TORONTO, le 5 mars 2012 /CNW/ - Selon un sondage mondial de KPMG sur l'industrie de la construction, le manque de leadership de la part des gouvernements et l'insuffisance des initiatives du secteur privé seraient les principaux obstacles au développement des infrastructures, dans un secteur où, pourtant, la demande grandit.
« Si les administrations en tout genre optent pour l'austérité, les principales agglomérations urbaines, elles, prennent de l'ampleur, et les besoins en infrastructure suivent le mouvement », déclare Brad Watson, associé et leader, Services-conseils en infrastructure mondiale, KPMG au Canada. « D'ailleurs, l'enquête montre que les difficultés actuelles irritent les intervenants de l'industrie. Cela dit, les professionnels de KPMG constatent que le secteur public et le secteur privé cherchent les synergies, ce qui stimule les investissements faits par les entreprises ».
Les auteurs du rapport d'enquête signalent aussi que comme l'infrastructure reste l'assise de la croissance, même les gouvernements les plus à court de liquidités lui accordent systématiquement la priorité, soucieux d'éviter une détérioration marquée de la qualité de vie des citoyens. Ainsi, à l'échelle du monde, le coût des infrastructures sur 40 ans devrait se chiffrer à quelque 70 billions de dollars américains.
Intitulé The great global infrastructure opportunity, le rapport fait état des résultats d'un sondage mené auprès de 161 sociétés de génie et de construction du monde, dont le chiffre d'affaires s'établissait entre 250 millions de dollars et 5 milliards de dollars ou plus. Voici les principales constatations de l'étude :
- Les partenariats publics-privés seront sans doute concentrés dans les secteurs de l'énergie et du transport.
- Selon 80 % des répondants, l'État manque de leadership sur le plan du développement des infrastructures.
- Quelque 49 % des répondants pensent que la quantité de travaux en attente grandira et passera de 5 % à 15 %.
Les répondants indiquent que leur chiffre d'affaires a augmenté en 2011 par rapport à 2010, mais 71 % choisissent l'incertitude économique comme principale préoccupation, suivie de la rareté de la main-d'œuvre (31 %) et, enfin, du déficit budgétaire (30 %).
« Le secteur de la construction et du génie souffre du manque de professionnels qualifiés », ajoute Lorne Burns, associé et leader national, Immobilier, KPMG au Canada. Mais cette situation présente des avantages : les entreprises et les travailleurs qui détiennent le profil de compétence voulu pourront en profiter pour saisir bon nombre d'occasions, dans divers pays. »
KPMG au Canada
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