Une nouvelle étude de Catalyst révèle que le sentiment de pouvoir personnel des hommes est déterminant dans leur décision de réagir directement ou non.
TORONTO, le 25 juin 2020 /CNW/ - Une nouvelle étude de Catalyst révèle que le niveau d'engagement des hommes, de confiance en eux-mêmes et de conscience des bénéfices positifs d'un environnement non sexiste, ainsi que la culture qui règne au travail, permettent de prédire comment les hommes déclarent qu'ils interviendraient pour interrompre le sexisme au travail. Dans le rapport de recherche, Catalyst, autorité mondiale en matière d'accélération du progrès des femmes au moyen de l'inclusion sur le lieu de travail, s'intéresse au rôle que ces facteurs jouent dans les réactions des hommes au sexisme sur le lieu de travail.
Selon l'étude, Interrompre le sexisme au travail - Qu'est-ce qui incite les hommes à intervenir directement ou à ne rien faire ? , le « sentiment de pouvoir personnel » - un sentiment de contrôle sur ses actions, ses décisions et l'impact que l'on a - est directement lié à l'intention des hommes d'intervenir directement pour confronter le sexisme au travail. En outre, un climat organisationnel négatif est un facteur qui empêche les hommes de réagir contre le sexisme, ce qui augmente la probabilité qu'ils ne fassent rien.
Les chercheurs de Catalyst Negin Sattari, Emily Shaffer, Sarah DiMuccio et Dnika Travis ont réalisé une enquête auprès de 1 500 hommes travaillant au Canada, tous niveaux d'emplois confondus, et ont constaté que 44 % de l'intention des hommes d'interrompre un événement sexiste sur leur lieu de travail peut être expliqué en faisant appel à quatre aspects du sentiment de pouvoir personnel :
- Les hommes plus engagés dans le démantèlement du sexisme, confiants dans leur capacité de l'interrompre, conscients des bénéfices positifs de cette interruption et investis dans l'impact sur le bien commun sont plus susceptibles d'intervenir directement contre le sexisme.
En outre, 41 % de l'intention des hommes de ne rien faire pour interrompre un événement sexiste sur leur lieu de travail peut être expliqué par trois facteurs organisationnels:
- Les climats organisationnels perçus par les hommes comme les réduisant au silence, étant combatifs et les faisant se sentir impuissants sont associés au fait de ne rien faire face au sexisme au travail.
« Cette étude met en évidence le fait que de nombreux hommes souhaitent faire partie de la solution et intervenir pour interrompre le sexisme sur le lieu de travail », a déclaré Tanya van Biesen, directrice générale de Catalyst Canada. « Et il faut passer à l'étape cruciale suivante pour proposer des actions aux hommes, aux entreprises et aux dirigeants sur la manière de démanteler les cultures et les systèmes qui perpétuent le sexisme au travail ».
Toutes les données de la présente étude ont été recueillies au Canada. Les 1493 hommes qui ont participé à notre enquête étaient employés à plein temps sur le marché du travail canadien et représentent un groupe diversifié, un échantillon diversifié sur le plan des industries, du rang hiérarchique, de l'ancienneté professionnelle, de l'âge et de l'origine ethnique. En outre, 27 hommes travaillant à divers échelons et dans différents secteurs d'activité au Canada ont été interrogés à propos de leur expérience en matière d'interruption du sexisme sur le lieu de travail.
Pour en savoir plus, téléchargez l'étude.
Le présent projet a été financé par Femmes et Égalité des genres Canada.
À propos de Catalyst
Catalyst est un organisme mondial à but non lucratif qui travaille de concert avec des PDG parmi les plus reconnus et des entreprises chefs de file aux fins de créer des milieux de travail où les femmes peuvent rayonner. Fondé en 1962, Catalyst suscite le changement au moyen d'une recherche pionnière, d'outils pratiques et de solutions éprouvées qui accélèrent l'avancement des femmes vers le leadership - parce que le progrès des femmes est un progrès pour toutes et tous.
Personnes-ressources :
Naomi R. Patton
Vice-présidente, Relations avec les médias et le public
Catalyst
[email protected]
Francine Beck
Consultante en communications (pour le Canada)
Catalyst
[email protected]
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SOURCE Catalyst
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