Des lacunes sur le plan du perfectionnement pour de nombreux travailleurs canadiens : un sondage d'ADP Canada English
Quatre travailleurs canadiens sur dix quitteraient leur emploi et accepteraient un salaire moindre pour de meilleures possibilités de perfectionnement professionnel ailleurs
TORONTO, le 15 mars 2017 /CNW/ - Quatre travailleurs canadiens sur dix (40 %) souffrent de lacunes sur le plan du perfectionnement, indiquant que leur employeur ne leur offre que très peu ou pas du tout de soutien en matière de développement de carrière. Un nombre presque égal de travailleurs mentionnent qu'ils quitteraient leur emploi et accepteraient un salaire moindre pour entrer au service d'un autre employeur proposant de meilleures possibilités de perfectionnement professionnel. Il s'agit là de conclusions tirées du plus récent sondage d'ADP sur le sentiment des travailleurs, une série de recherches qui déterminent les tendances en milieu de travail au Canada.
Parmi les 39 pour cent de répondants qui quitteraient leur emploi et accepteraient une baisse de salaire, près d'un quart (23 %) d'entre eux consentiraient à une baisse de salaire de cinq pour cent, et plus d'un répondant sur dix (12 %) accepterait une baisse de salaire de 10 pour cent. Un nombre moindre de répondants consentiraient à une baisse de salaire de plus de 15 pour cent ou allant jusqu'à ce chiffre (1 % et 4 % respectivement).
Lorsqu'on leur a demandé d'expliquer la cause de leurs lacunes sur le plan du perfectionnement, un tiers des employés canadiens (33 %) ont mentionné la raison la plus courante suivante : leur employeur n'offre pas ce type de soutien qui comprend habituellement les programmes de développement des compétences, la formation technique, le cheminement de carrière ou le mentorat. Presque deux travailleurs sur dix (19 %) indiquent ne pas avoir demandé ce type de soutien, alors que 14 % des répondants estiment ne pas avoir assez d'ancienneté pour en profiter. Près d'un travailleur sur dix (9 %) mentionne que leur patron n'a pas le temps de s'occuper de leurs besoins à ce sujet.
« Selon le plus récent sondage d'ADP sur le sentiment des travailleurs, les Canadiens souffrent de lacunes inquiétantes sur le plan du perfectionnement, et ce seront leurs employeurs qui au final en paieront le prix, déclare Elvira Ciambella, Vice-présidente, Implantation, Comptes majeurs d'ADP Canada. La situation est paradoxale en ce sens que de nombreux employeurs indiquent avoir besoin de travailleurs qui s'adaptent continuellement aux nouvelles tâches et responsabilités, alors que plusieurs employés de leur côté disent manquer de soutien au perfectionnement pour répondre à ces attentes. »
Le sondage d'ADP révèle divers sentiments par rapport aux lacunes sur le plan du perfectionnement, qui sont regroupés en trois catégories :
Ceux qui sont prêts : Environ deux tiers (65 %) des travailleurs sont prêts à se perfectionner au travail, mais pensent que leur employeur les sous-estime et sont d'accord ou fortement d'accord pour dire que ce dernier pourrait leur offrir mieux. Selon Mme Ciambella, les employeurs devraient reconnaître que les employés qui souhaitent se perfectionner et qui sont prêts à le faire sont généralement des employés engagés et soucieux de contribuer à l'entreprise. Elle sonne l'alarme en disant que si l'employeur n'appuie pas leur perfectionnement, ces employés iront voir ailleurs et accepteront même une baisse de salaire.
Ceux qui sont résignés : Plus de la moitié des travailleurs (53 %) sont d'accord ou fortement d'accord pour dire qu'ils aimeraient profiter d'un perfectionnement, mais ils sont résignés à leur sort sachant que leur employeur ne leur fournira probablement pas. Selon Mme Ciambella, parmi ces gens, on compte souvent des « diamants bruts », soit des employés potentiellement performants qu'on a négligés. Ces employés n'ont pas nécessairement la confiance pour demander un soutien de carrière ou n'ont pas assez gravi les échelons pour pouvoir s'exprimer à ce sujet.
