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Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)06 mars, 2020, 14:35 ET
MONTRÉAL, le 6 mars 2020 /CNW Telbec/ - La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec dénonce l'attitude du Maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois envers ses citoyens. Soutenant que de fausses informations circulaient dans le dossier de l'abolition du service de police municipal à Mont-Tremblant, le Maire Brisebois a tenu à « rectifier les faits » la semaine dernière avec la publication d'un tract « informatif » et un passage radio qui reflétait bien sa méconnaissance du dossier. Aujourd'hui, une chose est plus claire que jamais : le Maire de Mont-Tremblant manque de respect à ses citoyens en ignorant délibérément leur mobilisation qui demande à ce qu'un référendum soit tenu sur le changement de leur desserte policière.
Depuis plusieurs mois les citoyens de Mont-Tremblant s'organisent pour sauver leur service de police municipal. « Avez-vous déjà vu ça vous, une manifestation pour la police ? » s'exclame François Lemay, président de la FPMQ. Entre le groupe citoyen Ensemble contre l'abolition de notre police municipale à Mont-Tremblant, la manifestation contre l'abolition du SPVMT et la pétition sur le site web de l'Assemblée nationale, les initiatives citoyennes s'opposant au transfert de la desserte à la SQ sont nombreuses. « En affirmant que les seuls opposants à son projet sont des policiers ou des proches de policier, le Maire Brisebois renie ses citoyens et leur manque totalement de respect », poursuit M. Lemay.
Dans un projet aussi important, l'acceptation sociale est primordiale. « Depuis le tout début on constate que l'acceptation sociale n'est pas au rendez-vous. D'ailleurs en ce moment c'est près de 20 % de la population de Mont-Tremblant qui a signé la pétition et qui demande un référendum. C'est beaucoup 20 % » soutient M. Lemay. Les élus de Mont-Tremblant refusent qu'un référendum soit tenu parce que le résultat de celui-ci les obligerait fort probablement à faire marche arrière sur le projet de destruction de leur service de police municipale. « Le Maire Brisebois et ces collègues du Conseil municipal alimentent le cynisme des citoyens envers les élus, parce qu'ils ont brisé le lien de confiance. Quand on refuse d'entendre ceux qui nous ont élus parce qu'on veut absolument aller de l'avant avec un projet qui fait l'affaire de personne, on ne mérite pas de siéger comme représentant de sa population » nous explique M. Lemay. La décision d'abolir le SPVMT est une décision ouvertement antisyndicale, on tente de se débarrasser d'un conflit plutôt que d'y faire face avec leadeurship, attitude que le Maire Brisebois reproduit aujourd'hui avec ses citoyens.
Cette semaine, une citoyenne engagée contre le transfert de la desserte policière était de passage à CIME FM et une chose est certaine : les citoyens n'apprécient pas du tout l'attitude de leur Maire. Ils ont même lancé une campagne de sociofinancement pour diffuser leur réponse aux propos décevants et mensongers du Maire Brisebois.
À PROPOS DE LA FPMQ
La Fédération a plusieurs objectifs qui visent le mieux-être de la population. Elle veille à ce que les corps policiers municipaux puissent offrir des services de qualité aux citoyens qu'ils sont chargés de protéger. Elle s'emploie au bienêtre collectif et à la qualité de vie de ses membres, en maintenant l'honneur et le développement professionnel de ses policiers et policières. Les membres de la Fédération sont des associations de salariés formées exclusivement de policiers et policières municipaux ou des personnes apparentés à ceux-ci qui œuvrent à travers tout le Québec.
SOURCE Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)
Gabrielle Arguin, (514) 947-5936, [email protected]
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