Des signes élevés de conditions problématiques sont encore généralement présents au Canada, en particulier à Toronto, Vancouver, Hamilton et Victoria English
OTTAWA, le 26 juill. 2017 /CNW/ - La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) maintiendra son évaluation de « signes élevés de conditions problématiques » pour le marché de l'habitation du Canada en raison de la faible croissance de la population dans le groupe des jeunes adultes, d'une diminution du revenu disponible et d'une accélération de la croissance des prix des habitations.
Tous les trimestres, la SCHL publie le rapport Évaluation du marché de l'habitation (EMH) qui fournit aux Canadiens des analyses et des informations éclairées et objectives, établies en fonction des meilleures données disponibles au Canada. L'EMH agit comme un « système d'avertissement anticipé » pour les marchés de l'habitation au pays; elle constitue un outil important qui soutient la stabilité des marchés financiers et des marchés de l'habitation.
Faits saillants du rapport
- L'évaluation globale de « signes élevés de conditions problématiques » est maintenue.
- Les signes de surévaluation demeurent modérés à l'échelle nationale, mais ils sont élevés à Toronto, Vancouver, Hamilton et Victoria.
- Le nombre de centres présentant des signes de construction excessive est passé de six à sept, avec l'ajout de Québec. En effet, les signes de conditions problématiques sont maintenant modérés à Québec, où le nombre d'appartements locatifs mis en chantier dépasse la demande.
- Le marché de Vancouver présente maintenant des signes modérés de surchauffe en raison de la forte demande de maisons en rangée et d'appartements, situation qui mène à des offres d'achat multiples et à des prix plus élevés.
- Les marchés des Prairies continuent de présenter des signes modérés ou élevés de construction excessive.
La SCHL définit les signes de « conditions problématiques » comme étant des déséquilibres sur le marché de l'habitation. Les déséquilibres se produisent lorsque les indicateurs de la construction excessive, de la surévaluation, de la surchauffe ou de l'accélération des prix - ou une combinaison de ces indicateurs - s'écartent nettement de leurs moyennes historiques. Pour obtenir des exemples, veuillez consulter la section « Aperçu » du rapport national.
Tous les résultats de l'EMH, à l'échelle du Canada et des régions métropolitaines de recensement, sont disponibles sur notre site Web.
Pour avoir accès aux publications futures du Centre d'analyse de marché de la SCHL, veuillez vous abonner à L'Observateur du logement en ligne.
En tant qu'autorité en matière d'habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l'habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et de l'information aux gouvernements, aux consommateurs et au secteur de l'habitation du Canada.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez consulter le site Web de la SCHL à www.schl.ca ou suivez-nous sur Twitter, YouTube, LinkedIn et Facebook.
CITATIONS
« Nous avons maintenu notre évaluation globale, qui fait état de signes élevés de conditions problématiques pour le Canada, car nous continuons d'observer des signes modérés de surévaluation et d'accélération des prix. Au cours du premier trimestre de 2017, la croissance de la population des jeunes adultes a été lente au pays et le revenu disponible a diminué dans toutes les régions, sauf en Colombie-Britannique. Cette situation ralentit la croissance des prix des habitations, qui se sont redressés au début de 2017 après avoir baissé dans les derniers mois de 2016. »
Bob Dugan
Économiste en chef
Société canadienne d'hypothèques et de logement
« Les maisons en rangée et les appartements, qui se vendent en général moins cher que les maisons individuelles, ont été très prisés par les accédants à la propriété et les familles, ce qui a donné lieu à des offres d'achat multiples, à une hausse des prix et à des signes modérés de surchauffe à Vancouver. Le marché continue de présenter des signes modérés d'accélération des prix et de surévaluation en raison de la faiblesse de l'offre, malgré le niveau de construction record. »
Eric Bond
Chef analyste, Analyse de marché (Vancouver)
Société canadienne d'hypothèques et de logement
« Nous continuons d'observer des signes élevés de conditions problématiques sur le marché de l'habitation de Toronto. Les facteurs économiques fondamentaux, comme la croissance du revenu et de la population, ne peuvent expliquer pleinement l'augmentation rapide des prix des logements à Toronto. »
Dana Senagama
Chef analyste, Analyse de marché (Toronto)
Société canadienne d'hypothèques et de logement
Document d'information
Le cadre analytique d'EMH de la SCHL permet de déterminer dans quelle mesure des signes de conditions problématiques sont présents sur les marchés canadiens de l'habitation. Il analyse la conjoncture du marché de l'habitation en tenant compte de la présence, de l'intensité et de la persistance de quatre principaux facteurs :
- Surchauffe de la demande sur le marché de l'habitation - ventes nettement supérieures aux nouvelles inscriptions.
- Accélération des prix des logements - possible reflet, en partie, d'une activité spéculative.
- Surévaluation du niveau des prix des logements - niveau qui n'est pas pleinement soutenu par les facteurs fondamentaux, par exemple le revenu, les taux hypothécaires et la population.
- Construction excessive sur le marché de l'habitation - taux d'inoccupation des logements locatifs ou stocks de logements nouvellement construits et invendus se situant à des niveaux élevés.
Chacun de ces facteurs est mesuré au moyen d'un ou de plusieurs indicateurs de la demande, de l'offre ou de la situation des prix sur le marché de l'habitation. Le tableau 1 présente les résultats précédents, publiés en avril 2017, et les résultats actuels, publiés en juillet 2017.
Note 1 - Les codes de couleur indiquent dans quelle mesure les signes de conditions problématiques sont présents : L'EMH est un cadre analytique exhaustif qui vise à détecter non seulement la présence d'indicateurs associés à des conditions potentiellement problématiques, mais tient compte également de l'intensité de ces indicateurs (autrement dit de leur écart par rapport à la moyenne historique) et de leur persistance. En règle générale, les indicateurs dont l'intensité et la persistance sont faibles montrent que les conditions sont peu susceptibles de devenir problématiques. À mesure que le nombre d'indicateurs persistants se multiplie, les signes que les conditions pourraient devenir problématiques augmentent.
Note 2 - Les résultats des RMR ne sont pas ventilés selon le type de logement ou le quartier. Ils correspondent à l'évaluation qui est faite pour l'ensemble de la RMR. En revanche, des rapports portant sur les RMR renferment une analyse plus détaillée de ces marchés.
Note 3 - La cote rouge est attribuée à un facteur seulement si de multiples indicateurs signalent que des conditions potentiellement problématiques sont fortement présentes et que leur intensité et leur persistance sont élevées. Les seuls facteurs pouvant recevoir cette cote sont la surévaluation et la construction excessive, car ils sont analysés au moyen de plus d'un indicateur.
Note 4 - Pour que le cadre analytique demeure aussi actuel que possible, nous entreprenons régulièrement un processus de sélection de modèles, c'est-à-dire que nous évaluons si les modèles des prix des logements que nous utilisons pour mesurer la surévaluation sont significatifs sur le plan statistique à l'échelle du Canada et des RMR. Les résultats de ce processus peuvent nous amener à changer le nombre d'indicateurs de conditions problématiques d'une évaluation à l'autre.
SOURCE Société canadienne d'hypothèques et de logement
Jonathan Rotondo, Relations avec les médias, 613-748-2734, mailto:[email protected]
Partager cet article