Des taux élevés de RVS ont été démontrés dans une étude de phase II portant sur un régime expérimental triple AAD comprenant daclatasvir, asunaprévir et BMS-791325 chez des patients jamais traités aux prises avec une infection de l'hépatite C chronique de génotype 1 English
- Ce régime de traitement entièrement oral est présentement à l'étude en tant qu'option sans interféron et sans ribavirine.
- Le régime expérimental regroupe trois classes différentes d'antiviraux à action directe (AAD) : un inhibiteur du complexe de réplication NS5A, un inhibiteur de la protéase NS3 et un inhibiteur de la polymérase NS5B non nucélosidique.
- Le développement de phase III, c'est-à-dire d'une combinaison à dose fixe, devrait être entamé à la fin de 2013.
PRINCETON, NJ, le 23 avril 2013 /CNW/ - La société Bristol-Myers Squibb (NYSE : BMY) a révélé aujourd'hui des données intérimaires de phase II supplémentaires démontrant que les régimes de traitement triple AAD de 12 et 24 semaines comprenant daclatasvir (DCV), asunaprévir (ASV) et BMS-791325 ('325) ont permis d'atteindre des taux élevés de réponse virologique soutenue (RVS) allant jusqu'à 94 % chez les patients aux prises avec l'hépatite C chronique de génotype 1 jamais traités, et ce, à des points dans le temps allant de 4 à 36 semaines après le traitement, selon le groupe étudié. Ces données viennent appuyer le développement continu de ce régime sans interféron alpha, sans ribavirine (RBV) et sans ritonavir (RTV). La phase III devrait commencer à la fin de 2013.
Les résultats de l'étude seront présentés cette semaine lors du Congrès international sur le foie, la 48e assemblée générale annuelle de la European Association for the Study of the Liver [Association européenne pour l'étude du foie] (EASL), à Amsterdam.
Deux événements indésirables graves (2/66), soit des calculs néphrétiques et la vasoconstriction cérébrale, ont été rapportés dans le cadre de cette étude. Le chercheur a déterminé que le calcul néphrétique n'était pas lié au médicament à l'étude. Pour sa part, la vasoconstriction cérébrale a été associée à l'intensification du traitement à l'aide de peginterféron alfa et de ribavirine à la suite d'une percée du virus chez un patient. Le mal de tête constituait l'événement indésirable le plus courant de l'étude (27,3 %, 18/66).
« En raison de la diversité de la population de patients aux prises avec l'hépatite C, de nombreuses options de traitement sont requises pour permettre une approche de traitement personnalisée. Pour le traitement de l'hépatite C, les régimes de traitement oraux qui sont efficaces et bien tolérés et qui ne comprennent pas de ribavirine demeurent un besoin médical non satisfait, a affirmé Brian Daniels, M.D., vice-président principal, affaires médicales et développement mondiaux, recherche et développement, Bristol-Myers Squibb. Ces données, qui démontrent une efficacité comparable au sein des groupes triple AAD de 12 et 24 semaines, soutiennent la mise en œuvre rapide de la phase III de ce régime expérimental triple AAD et fournissent d'autres données sur le daclatasvir en tant qu'important composant du traitement à base d'AAD. »
Le daclatasvir est le premier inhibiteur du complexe de réplication NS5A à être étudié dans le cadre d'essais cliniques sur le VHC et est actuellement en développement de phase III. L'asunaprévir est un inhibiteur de la protéase NS3 oral et est en développement de phase III avec le daclatasvir. Le BMS-791325 est un inhibiteur non nucélosidique de la polymérase NS5B actuellement en développement de phase II pour l'hépatite C en tant que composant des régimes de traitement à base de daclatasvir.
Méthodologie et résultats de l'étude
Cette étude de phase II ouverte en deux parties est conçue pour évaluer l'innocuité et l'activité antivirale d'un régime de traitement expérimental contre l'hépatite C comprenant le DCV, l'ASV et le '325 chez des patients jamais traités souffrant de l'infection de l'hépatite C chronique de génotypes 1a et 1b. Le principal critère d'évaluation de l'étude est la charge virale au-dessous de la limite inférieure de quantification (LIQ; ARN du VHC 25 UI/ml), 12 semaines après la fin du traitement (RVS12).
