COLOMBO, SRI LANKA, le 6 janv. 2013 /CNW/ - Toute personne qui compte sur des passeurs de clandestins pour tenter d'entrer au Canada ne fait que « jeter ses économies par la fenêtre » a affirmé aujourd'hui Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme.
« Nous envoyons un message clair aux personnes qui envisagent de faire appel aux services de passeurs de clandestins pour entrer furtivement au Canada : ne le faites pas, a averti le ministre Kenney. Ils prendront seulement votre argent et vous laisseront pour compte. Le système d'immigration du Canada est généreux et ouvert. Les personnes qui tenteront d'entrer au Canada par la porte de service au moyen de passeurs de clandestins ne réussiront pas, et elles gaspillent leur argent en essayant d'y arriver. »
Grâce à une surveillance très attentive et à des mesures découlant de renseignements obtenus, on a mis fin à de récentes opérations de passage de clandestins avant que quiconque n'ait pu quitter le port.
D'autres opérations visant à faire passer des Sri-Lankais au Canada depuis la Thaïlande et l'Indonésie ont également été interrompues au cours des deux dernières années. En vue d'appuyer les efforts continus, le premier ministre, Stephen Harper, a annoncé en mars 2012 l'octroi d'un financement de 12 M$. Cet argent servira à contrer le passage de clandestins, notamment en appuyant des projets en Thaïlande et ailleurs en Asie du Sud-Est.
Les organismes canadiens d'application de la loi continuent à collaborer avec leurs homologues à l'étranger pour déceler et prévenir les opérations de passage de clandestins visant le Canada. Ce dernier a redoublé ses efforts à l'étranger pour prévenir le passage de clandestins après l'arrivée de deux navires transportant des clandestins en 2009 et en 2010. Depuis cette époque, aucun voyage visant à faire entrer clandestinement des migrants au Canada n'a réussi.
Grâce à la nouvelle Loi visant à protéger le système d'immigration du Canada, qui est entrée en vigueur en juin 2012, les responsables de l'application de la loi ont maintenant de meilleurs outils pour poursuivre en justice les personnes qui organisent des passages de clandestins, qui y participent ou qui en profitent. La Loi prévoit de nouvelles peines minimales obligatoires, dont la plus sévère est une peine de prison d'au moins 10 ans pour les personnes trouvées coupables d'organisation de passage de clandestins.
La Loi prévoit également la détention obligatoire des personnes qui arrivent dans le cadre d'une opération désignée de passage de clandestins, et ce, afin que nous soyons certains de connaître l'identité de ces personnes et que nous soyons convaincus qu'elles ne posent pas de menaces pour la sécurité avant de les libérer. Les personnes qui arrivent dans le cadre d'une arrivée irrégulière désignée ont maintenant l'interdiction, pour une période de cinq ans, de présenter une demande de résidence permanente. Elles seront donc incapables de parrainer les membres de leur famille qui viennent au Canada pendant cette période.
« Nous poursuivrons le renforcement de l'intégrité du généreux système d'immigration du Canada, qui accepte un plus grand nombre d'immigrants par habitant que partout ailleurs dans le monde, pour les personnes qui arrivent au Canada en toute légalité, y compris tous les réfugiés légitimes, a affirmé le ministre Kenney. Nous continuerons à veiller à ce que les passeurs de clandestins ne puissent plus pratiquer leurs activités. »
Le Canada a toujours l'un des programmes de réinstallation les plus généreux du monde : par l'intermédiaire de ses programmes, il accueille environ un réfugié réinstallé sur dix dans le monde. D'ici 2013, le Canada réinstallera annuellement jusqu'à 14 500 réfugiés et autres personnes se trouvant dans une situation de vulnérabilité.
Pendant son séjour au Sri Lanka, le ministre s'est également entretenu avec des représentants pour réitérer les préoccupations du Canada au sujet du manque de réconciliation sincère depuis la fin de la guerre civile.
« Le Canada demande encore au gouvernement du Sri Lanka d'être à la hauteur du statut de membre du Commonwealth et de montrer qu'il a réalisé des avancées concrètes vers la réconciliation politique nationale ainsi que de se pencher sérieusement sur les allégations de violations des droits de la personne commis par les deux parties au cours de la récente guerre civile, a dit le ministre Kenney. Notre gouvernement continuera à dénoncer les violations à l'étranger aux droits de la personne, et ce, même si elles concernent un pays membre du Commonwealth. »
Suivez-nous sur Twitter : www.twitter.com/CitImmCanada.
SOURCE : Citoyenneté et Immigration Canada
Pour obtenir de plus amples renseignements (médias seulement), veuillez communiquer avec :
Alexis Pavlich
Cabinet du ministre
Citoyenneté et Immigration Canada
613-954-1064
Relations avec les médias
Direction générale des communications
Citoyenneté et Immigration Canada
613-952-1650
[email protected]
Partager cet article