OTTAWA, le 6 mars 2017 /CNW/ - La ministre de la Condition féminine, Maryam Monsef, accompagnée d' Anita Vandenbeld, Députée d'Ottawa-Ouest--Nepean ont annoncé aujourd'hui le versement d'une somme de 285 000 $ au Centre de planning des naissances d'Ottawa pour un projet de trois ans visant à améliorer les services offerts aux femmes de la région d'Ottawa qui sont victimes de violence fondée sur le sexe, en particulier de violence utilisée comme moyen de coercition sexuelle ou reproductive.
Ce projet fera fond sur l'aide qu'apporte actuellement le gouvernement du Canada aux femmes en améliorant la collaboration entre les principaux intervenants locaux, y compris une gamme de prestataires de services qui œuvrent à mettre fin à la violence faite aux femmes et leur dispensent des soins de santé.
Le projet vise à élaborer et mettre en œuvre un protocole et des lignes directrices communes pour le dépistage et l'intervention en cas d'utilisation de la violence comme moyen de coercition sexuelle ou reproductive. On veut ainsi aider les femmes victimes de telles violences à reprendre le contrôle sur leur santé sexuelle et reproductive. Une communauté de pratique sera créée dans le but d'assurer un échange constant de connaissances entre les prestataires, ce qui aidera à implanter des pratiques fondées sur des données probantes. Le projet prévoit également l'élaboration d'une stratégie nationale pour assurer la diffusion de l'information, du matériel et des ressources au sein de collectivités ciblées au Canada. Ce projet et la stratégie nationale aideront à protéger le droit des femmes de choisir ce qui convient le mieux pour leur santé sexuelle et reproductive.
Citations
« La violence fondée sur le sexe est une réalité à laquelle un trop grand nombre de femmes font encore face dans nos collectivités. C'est pourquoi le gouvernement du Canada agit pour améliorer les services offerts aux femmes d'Ottawa victimes de violence, en particulier de violence utilisée comme moyen de coercition sexuelle ou reproductive. Cette initiative s'inscrit dans notre approche multidimensionnelle de prévention de la violence faite aux femmes et aux filles. »
Maryam Monsef
Ministre de la Condition féminine
« Les répercussions des actes de violence ne sont pas limitées aux femmes qui en sont victimes; elles s'étendent à leur famille à la collectivité. C'est pourquoi le gouvernement du Canada s'est donné comme priorité de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles ici à Ottawa et dans l'ensemble du pays. Pour y parvenir, il faut notamment s'affairer à mettre un terme à la coercition sexuelle et reproductive dans les relations, l'objet même de notre annonce aujourd'hui. »
Anita Vandenbeld
Députée d'Ottawa-Ouest--Nepean
« Nous nous réjouissons de pouvoir collaborer avec le gouvernement du Canada à améliorer l'aide offerte aux femmes victimes de violence, y compris de coercition sexuelle et reproductive. Nous travaillerons de concert avec des intervenantes et intervenants locaux afin de mieux cerner cette forme de violence fondée sur le sexe et d'assurer la prestation d'une gamme complète d'options pour en réduire les répercussions sur la vie des survivantes. »
Catherine Macnab
Directrice générale, Centre de planning des naissances d'Ottawa
Les faits en bref
- Le Centre de planning des naissances d'Ottawa se voit octroyer 285 000 $ pour réaliser un projet de trois ans visant à améliorer les services offerts aux femmes dans la région d'Ottawa contre qui on a utilisé la violence comme moyen de coercition sexuelle ou reproductive.
- Le gouvernement du Canada adopte une approche multidimensionnelle afin de réduire et de prévenir la violence faite aux femmes et aux filles, ce qui comprend l'élaboration d'une Stratégie fédérale contre la violence fondée sur le sexe.
- La coercition sexuelle et reproductive consiste à recourir à certains comportements pour garder le contrôle dans une relation, par exemple : des tentatives explicites pour faire tomber enceinte une partenaire contre son gré, contraindre une ou un partenaire à avoir des relations sexuelles non protégées, ingérence dans les méthodes contraceptives d'une femme, imposition de pratiques sexuelles malsaines ou le fait de décider de l'issue d'une grossesse.
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SOURCE Condition féminine Canada
Alex Wellstead, 613-618-0314, Attaché de presse, Cabinet de la ministre de la Condition féminine , 613-618-0314; Nanci-Jean Waugh, Directrice générale, Communications et affaires publiques, Condition féminine Canada, 819-420-6810
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