 2002, ce secteur a perdu plus de 500 000 emplois, principalement à cause des fermetures d'usines et des licenciements massifs.
"Le gouvernement canadien rate l'occasion d'aider à transformer notre industrie pour qu'elle puisse prospérer dans une économie axée sur la réduction de la consommation de carbone", a déclaré le directeur national du Syndicat des Métallos,
Dans leurs budgets fédéraux respectifs de 2009, l'administration Obama surpasse le gouvernement Harper dans une proportion de 14 pour 1 par personne en ce qui a trait aux initiatives en matière d'énergie renouvelable, ce qui a placé les États-Unis en meilleure position pour atteindre de fortes cibles de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et pour créer de nouveaux emplois, a expliqué le président du syndicat canadien de la fonction publique, Paul Moist.
"En l'absence de fortes cibles de réduction d'émissions, notre gouvernement a observé de manière complaisante la loi du moindre effort dans la lutte contre les changements climatiques", a déclaré Paul Moist. "Rien n'oblige le gouvernement à réaliser d'importants investissements publics écologiques. Pendant ce temps, les services publics souffrent d'un déficit d'infrastructure majeur."
Les dirigeants syndicaux joignent leurs voix à celle des membres de la société civile qui demandent au premier ministre de participer à ces négociations de haut niveau avec l'intention de conclure un nouvel accord sur le climat qui comprendrait également une prolongation de l'actuel protocole de
Cet appel commun survient au moment où le premier ministre arrive à Copenhague pour participer aux deux derniers jours ("négociations de haut niveau" ) des négociations de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique / COP15. Le premier ministre devrait prononcer une allocution durant la séance plénière des Nations Unies plus tard aujourd'hui.
Ensemble, le Syndicat canadien de la fonction publique, les TCA et le Syndicat des Métallos représentent près d'un million de travailleurs au
Renseignements: Question des médias: veuillez communiquer avec: Angelo DiCaro, Communications, TCA (à Copenhague) par téléphone au (416) 606-6311) ou par courriel à l'adresse [email protected]
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