Désinvestir pour croître : les désinvestissements sont essentiels pour assurer la croissance, selon le rapport d'EY English
74 % des répondants ont utilisé des fonds de leurs plus récents désinvestissements pour croître
MONTRÉAL, le 16 avril 2015 /CNW/ - Les désinvestissements seront une composante essentielle de la stratégie de financement des entreprises cette année, tandis que les équipes de direction cherchent à améliorer la performance des portefeuilles et les rendements pour les actionnaires, selon la récente publication d'EY intitulée Global Corporate Divestment Study, Closing the deal: strategies to increase speed and value.
En règle générale, les désinvestissements ont toujours été perçus de façon négative, mais le récent sondage d'EY révèle que les dirigeants voient les désinvestissements comme une étape positive pour contribuer à la croissance de leur entreprise -- 74 % des répondants ont utilisé des fonds de leurs plus récents désinvestissements pour croître. Plus précisément, 34 % d'entre eux ont réinvesti les fonds dans les activités principales, 23 % ont investi dans de nouveaux produits, marchés ou régions; et 17 % ont procédé à une acquisition. Les avantages financiers des désinvestissements se sont révélés incontestables -- 66 % des entreprises ont enregistré une hausse des multiples d'évaluation dans les activités restantes après leur vente d'actif la plus récente.
« Désinvestir pour croître est une tendance dans les sociétés à l'échelle mondiale, que nous observons aussi au Canada, dit Louis-Philippe Berti, associé des Services consultatifs transactionnels au Québec. Les marchés financiers récompensent les entreprises qui n'ont pas froid aux yeux et se concentrent sur leurs activités principales, en devenant dans la foulée de réels experts dans leur domaine. »
Selon le sondage, 46 % des dirigeants ont amorcé leur plus récent désinvestissement, car les actifs ne faisaient pas partie de leurs activités principales.
Le sondage a aussi révélé que les dirigeants partout dans le monde s'attendent à ce que les désinvestissements reprennent au cours de l'année à venir. Plus de la moitié des répondants au sondage (54 %) s'attendent à ce que le nombre de vendeurs stratégiques augmente l'année prochaine. De plus, 47 % des sociétés disent que même si elles ne cherchaient pas à se désinvestir, elles seraient disposées à vendre au prix fort dans une gamme de 10 % à 20 %. Les acheteurs aussi sont à l'affût. Près de la moitié (42 %) des entreprises s'attendent à ce que le nombre des approches non sollicitées augmente au cours des douze prochains mois.
« Les désinvestissements ne sont plus une question d'échec, il s'agit de redéployer le financement et de miser sur la croissance là où se trouve la croissance, ajoute Louis-Philippe Berti. Les entreprises prospères rééxaminent régulièrement leur portefeuille et seront ouvertes aux possibilités de désinvestissement stratégique. »
Ceci étant dit, 58 % des dirigeants reconnaissent qu'ils ne procèdent pas assez fréquemment à des évaluations stratégiques. En plus des résultats au sondage mondial, le rapport présente les meilleures pratiques pour la bonne planification des désinvestissements, y compris les examens réguliers des portefeuilles, les outils d'analyse très élaborés et une feuille de route des désinvestissements bien pensée.
Consultez le rapport en ligne à ey.com/divest.
À propos de la publication mondiale d'EY sur les désinvestissements d'entreprise (Global Corporate Divestment Study)
La publication d'EY, Global Corporate Divestment Study, passe en revue les questions et les préoccupations prioritaires des entreprises en ce qui concerne l'examen des portefeuilles et les stratégies de désinvestissement et elle fournit des informations éclairées sur la façon d'optimaliser le succès des désinvestissements. Les résultats de l'étude de 2015 se fondent sur plus de 800 entrevues avec des dirigeants d'entreprise sondés entre novembre 2014 et janvier 2015 par FT Remark, le service de recherche et de publication du Financial Times Group. Les principales constatations par secteur se trouvent à www.ey.com/divest.
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SOURCE EY (Ernst & Young)

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