« Ces magnifiques murales soulignent la richesse des cultures autochtones et leur importance à Montréal. Non seulement embellissent-t-elles le quartier, mais elles invitent à la curiosité et à la réflexion pour les nombreuses personnes qui fréquentent le centre Jean-Claude-Malépart, le parc Médéric-Martin et le quartier. Je suis ravie de la collaboration avec IPAF Festival, qui a permis la réalisation de ces œuvres, et je félicite à cet effet l'artiste Ruben Carrasco pour son merveilleux travail », a affirmé Mme Mauzerolle.
Inspiration des concepts illustrés dans la littérature autochtone
Séduit par la similitude des concepts existants dans la littérature autochtone d'Amérique, l'artiste Ruben Carrasco a incorporé des éléments représentatifs de la diversité culturelle de ses peuples. Il a donc inclus des éléments qui entretiennent une relation évidente entre la cosmogonie de tous ses peuples, notamment les animaux, qui y sont mentionnés tout au long des textes, l'importance de la nature et de tous les êtres qui y habitent. C'est dans cette optique que s'inscrivent les deux murales, qui tendent à nous rappeler que les Hommes et les animaux dépendent de l'état de santé de leur environnement naturel.
Afin d'inclure et de sensibiliser la communauté dans le processus créatif, IPAF Festival a permis l'organisation d'activités rassemblant des organismes culturels, la population et l'artiste. Grâce à la dimension numérique du projet, entre autres l'utilisation d'un code barre QR installé sur le mur, les habitants du quartier ont pu interagir quotidiennement durant la période de production.
D'ailleurs, la murale Le Black Ours met en valeur plusieurs espèces d'oiseaux, qui font tous partie de la faune existante des forêts canadiennes. Cette idée fut une proposition des habitants du quartier, qui ont fait remarquer qu'à l'époque, ces oiseaux habitaient ce lieu ; aujourd'hui, ils sont visibles sur cette murale. On peut aussi retrouver sur la même œuvre un personnage masqué de bois d'orignal tenant un ourson dans ses bras, évoquant la fragilité de la nature.
La deuxième murale, Le Jeu of Créateurs & Coatlicue, représente quant à elle un personnage représentant un joueur de « Lacrosse », sport traditionnel des Premières Nations pratiqué bien avant l'arrivée des Européens qui, selon le mythe, se jouait par les créateurs et par différentes espèces d'animaux. Ruben Carrasco y a aussi inclus un hybride d'éléments et d'animaux, qui se termine par les jambes de la déesse aztèque Coatlicue, déesse qui représente la Terre Mère.
« L'esthétique des deux peintures murales fusionne avec des ornements inspirés de différentes cultures amérindiennes, non seulement par les caractéristiques visuelles qui distinguent ces civilisations, mais aussi par la similitude des valeurs et des concepts qu'elles partagent par rapport à la terre et à l'origine de l'univers », a commenté l'artiste Ruben Carrasco.
Remerciements
IPAF Festival, par l'entremise de Damien Gillot et de Barbara Renault, producteurs, est fier d'avoir organisé cet événement et tient à remercier le programme « Art mural Montréal » ainsi que l'arrondissement de Ville-Marie, qui ont permis sa réalisation. IPAF Festival remercie également SOS Location pour son partenariat et leur grande motivation à partager leurs valeurs socio-culturelles et écologiques, ainsi que le centre Jean-Claude-Malépart et les jeunes du camp de jour qui ont participé à une activité « découverte de l'art mural ». Finalement, IPAF Festival remercie AMR Studio pour son travail créatif de vidéo-reportage, ainsi qu'Alavaro Melgosa, Michael Pellus, Jules Boissière et Diane Champagnat-Becker, pour leur participation artistique.
Pour en savoir plus sur IPAF Festival :
https://fr.ipaffestival.com/
#ipaffestival sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook et Youtube
SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie
[email protected]; Relations médias, Ville de Montréal, [email protected]
Liens connexes
https://montreal.ca/ville-marie
Partager cet article