Des sondages d'opinion de la Banque CIBC indiquent que les modifications apportées à la SV ne bouleverseront pas les projets de retraite de nombreux Canadiens English
De nombreux Canadiens qui ont entre 45 et 54 ans envisagent déjà de continuer à travailler après avoir atteint 65 ans - cependant, certains d'entre eux devront sans doute revoir leurs projets d'épargne et de gestion de leur dette
TORONTO, le 5 avril 2012 /CNW/ - De nombreux Canadiens qui ont entre 45 et 54 ans, le premier groupe d'âge à être touché par le projet de relever à 67 ans l'âge auquel les Canadiens peuvent commencer à toucher des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), envisageaient déjà de continuer à travailler après l'âge de 65 ans selon des sondages de la Banque CIBC effectués par Harris/Decima en septembre 2011. Ces résultats portent à croire que les modifications proposées à la SV n'inciteront pas ces Canadiens à modifier leurs stratégies de retraite; cependant, étant donné que certains d'entre eux seront encore endettés à leur départ à la retraite, des plans d'épargne et de gestion des dettes plus rigoureux pourraient être justifiés.
Des sondages d'opinion effectués à la fin de 2011 fournissent des indications intéressantes sur les Canadiens dans le groupe d'âge entre 45 et 54 ans, la première cohorte à être touchée par les modifications aux règles régissant la SV. En voici les faits saillants :
- Même si l'âge de retraite cible de ces Canadiens est de 63 ans en moyenne, plus des deux tiers veulent encore participer à la population active après leur retraite, en acceptant un emploi à temps partiel (43 pour cent) ou en exerçant des activités de conseiller (22 pour cent). Cela laisse entendre que ces Canadiens envisageaient déjà d'arrondir leurs revenus dans une certaine mesure et de rester dans la population active.
- En ce qui a trait à leurs sources de revenu durant la retraite, 30 pour cent ont déclaré qu'ils envisageaient de compter principalement sur leurs épargnes, tandis que 25 pour cent croyaient que les prestations gouvernementales seraient une importante source de revenus. Un autre groupe de 25 pour cent a indiqué que les régimes de retraite privés seraient leur principale source de revenus.
- Un quart (26 pour cent) de ceux qui sont dans ce groupe d'âge ont déclaré qu'ils s'attendaient à être encore endettés au moment de prendre leur retraite. Un Canadien sur six, de ceux qui ont entre 45 et 54 ans, a déclaré devoir encore effectuer des versements hypothécaires après le départ à la retraite.
« La plupart des Canadiens qui ont entre 45 et 54 ans n'auront probablement pas besoin de modifier considérablement leurs projets de retraite en raison des modifications à la SV qui ont été annoncées récemment, » a déclaré Jamie Golombek, directeur général, Planification fiscale et successorale CIBC. « Cependant, pour ceux qui s'attendent à être encore endettés lorsqu'ils prendront leur retraite, c'est une autre raison de revoir leurs projets d'épargne et de gestion des dettes avec leur conseiller durant ces années d'une importance cruciale à l'avance de la retraite. Une bonne gestion des dettes est particulièrement importante, car le remboursement des dettes pendant la retraite pèsera lourdement sur votre revenu discrétionnaire. »
En tenant cela à l'esprit, ceux qui comptent prendre leur retraite à l'âge de 65 ans doivent tenir compte des modifications aux prestations de la SV dans la planification de leur retraite. Étant donné que leur revenu mensuel risque de diminuer, les Canadiens doivent soigneusement considérer de quoi leur situation financière aura l'air durant les premières années de leur retraite et si le remboursement de leur dette aura de plus grandes répercussions sur leur revenu de retraite mensuel.
« Heureusement, les Canadiens ont amplement le temps de procéder à des ajustements maintenant dans le cadre de la planification de leur retraite et de faire des progrès dans le remboursement de leur dette, » a ajouté M. Golombek. « Étant donné qu'il leur reste encore de nombreuses années, de petits ajustements effectués dès maintenant peuvent aboutir à une amélioration considérable au chapitre tant de l'épargne que de la dette. »
« Une vue intégrée de votre situation financière globale, y compris l'épargne et les dettes, est la plus importante mesure que vous pourriez prendre maintenant pour vous guider vers le genre de retraite que vous envisagez pour vous et pour votre famille, » explique M. Golombek.
M. Golombek a offert les conseils qui suivent aux Canadiens dont les prestations de la SV changeront à la suite des mesures proposées dans le récent budget :
- L'épargne et le remboursement des dettes font partie de la planification de la retraite - il est essentiel d'éliminer les dettes avant le départ à la retraite afin de profiter davantage de votre revenu de retraite. Envisagez d'effectuer des versements hypothécaires plus élevés que le minimum requis actuellement, ce qui éteindra le capital plus rapidement compte tenu des bas taux d'intérêt actuels. Faites en sorte que votre prêt hypothécaire autorise des versements forfaitaires - vous pourriez utiliser votre remboursement d'impôt ou d'autres paiements forfaitaires pour accélérer le remboursement de vos dettes.
- Repassez en revue vos besoins de revenu - envisagez vos sources de revenu à l'âge de 65 et 66 ans et déterminez si de légers remaniements à votre plan d'épargne actuel pourraient être appropriés afin d'augmenter le revenu que vous tirerez de vos épargnes durant les premières années de la retraite.
- Évitez de faire de gros changements en matière de placements - ne modifiez pas la structure de vos placements pour essayer d'obtenir un rendement plus élevé dans votre portefeuille à la suite de ces changements. Vos besoins de revenu futur et votre tolérance au risque détermineront les décisions que vous prenez maintenant en matière de placements, et ces plans qui ont été soigneusement élaborés ne devraient pas changer sans procéder à un examen en profondeur de votre portefeuille de placements global.
*Chaque semaine, Harris/Decima sonde un peu plus de 1 000 Canadiens au moyen du téléVox, le sondage téléphonique omnibus effectué à l'échelle nationale par la société. Ces données ont été recueillies entre le 14 et le 21 septembre 2011 auprès d'un échantillon de 1 116 Canadiens employés. La marge d'erreur d'un échantillon de cette taille est de plus ou moins 2,9 %, 19 fois sur 20.
La Banque CIBC est une institution financière nord-américaine de premier plan qui compte près de 11 millions de clients, tant des particuliers que des entreprises. Elle offre une gamme complète de produits et de services par l'intermédiaire de son réseau de services bancaires électroniques complets et de ses centres bancaires et bureaux situés partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Vous trouverez d'autres communiqués et d'autres renseignements sur la Banque CIBC dans notre Centre de presse, sur le site Web de l'entreprise à www.cibc.com.
Sean Hamilton, directeur, Communications et affaires publiques, au 416 304-8456, [email protected]
Partager cet article