Développement durable, employabilité et adaptabilité professionnelle de la main-d'œuvre : principales tendances de la veille informationnelle de l'Institut national des mines
VAL-D'OR, QC, le 28 oct. 2021 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines (INMQ) diffuse aujourd'hui la publication « Tendances générales en formation minière. Rapport semestriel réalisé à partir de la veille informationnelle - 4 février au 17 juin 2021 ». Au-delà des nouvelles technologies qui continuent de façonner le paysage minier, le développement durable, l'employabilité et l'adaptabilité professionnelle de la main-d'œuvre ont pris une place importante parmi les sujets relevés dans cet ouvrage qui couvre la période s'étalant de l'hiver à l'été 2021.
Favoriser le développement des compétences numériques
Plusieurs habitudes ont été modifiées dans le contexte pandémique. La façon de travailler, de communiquer et de collaborer a été fortement influencée par la crise sanitaire qui a contribué à briser certaines barrières technologiques et culturelles, et favorisé une utilisation accrue des technologies numériques. Une tendance observable dans ce rapport est qu'il ne suffit plus de former au numérique, il faut aller plus loin en éduquant au numérique. Plusieurs stratégies sont proposées dans la veille pour stimuler le développement des compétences du personnel et soutenir les entreprises dans cette démarche : établir un portrait des compétences de la main-d'œuvre; permettre au personnel de l'entreprise d'apprendre au long de sa journée de travail; élaborer des plans de formation personnalisés et développer son agilité. Cela concerne non seulement les compétences de la main-d'œuvre, mais également l'entreprise.
La main-d'œuvre minière et le foisonnement des initiatives en formation
La création d'un bassin de main-d'œuvre diversifiée, numériquement qualifiée et prête pour relever les défis actuels et futurs est la colonne vertébrale de la majorité des initiatives recensées. Pour ce faire, diverses solutions sont suggérées. Il s'agit notamment de recruter des personnes ayant des profils atypiques, c'est-à-dire des candidates ou candidats en dehors des normes d'un emploi donné, et de s'appuyer sur des partenaires communautaires qui pourraient être pertinents dans le développement des stratégies de recrutement de main-d'œuvre. Par ailleurs, la collaboration, qu'elle soit entre établissements d'enseignement ou avec des entreprises, apparaît comme la nouvelle norme. Certains exemples sont particulièrement éloquents.
Le virage minier 4.0 et le développement durable
Favorisées notamment par le contexte sanitaire qui a permis aux entreprises de se réinventer et de travailler autrement, les technologies numériques continuent d'être adoptées dans les activités minières. Parmi les technologies relevées se trouvent entre autres l'intelligence artificielle, utilisée notamment pour cartographier en temps réel les minéraux ainsi que leur teneur, les robots, comme le robot-chien introduit dans les chantiers souterrains qui est en mesure d'apprendre de son environnement, et la chaîne de blocs qui a été utilisée pour tracer des émissions de gaz à effet de serre de la mine jusqu'au produit final.
La sensibilité de la société aux changements climatiques, à la réduction de l'empreinte carbone, à la protection de l'environnement, à l'économie circulaire et à l'utilisation des énergies vertes et renouvelables ne cesse de croître. Les considérations environnementales et de gouvernance sociale (concept abrégé en anglais par le sigle ESG) sont grandissantes. Elles vont de plus en plus influencer les exigences d'embauche et les compétences recherchées.
Par ailleurs, ce nouveau rapport a influencé la programmation du colloque annuel de l'Institut national des mines qui se tiendra en novembre prochain, intitulé « Employabilité et adaptabilité professionnelle pour une main-d'œuvre minière qualifiée et compétente ». « Ce rapport semestriel de l'Institut national des mines reflète les tendances se dessinant actuellement en formation minière. L'enjeu de la main-d'œuvre et de sa formation pour transiter vers un monde du travail en pleine effervescence est un sujet des plus actuels », a renchéri Sarah Tremblay, présidente-directrice générale par intérim de l'Institut national des mines.
Trois pistes d'action ciblées par ce rapport :
- Continuer à documenter l'adoption par l'industrie minière des technologies innovantes, notamment leur utilisation en lien avec la réduction de l'empreinte environnementale des activités minières et les questions de gouvernance sociale, le virage électrique ainsi que leur influence sur les postes de travail et sur les compétences.
- Suivre l'évolution du développement durable, qui n'est certainement pas une nouvelle tendance, mais qui a pris plus d'ampleur ces dernières années dans le secteur minier.
- Documenter les innovations en enseignement et les nouveaux modes d'apprentissage, notamment en mettant un accent particulier non seulement sur le volet multidisciplinaire et intersectoriel des initiatives en enseignement, mais particulièrement sur le volet interordres.
Grâce à ce rapport, l'Institut national des mines demeure à l'affût des tendances mondiales en éducation et remplit adéquatement son rôle-conseil auprès des ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, respectivement M. Jean-François Roberge et Mme Danielle McCann. L'Institut national des mines contribue ainsi à maintenir les standards de qualité de la formation minière au Québec et répond ainsi à l'objectif 1 de sa planification stratégique 2018-2023.
Il est possible de consulter la publication « Tendances générales en formation minière. Rapport semestriel réalisé à partir de la veille informationnelle - 4 février au 17 juin 2021 » sur le site Web de l'Institut national des mines.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
Source : Karine Lacroix, conseillère stratégique en communication, Institut national des mines, 819 825-4667, poste 2904, [email protected] | www.inmq.gouv.qc.ca
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