La partie 1 de l'étude a évalué un régime de traitement comprenant 60 mg de DCV une fois par jour, 200 mg d'ASV deux fois par jour et 75 mg de '325 deux fois par jour pendant 24 ou 12 semaines (groupes 1 et 2, respectivement). La partie 2 de l'étude a évalué le même régime posologique d'AAD durant 24 ou 12 semaines, avec une dose de 150 mg de '325 deux fois par jour (groupes 3 et 4, respectivement).
Les résultats intérimaires de la partie 1 de l'étude ont déjà été rapportés lors de l'assemblée générale annuelle de l'American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD), en novembre 2012.
L'envergure de l'étude a été augmentée en novembre 2012 avec l'ajout de huit nouveaux groupes expérimentaux. On a entre autres évalué ce régime posologique triple AAD chez des patients jamais traités atteints du VHC de génotype 4 ainsi que chez des patients aux prises avec le VHC de génotype 1 ayant eu une réponse nulle. Les résultats de ces groupes expérimentaux ne sont pas encore disponibles.
Réponse virologique
- Globalement, 100 % (28/28) des patients des groupes 1 et 2 (traitement de 12 et 24 semaines, 75 mg de '325) pour lesquels des données de suivi post-traitement sont disponibles ont obtenu une RVS24 et/ou une RVS36. Il n'y a pas eu de percée du virus pendant le traitement et de rechute après le traitement dans aucun des groupes.
- En tout, 91 % (31/34) des patients des groupes 3 et 4 (traitement de 24 et 12 semaines, 150 mg de '325) ont obtenu une RVS4; trois des 34 patients ont présenté un échec virologique pendant ou après le traitement.
Groupe 1 (n = 16) |
Groupe 2 (n = 16) |
Groupe 3 (n = 16) |
Groupe 4 (n = 18) |
|
Dose de BMS-791325 | 75 mg | 75 mg | 150 mg | 150 mg |
Durée du traitement | 24 semaines | 12 semaines | 24 semaines | 12 semaines |
RVS4 | 94 %a (15/16) |
94 %b (15/16) |
94 % (15/16) |
89 %c,d (16/18) |
RVS12 | 94 %a (15/16) |
94 %b (15/16) |
S.O.* | 89 %c,d (16/18) |
RVS24 | 88 %a,b (14/16) |
94 %b (15/16) |
S.O. | S.O. |
RVS36 | S.O. | 88 %e (14/16) |
S.O. | S.O. |
Percée virale | 0 % | 0 % | 6 % (1/16) |
6 % (1/18) |
Rechute | 0 % | 0 % | 0 % | 6 % (1/18) |
aRetrait du consentement du patient; bUn patient a manqué cette visite, mais avait atteint une charge virale indétectable à la fin du traitement ou une RVS plus tôt dans l'étude; cUne percée du virus est survenue chez un patient; dUn patient a fait une rechute; eDeux patients ont manqué cette visite, mais avaient atteint une RVS plus tôt dans l'étude
* S.O. = données non disponibles au moment de l'analyse
Innocuité du traitement
Il n'y a pas eu de décès ou d'abandons dus à une intolérance au traitement ou à des événements indésirables (EI) liés au traitement de BMS. Deux événements indésirables graves (EIG) ont été rapportés dans le cadre de l'étude. Un EIG, la vasoconstriction cérébrale, est survenu dans le groupe 3 pendant l'intensification du traitement à l'aide de peginterféron alfa et de RBV à la suite d'une percée du virus, menant ainsi à l'abandon du traitement. La vasoconstriction cérébrale est un effet secondaire connu de l'interféron alfa. L'autre EIG rapporté dans le cadre du traitement, un calcul néphrétique, a été observé dans le groupe 2, et il a été déterminé par le chercheur qu'il n'était pas lié au médicament à l'étude.
La majorité des EI étaient de gravité faible à modérée. Les EI les plus courants (> 10 % du total) parmi tous les groupes étudiés étaient les maux de tête (27,3 %; 18/66), l'asthénie (16,7 %; 11/66), la diarrhée (16,7 %; 11/66) et les nausées (13,6 %; 9/66).
Aucune élévation de grade 3 à 4 des enzymes hépatiques (SGPT/SGOT) ou de la bilirubine n'a été observée au cours de cette étude. Un EI de grade 3 (mal de tête) a été résolu après sept jours avec le traitement à l'étude. Une anomalie de laboratoire de grade 3 à 4 a été rapportée dans le cadre de cette étude. Un cas de lymphopénie a été enregistré dans le groupe 2 lors d'une visite unique. Le patient souffrait d'influenza lors de cette visite. Tous les autres EI étaient de grade 1 ou 2.
