Des surplus réalisés sur le dos des élèves, des aînés, des patients, des régions et des familles
QUÉBEC, le 22 juin 2017 /CNW Telbec/ - Alors que le ministre des Finances, Carlos Leitão, fait état d'un surplus budgétaire de 2,5 milliards de dollars, le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, le porte-parole en matière de finances, Nicolas Marceau, la porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et le porte-parole en matière d'éducation, Alexandre Cloutier, tiennent à rappeler qu'il est le résultat de coupes draconiennes dans les services publics offerts aux élèves, aux patients et aux aînés du Québec.
EN BREF
- Le surplus budgétaire est le résultat de coupes de plusieurs milliards dans les services publics;
- Plutôt que de réparer les dommages causés en CHSLD, dans nos écoles, ou de donner un peu de répit aux familles, le Parti libéral réserve cette somme pour financer ses bonbons électoraux;
- Encore une fois, ce sont les familles et les citoyens les plus vulnérables qui font les frais de la mauvaise gestion libérale.
« Chaque semaine, nous faisons état des conséquences qu'a l'austérité - et qu'auraient les baisses d'impôt que promettent le PLQ et la CAQ : une diminution des services, un accès aux soins rendu plus difficile, des menaces de fermeture de maisons d'hébergement pour personnes handicapées, un rationnement des services dans les CHSLD… Il y a quelques jours encore, il a fallu mener une bataille auprès du ministre de l'Éducation afin que soit maintenue l'aide alimentaire pour les élèves défavorisés. Cela doit cesser. Le gouvernement libéral doit réinvestir en éducation, en santé, en justice et pour nos aînés. Il doit réparer ses dégâts », a indiqué Jean-François Lisée.
« Nous connaissons la technique libérale : après avoir causé d'immenses dommages, notamment en santé et en éducation, le gouvernement va passer les prochains 18 mois à faire des annonces, en se vantant de répondre aux besoins des citoyens. Mais le tort causé va demeurer, car les petites sommes saupoudrées ici et là ne combleront qu'en partie les besoins, accentués par les coupes », a ajouté Nicolas Marceau.
« En santé, les coupes de la réforme Barrette ont des effets très négatifs sur les patients, a pour sa part insisté Diane Lamarre. L'attente aux urgences continue; même les unités de débordement débordent! Cet été, des urgences devront être fermées, faute de médecins. La désorganisation s'ajoute au manque d'accès. L'attente ne diminuera donc pas! Nous notons par ailleurs une détérioration des soins à domicile. Les plus vulnérables sont visés. Le ministre des Finances récolte de l'argent en l'enlevant aux plus démunis. Il doit réinvestir là où les besoins sont : dans les services et les soins aux patients. »
Alexandre Cloutier rappelle quant à lui que les coupes des dernières années ont causé des torts à plusieurs cohortes d'élèves. « Alors que presque 500 écoles au Québec sont en très mauvais état, alors que des milliers d'élèves de tous les niveaux n'obtiennent pas les services professionnels dont ils ont besoin pour réussir faute de financement, c'est carrément indécent de la part du gouvernement d'engranger des milliards de surplus. Les jeunes qui sont actuellement dans nos salles de classe ont des besoins criants auxquels le gouvernement doit répondre dès aujourd'hui », a-t-il affirmé.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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