OTTAWA, le 17 nov. 2014 /CNW/ - Une nouvelle étude publiée par la Fédération canadienne des contribuables (FCC) en collaboration avec l'organisation Americans for Tax Reform (ATR) révèle que Montréal demeure l'endroit le moins attrayant sur le plan financier pour les joueurs de la LNH en ce qui a trait à l'impôt sur le revenu.
La FCC s'est également penchée sur les dépenses de la LNH pour le salaire des équipes, les taux d'imposition sur le revenu personnel dans la province ou l'État concerné, et le « véritable plafond salarial », qui tient compte de ces taux. La FCC a également examiné l'incidence fiscale des divers échanges hors saison sur le revenu des joueurs.
L'ailier Pierre-Alexandre Parenteau, par exemple, paiera 349 535 $ de plus en impôt après son arrivée chez les Canadiens, passant d'un taux d'imposition de 46 % au Colorado à 54 % au Québec. À l'autre bout du spectre, Jason Spezza, l'ancien joueur de centre des Sénateurs d'Ottawa, réalisera une économie d'impôt de 394 732 $ après son échange aux Stars de Dallas, passant ainsi d'un taux d'imposition de 49 % en Ontario à 41 % au Texas.
« Les chiffres ne mentent pas; jouer pour certaines équipes entraîne une perte financière pour les joueurs de la LNH, affirme Jeff Bowes, le directeur de la recherche de la FCC et l'auteur du rapport. Évidemment, l'impôt n'est pas le seul facteur à entrer en jeu, mais il demeure que certaines équipes sont gravement désavantagées par l'écart entre les taux d'imposition. »
Du point de vue fiscal, Calgary et Edmonton ont pris la tête en 2014, alors que ces villes étaient en cinquième position en 2012. La Floride, Tampa Bay, Dallas et Nashville ont perdu l'avance qu'elles avaient en 2012 et, en 2014, occupent la troisième position. Vancouver est en septième position et Winnipeg en douzième, tandis qu'Ottawa et Toronto sont en dix-huitième. Bonne dernière, Montréal est en trentième position.
« Les blessures peuvent nuire à votre équipe sportive préférée. Il en va de même pour l'impôt dans votre province ou votre État. Les taux élevés poussent les joueurs de talent vers les équipes établies là où les taux sont plus faibles, explique Grover Norquist, président d'ATR. Un taux d'imposition élevé et un tendon déchiré peuvent tous deux vous empêcher de participer aux Éliminatoires. »
Malgré les plafonds salariaux, les différences d'imposition sur le revenu signifient que certains endroits ont un net avantage sur les autres. Le « véritable plafond salarial » d'Edmonton et de Calgary (après l'impôt sur le revenu) est de 39,6 millions de dollars, soit le montant le plus élevé de la ligue. Celui de Vancouver, quant à lui, est de 35,4 millions de dollars, et celui de Winnipeg est de 34,8 millions de dollars. À Toronto et à Ottawa, le plafond est de 33,1 millions de dollars tandis qu'à Montréal, il est de 29,6 millions de dollars.
« Les joueurs de la LNH sont un exemple de travailleurs hautement qualifiés qui ont le choix de travailler où ils veulent, ajoute Aaron Wudrick, le directeur fédéral de la FCC. Ces principes ne s'appliquent pas qu'aux athlètes professionnels. Bien au contraire, ils touchent également les médecins, les ingénieurs et les dirigeants des grandes entreprises. Si les taux d'imposition font qu'il est plus difficile d'attirer les agents libres dans la LNH, on peut présumer qu'il est tout aussi difficile d'attirer d'autres travailleurs hautement qualifiés. Les gouvernements ne doivent pas l'oublier lorsqu'ils réfléchissent à l'incidence de l'impôt sur l'attraction des travailleurs talentueux. »
Pour consulter l'étude de la FCC et d'ATR sur l'impôt que paient les joueurs de la LNH (en anglais seulement), CLIQUEZ ICI.
Bas de vignette : "Fédération canadienne des contribuables (FCC) (Groupe CNW/Fédération canadienne des contribuables)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20141117_C8725_PHOTO_FR_8129.jpg
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SOURCE : Fédération canadienne des contribuables
Aaron Wudrick, directeur fédéral, FCC, travail : 1‑800‑265‑0442, cellulaire : 613‑295‑8409; Jeff Bowes, directeur de la recherche, FCC, travail : 1‑800‑265‑0442; Grover Norquist, président, Americans for Tax Reform, travail : 202‑785‑0266 (Washington, D.C.); Candice Malcolm, directrice, Ontario, FCC, cellulaire : 416‑648‑0850 (Toronto); Jordan Bateman, directeur, Colombie-Britannique, FCC, travail : 604‑999‑3319 (Vancouver); Scott Hennig, vice-président, Communications, FCC, travail : 780‑589‑1006, cellulaire : 780‑953‑4484 (Edmonton)
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