Des experts de Gestion d'actifs Manuvie déclarent dans un nouveau rapport que les investisseurs pourraient être déçus par les actions en 2018
Dans « Connaissances mondiales - perspectives 2018 », Megan Greene et Bob Boyda présentent leur opinion au sujet du risque, de la volatilité, des réductions d'impôt et du commerce
TORONTO, le 19 décembre 2017 /CNW/ - Gestion d'actifs Manuvie a publié aujourd'hui son bulletin « Connaissances mondiales - perspectives 2018 », qui présente une synthèse des perspectives à court terme, selon ses experts en placement. Le rapport et la vidéo qui l'accompagne sont disponibles à l'adresse www.gamanuvie.com (lien complet ci-dessous).
Voici quelques-uns des sujets abordés :
La volatilité des marchés pourrait demeurer faible en 2018, mais les risques continuent de planer
Bob Boyda, tête dirigeante, Marchés des capitaux et Stratégie, et Megan Greene, économiste en chef, font remarquer que même si le contexte dans son ensemble pourrait être caractérisé par l'absence de volatilité et une reprise mondiale synchronisée, des risques perdurent.
« L'abondance de capital de même que l'assouplissement des conditions monétaires partout dans le monde nous ont accordé cette période de volatilité particulièrement faible, et nos prévisions pour 2018 indiquent que les conditions continueront de s'assouplir », mentionne Bob Boyda.
Cependant, il constate que la perspective d'une hausse des coûts, la réponse imprévue des marchés aux mesures prises par la Réserve fédérale ainsi que les tensions géopolitiques persistantes pourraient avoir une incidence négative sur les bénéfices des sociétés américaines. « Si les marges bénéficiaires sont réduites en raison de la pression résultant de la hausse de la charge salariale, des frais d'intérêts et des possibles hausses de coûts dans des secteurs tels que l'énergie - et que les actions ont été évaluées en fonction d'un contexte idéal, les investisseurs pourraient être déçus. »
Megan Greene partage cet avis, ajoutant que le contexte mondial demeure caractérisé par une faible croissance, une faible inflation et de faibles taux d'intérêt, malgré la reprise mondiale synchronisée. « Le Fonds monétaire international (FMI) a mis à jour ses prévisions économiques mondiales pour la première fois depuis de nombreuses années », dit-elle, « toutefois, nous estimons que les risques de baisse surpassent les risques de hausse, et que les marchés n'ont pas encore tenu compte de cela. »
La réforme fiscale américaine proposée est peu susceptible de stimuler la croissance
Megan Greene mentionne que bien que le débat sur la politique fiscale ait été nécessaire, elle ne croit pas que le résultat permettra de faire progresser l'économie américaine. « L'administration a eu raison de soutenir que les États-Unis ont énormément besoin d'une réforme fiscale. Elle a aussi raison de faire valoir que, même si les deux dernières réductions d'impôt ont mis l'accent sur l'impôt sur le revenu, ce projet de loi sur l'impôt devrait porter surtout sur la modification de l'impôt des sociétés. Toutefois, vu la façon dont les propositions pour ce projet de loi sur l'impôt semblent être structurées et - surtout - financées, nous ne pensons pas que ce projet de loi change fondamentalement la croissance américaine de sorte qu'elle s'écarte du taux de croissance du PIB prévu, soit environ deux pour cent. »
« Plus important encore, poursuit Megan Greene, ce projet de loi sur l'impôt augmentera le poids de la dette publique. Non seulement cela constituera un frein à la croissance à moyen et à long terme, mais des mesures devront être prises pour y remédier - notamment une possible hausse d'impôt. »
L'incertitude à l'égard des négociations portant sur l'ALÉNA
Megan Greene pense qu'il y a un risque que les États-Unis se retirent unilatéralement de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Si cela devait arriver, elle estime qu'il est probable que les États-Unis, le Canada et le Mexique en reviennent aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et que les États-Unis et le Canada reprennent l'entente sur les échanges commerciaux qu'ils avaient avant l'ALÉNA.
« Cela entraînerait des interruptions immédiates des échanges commerciaux, et il est fort possible que les sociétés transmettent les hausses de coûts aux consommateurs, ce qui contribuerait à une montée de l'inflation aux États-Unis et à une appréciation du dollar américain », mentionne Mme Greene.
« Il est aussi possible que les États-Unis choisissent de ne pas se retirer de l'ALÉNA de façon claire et qu'ils créent plutôt une solution intermédiaire difficile et incertaine. Dans ce cas, il pourrait en résulter une série de poursuites juridiques, non seulement au sujet de la façon dont les États-Unis pourraient se retirer de l'ALÉNA (sur le plan logistique), mais des sociétés pourraient même décider de poursuivre le gouvernement en raison de cet arrangement ambigu. »
Le rapport complet et la vidéo qui l'accompagne sont disponibles à l'adresse www.gamanuvie.com (lien complet ci-dessous).
À propos de Gestion d'actifs Manuvie
Gestion d'actifs Manuvie est la filiale mondiale de gestion d'actifs de la Société Financière Manuvie (« Manuvie »). Nous proposons aux investisseurs des solutions globales de gestion d'actifs qui englobent une large gamme de catégories d'actifs publics et privés, ainsi que des solutions de répartition de l'actif. Nous offrons aussi des services de gestion de placements aux particuliers par l'intermédiaire de produits offerts par Manuvie et John Hancock.
Parmi nos solutions de placement, on retrouve les actions et les titres à revenu fixe de sociétés (ouvertes et fermées), les terrains forestiers exploitables, les terres agricoles, les biens immobiliers, l'énergie et les infrastructures, les énergies renouvelables, le pétrole et le gaz, ainsi que le financement mezzanine. Nous exerçons nos activités aux États-Unis, au Canada, au Brésil, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, à Hong Kong, à Singapour, à Taïwan, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines, ainsi qu'au moyen d'une coentreprise en Chine, Manulife TEDA. Nous servons également les investisseurs sur certains marchés de l'Europe, du Moyen-Orient et de l'Amérique latine. Au 30 septembre 2017, l'actif géré pour Gestion d'actifs Manuvie se chiffrait à environ 477 milliards de dollars canadiens (383 milliards de dollars américains, 286 milliards de livres sterling et 324 milliards d'euros). Des renseignements complémentaires sont disponibles à l'adresse GAmanuvie.com.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, aide les gens à réaliser leurs rêves et leurs aspirations en priorisant leurs besoins et en leur fournissant de bonnes solutions et recommandations. Elle exerce ses activités principalement sous les noms de John Hancock aux États-Unis et de Manuvie ailleurs dans le monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d'assurance, de gestion de patrimoine et de gestion des actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2016, elle comptait environ 35 000 employés, 70 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de plus de 22 millions de clients.
Au 30 septembre 2017, son actif géré et administré se chiffrait à plus de mille milliards de dollars canadiens (806 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients 27,1 milliards de dollars. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu'à la Bourse de Hong Kong sous le symbole « 945 ».
SOURCE Manulife Asset Management
CONTACT : Communications avec les médias : Beth McGoldrick, 617 663-4751, [email protected] ; Brian Carmichael, 617 663-4748, [email protected], http://www.manulifeam.com
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