Ceux qui sont décontractés : Deux travailleurs canadiens sur dix (21 %) ont une attitude décontractée et tendent à être d'accord pour dire que le soutien au perfectionnement professionnel n'est pas si important et qu'après tout il s'agit seulement d'un emploi.
« Que les employés souffrant de lacunes sur le plan du perfectionnement soient prêts, résignés ou décontractés, ce sondage devrait être un avertissement pour tout employeur ayant à cœur la fidélisation des employés et la productivité, indique Mme Ciambella. Un précédent sondage d'ADP sur le sentiment des travailleurs démontre que près de la moitié de la main-d'œuvre canadienne (49 %) se révèle moins productive qu'elle ne pourrait l'être et, parmi ces répondants, 10 pour cent attribuent cette situation à un manque de formation. 1 »
Elvira Ciambella propose trois conseils aux employeurs qui ne sont pas nécessairement conscients des lacunes sur le plan du perfectionnement dont souffrent leurs employés :
- Évaluez à l'avance les compétences futures nécessaires au sein de votre équipe : Les employeurs devraient comparer les compétences actuelles de leurs employés par rapport à celles dont ils auront besoin dans trois à cinq ans. Selon Mme Ciambella, il peut s'avérer difficile de combler des lacunes de perfectionnement, c'est pourquoi les employeurs doivent réévaluer régulièrement les compétences de leurs équipes.
- Faites que la formation et le perfectionnement soient la norme et non l'exception : Les employeurs ne devraient pas considérer la formation et le perfectionnement comme des exigences, des éléments perturbateurs ou des dépenses coûteuses, déclare Mme Ciambella. Selon le rapport Evolution of Work, une étude internationale sur le milieu de travail menée par l'Institut de recherche ADP, les connaissances et l'autogestion représentent les besoins clés des travailleurs d'aujourd'hui et ceux-ci ne cessent de vouloir utiliser la technologie pour acquérir des connaissances en tout temps et peu importe leur emplacement. « Non seulement les programmes de formation en ligne sont facilement accessibles, mais dans la plupart des cas, ils sont abordables et, dans certains, ils sont même gratuits, indique Mme Ciambella. Pour remédier à la situation, il suffit de consulter l'offre de cours en ligne ouverts à tous. »
- Responsabilisez la direction pour qu'elle responsabilise à son tour les employés : Pour certains travailleurs, il est naturel de vouloir acquérir de nouvelles compétences, alors que pour d'autres, il faut une motivation. Dans tous les cas, les employés nécessitent que leurs employeurs leur donnent des ressources pour les aider à se perfectionner, mentionne Mme Ciambella. « De nombreux travailleurs indiquent que leur employeur n'a tout simplement pas de temps à consacrer au perfectionnement et, malheureusement, ils ont raison. Les solutions d'impartition comme ADP Workforce Now® Services complets peuvent fournir un accès aux ressources d'apprentissage sur demande et automatiser des tâches coûteuses en temps comme la gestion de la paie et des avantages sociaux. Ainsi, les gestionnaires des RH disposent de plus d'heures pour créer des programmes de perfectionnement professionnel et des ressources connexes.
Méthodologie de sondage
On a effectué un sondage en ligne auprès de 828 travailleurs canadiens entre le 30 janvier et le 2 février 2017 à l'aide du panel LegerWeb. Un échantillon de probabilité de la même taille donnerait une marge d'erreur de +/- 4,4 %, 19 fois sur 20.
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1 Sondage d'ADP Canada sur le sentiment des travailleurs, novembre 2016
SOURCE ADP Canada
ou organiser une entrevue avec un porte-parole d'ADP au sujet du sondage, communiquez avec : Véronique Blais, Capital-Image, 514-739-1188, poste 225, [email protected] ; Alida Alepian, 514-739-1188, poste 239, [email protected]
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