Des étudiantes et étudiants accèdent à la Colline du Parlement pour présenter une demande électorale de 2,84 milliards de dollars

OTTAWA, le 20 nov. 2014 /CNW/ - Un montant de 2,84 milliards de dollars réglerait le problème du financement de l'enseignement postsecondaire au Canada. La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants insiste sur ce chiffre cette semaine, dans le cadre de plus de 120 rencontres avec des députés et des sénateurs.

« Nous demandons instamment au gouvernement fédéral de faire de l'enseignement postsecondaire une priorité », a déclaré Jessica McCormick, présidente nationale de la Fédération. « Bon nombre des aspects qui font l'objet de nos demandes n'engendrent aucun coût. Pourtant, ils auraient d'immenses répercussions  sur l'avenir économique du pays. »

Ce montant de 2,84 milliards de dollars financerait les trois mesures recommandées par la Fédération et permettrait de résoudre les problèmes auxquels les étudiantes et étudiants canadiens de niveau postsecondaire sont confrontés.

Premièrement, la Fédération presse le gouvernement fédéral d'alléger le fardeau de la dette d'études en augmentant les subventions non remboursables, en éliminant la limite d'augmentation de financement du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire et en protégeant les investissements dans l'enseignement postsecondaire par la législation en collaboration avec les provinces, d'après le modèle de la Loi canadienne sur la santé.

Deuxièmement, la Fédération recommande d'éliminer les montants cibles du financement de la recherche affectés au sein des conseils subventionnaires et d'augmenter le nombre de bourses d'études supérieures, afin qu'il corresponde à la croissance moyenne du Programme de BESC.

Troisièmement, la Fédération incite le gouvernement fédéral à doubler son investissement annuel dans la Stratégie emploi jeunesse afin d'assurer l'efficacité du programme, et à élaborer une  stratégie qui favorisera l'accroissement de l'emploi et des possibilités de formation pour les jeunes Canadiens.

Outre itsnosecret.ca, campagne novatrice menée par la Fédération à l'échelle nationale, les rencontres de cette semaine s'inscrivent dans un effort dynamique qui vise à sensibiliser les Canadiens à l'importance de l'enseignement postsecondaire, peu de temps avant les élections fédérales. À peine 38 % des jeunes ont voté aux dernières élections fédérales. Face aux défis historiques que doit relever la jeunesse canadienne, la Fédération se consacre à susciter la participation des jeunes électeurs et à mobiliser leur vote dans tout le pays.

Le chômage, le sous‑emploi et les stages non rémunérés chez les jeunes, auxquels s'ajoutent la hausse des frais de scolarité et la baisse de la qualité de l'enseignement postsecondaire, rendent la vie des étudiantes et étudiants de plus en plus précaire.

« Il est d'une importance capitale que nos dirigeants fédéraux et que tous les Canadiens comprennent que nous sommes dans une situation de crise et que nos difficultés ont des implications profondes pour l'économie canadienne », a souligné M^me McCormick. « Le chômage, les lourds fardeaux d'endettement et le sous‑financement ne sont pas uniquement des problèmes étudiants : ils touchent tous les Canadiens. »

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants est la plus grande organisation étudiante du Canada. Elle compte plus de 75 associations étudiantes d'universités et de collèges, et au‑delà d'un demi‑million de membres étudiants dans les dix provinces.

Représentants francophones et régionaux disponibles sur demande.

SOURCE : Fédération canadienne des étudiant(e)s

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