À propos de l'engagement de Bristol-Myers Squibb envers les personnes atteintes de maladies hépatiques
Bristol-Myers Squibb étudie une gamme de composés qui visent à répondre aux besoins médicaux non satisfaits du continuum de la maladie du foie, y compris l'hépatite C, l'hépatite B et le cancer du foie. Les produits en voie de commercialisation de l'entreprise visant à traiter l'hépatite C incluent des composés possédant différents mécanismes d'action, entre autres des produits biologiques et des antiviraux à action directe formés de petites molécules. Ces composés sont étudiés dans le cadre de nombreux régimes de traitement dans le but d'augmenter les taux de RVS chez divers types de patients et à divers endroits.
Le daclatasvir est un inhibiteur du complexe de réplication NS5A qui fait l'objet d'études approfondies à titre de composant clé de régimes de traitement potentiels pour l'hépatite C à base d'AAD. Étudié chez plus de 4100 patients à ce jour, le daclatasvir est à la phase III de son développement. L'asunaprévir est un inhibiteur de la protéase NS3 en développement de phase III. Il est étudié pour le traitement de l'hépatite C en tant que composant de régimes de traitement à base de daclatasvir et a fait l'objet d'études chez plus de 2000 patients à ce jour. Le BMS-791325 est un inhibiteur non nucélosidique de la polymérase NS5B actuellement en développement de phase II pour l'hépatite C. Il est étudié en tant que composant des régimes de traitement à base de daclatasvir et a fait l'objet d'étude chez plus de 300 patients à ce jour.
À propos de l'hépatite C
L'hépatite C est un virus qui infecte le foie et qui est transmis par un contact direct avec du sang ou des produits sanguins infectés. Environ 170 millions de personnes dans le monde sont infectées par l'hépatite C, et le génotype 1 est le plus prévalent. Jusqu'à 90 pour cent des personnes aux prises avec l'hépatite C n'arrivent pas à se débarrasser du virus et finissent par présenter une infection chronique. Vingt pour cent des personnes atteintes d'hépatite C chronique développent une cirrhose, et chez jusqu'à 25 pour cent de ces gens, la maladie pourrait évoluer en un cancer du foie.
À propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une compagnie pharmaceutique d'envergure mondiale dont la mission est de découvrir, mettre au point et fournir des médicaments novateurs qui aident les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d'information, visitez le http://www.bms.com ou suivez-nous sur Twitter au http://twitter.com/bmsnews.
Déclaration prévisionnelle de Bristol-Myers Squibb
Certaines informations dont il est question dans ce communiqué de presse peuvent constituer des déclarations prévisionnelles en vertu de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 concernant l'étude, la mise au point et la commercialisation de produits pharmaceutiques. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions actuelles et sont sujets à certains risques et incertitudes, notamment à des facteurs susceptibles de modifier ces prévisions ou d'en retarder la réalisation, et de ce fait, les résultats obtenus pourraient être considérablement différents de ceux qui sont escomptés. La Société ne peut en aucun cas garantir l'issue des déclarations prévisionnelles. Entre autres risques, elle ne peut assurer que les essais cliniques de ces médicaments composés répondront aux demandes d'homologation ou si les médicaments composés recevront les approbations réglementaires ou qu'ils constitueraient une réussite commerciale s'ils étaient effectivement approuvés. Les déclarations prévisionnelles formulées dans ce communiqué de presse devraient être prises en considération de concert avec les nombreuses incertitudes touchant les affaires de Bristol-Myers Squibb, particulièrement celles énoncées dans les avertissements figurant dans le rapport annuel de Bristol-Myers Squibb sur le formulaire 10-K concernant l'exercice financier se terminant le 31 décembre 2012, dans les rapports trimestriels sur le formulaire 10-Q et dans nos rapports actuels sur le formulaire 8-K. Bristol-Myers Squibb ne s'engage aucunement à mettre à jour et à diffuser une quelconque déclaration prévisionnelle, que ce soit à la suite d'une information nouvelle, d'événements futurs ou d'autres raisons.
SOURCE : Bristol-Myers Squibb
Médias :
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Investisseurs :
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Ranya Dajani, 609-252-5330, [email protected]
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