Des motions de Projet Montréal sur l'environnement au Conseil de ville

MONTRÉAL, le 22 avr. /CNW Telbec/ - En ce Jour de la Terre, Projet Montréal propose deux motions qui cadrent parfaitement avec les valeurs environnementales chères aux Montréalaises et Montréalais. "Nous proposons une meilleure protection des milieux naturels, particulièrement pour le site du golf de Meadowbrook, et nous voulons encourager l'usage des transports en commun par les employés de la ville qui vivent, dans une proportion de 48,7%, en banlieue", a déclaré Richard Bergeron, chef de la 2e opposition.

Reconnaître le site du golf de Meadowbrook comme un écoterritoire

Lors de la période de questions du Conseil de ville, lundi soir, 500 citoyens sont venus demander à l'administration municipale de donner suite aux recommandations de la Commission permanente du conseil d'agglomération sur les grands équipements et les activités d'intérêt d'agglomération, à l'effet qu'un mandat soit donné à la Direction des grands parcs et de la nature en ville de "développer des scénarios visant la protection du site du golf de Meadowbrook et sa transformation en parc nature, en grand parc urbain ou en écoterritoire dans la perspective d'une trame verte reliant ce site à la falaise Saint-Jacques".

Aujourd'hui, les conseillers débattront d'une motion déposée par Peter McQueen, conseiller de ville de Notre-Dame-de-Grâce et responsable des arrondissements de l'Ouest pour Projet Montréal, proposant que la Ville reconnaisse le site du golf de Meadowbrook et le petit ruisseau Saint-Pierre qui le traverse comme un écoterritoire qu'il est important de conserver, et qu'elle prenne les mesures nécessaires pour en assurer la protection. "Il y a des centaines d'autres possibilités de développement à considérer avant d'attaquer ces précieux milieux naturels, et Meadowbrook est parmi les derniers dans l'Ouest de Montréal", a indiqué Peter McQueen.

La CAM gratuite pour remédier à l'exode des employés municipaux vers la banlieue

Le 18 mars dernier, Projet Montréal dévoilait la large proportion d'employés de la Ville vivant en banlieue. "En continuant nos recherches, et grâce à de nouvelles données obtenues en vertu de la loi d'accès à l'information, nous avons constaté qu'en ajoutant les employés de la STM, dont 52 % vivent à l'extérieur de Montréal, la proportion du nombre d'employés des services municipaux vivant à l'extérieur de Montréal passe à 48,66 %. C'est bien au-delà de Toronto, où seulement 37,11% des employés municipaux vivent à l'extérieur de la ville", a déclaré Josée Duplessis, leader de la 2e opposition et responsable du développement durable et de l'environnement à Projet Montréal.

C'est dans l'objectif de réduire cet exode des employés municipaux vers la banlieue et pour les encourager à utiliser les transports en commun que Projet Montréal déposera une motion proposant que la Ville cesse d'offrir des primes à l'automobile et offre en contrepartie la carte CAM à tous ses employés. "Les avantages octroyés par la Ville à certains de ses employés dans leur contrat encouragent la dépendance à l'automobile et l'indifférence à l'endroit du transport collectif, ce qui joue en défaveur de Montréal au chapitre des choix de localisation résidentielle des employés de la Ville", a dénoncé Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. "Offrir la CAM gratuitement et éliminer les allocations serait nettement plus équitable pour tous. Selon nos estimations, la Ville pourrait économiser près de 10 millions $ par année".

Renseignements: Militza Jean, attachée politique de la 2e opposition, [phone]