Détecter et agir en amont dans la lutte contre la radicalisation : Le ministre Martin Coiteux annonce une subvention de 500 000 $ au Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence
QUÉBEC, le 3 mars 2016 /CNW Telbec/ - Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, M. Martin Coiteux, a annoncé aujourd'hui l'octroi d'une subvention de 500 000 $ au Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) afin qu'il puisse poursuivre ses initiatives en cours visant à favoriser la prévention, notamment en milieu scolaire. À cette occasion, le ministre a visité le Centre accompagné du maire de la Ville de Montréal, M. Denis Coderre, et du directeur, M. Herman Deparice-Okomba.
« L'annonce d'aujourd'hui s'inscrit dans le virage préventif que le gouvernement effectue dans tous les volets de la sécurité publique. Cela témoigne à nouveau de l'engagement du gouvernement à prévenir, à détecter et à contrer le phénomène de la radicalisation menant à la violence, entre autres auprès de ce que nous avons de plus précieux dans notre société, soit nos jeunes », a déclaré le ministre Coiteux.
Les projets élaborés par le CPRMV et ses partenaires visent, entre autres, à mieux outiller les divers intervenants qui côtoient les jeunes au quotidien, leur permettant ainsi de détecter rapidement les signes précurseurs de la radicalisation et de bien distinguer les comportements qui y sont liés.
« Si nos sociétés veulent demeurer des espaces ouverts et inclusifs, il est primordial que nous nous dotions d'outils qui leur permettent de rester vigilantes en favorisant la prévention. La création de notre Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence est le résultat de notre réflexion sur la manière dont nous traitons et abordons la question de la lutte au terrorisme à l'échelle nationale et internationale. Montréal, comme plusieurs autres grandes villes dans le monde, n'est pas à l'abri des infiltrations de divers courants radicaux. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait proposer d'autres solutions que celles de la judiciarisation. Et cette solution fonctionne », a affirmé le maire Denis Coderre.
« Notre approche en matière de prévention de la radicalisation est à la fois concertée et intégrée, car elle fait appel à un réseau de partenaires issus du secteur de la santé et des services sociaux, des milieux communautaire, scolaire et institutionnel ainsi que du secteur de l'emploi. Depuis son ouverture, le Centre est devenu une référence tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle internationale. Nous sommes très fiers de contribuer à l'effort collectif en matière de prévention, d'aide et de soutien aux familles et aux proches qui sont aux prises avec le phénomène de la radicalisation violente », a déclaré le directeur du Centre, M. Herman Deparice-Okomba.
Le CPRMV a pour mission de développer une expertise de pointe, de cerner les facteurs de risque et de protection ainsi que de soutenir et d'outiller les citoyens, les enseignants, les intervenants et la communauté. L'aide financière supplémentaire annoncée aujourd'hui s'ajoute à la subvention que le ministère de la Sécurité publique et la Ville de Montréal avaient déjà accordée au CPRMV, soit une somme de 1 million de dollars provenant de chacune des deux organisations, afin de financer ses activités pour les années 2015 à 2017 et pour permettre à l'organisme d'offrir ses services à l'ensemble des Québécois.
« J'entends également positionner le Centre de prévention de la radicalisation comme étant une référence, un centre d'excellence d'avant-garde susceptible d'inspirer toute initiative du gouvernement fédéral ainsi que des autres provinces dans leurs efforts de lutte contre le phénomène de la radicalisation », a conclu le ministre Coiteux.
Rappelons enfin que le CPRMV exploite une ligne téléphonique sans frais (1 877 687-7141) qui s'adresse aux intervenants et aux citoyens qui croient observer des signes de radicalisation dans leur milieu ou qui sont préoccupés par ce phénomène.
SOURCE Cabinet du ministre de la Sécurité publique
Sources : Marie-Ève Pelletier, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, 418 643-2112 ; Catherine Maurice, Attachée de presse, Cabinet du maire et du comité exécutif, 514 346-7598 ; Information : Alexandra Paré, Relationniste, Direction des communications, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274
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