Développement social des Autochtones - Le gouvernement fédéral demeure le grand absent
QUÉBEC, le 28 juin 2017 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires autochtones, d'éducation, de recherche, de persévérance scolaire et d'alphabétisation, Alexandre Cloutier, se réjouit du dépôt d'un plan d'action pour le développement social des nations autochtones du Québec, tout en réitérant que le désengagement du gouvernement fédéral demeure le noeud du problème.
EN BREF
- Le plan d'action pour le développement social et culturel des nations autochtones est un pas dans la bonne direction.
- Le fédéral n'assume pas ses responsabilités; ce sont donc les Premières Nations, les Inuits et le gouvernement du Québec qui doivent prendre le relais.
- Le suivi des mesures et la participation des Autochtones seront d'une importance capitale dans l'évaluation de l'efficacité du plan d'action. Nous demandons un bilan public annuel afin d'ajuster, au besoin, les mesures et le financement.
« Le premier ministre Trudeau prononce de belles paroles. Mais la réalité, c'est que le fédéral, depuis plus d'une décennie, s'est complètement désengagé de ses responsabilités envers les Autochtones. En conséquence, c'est le gouvernement du Québec qui doit s'en occuper », a d'emblée réagi Alexandre Cloutier.
« Selon les données du Secrétariat aux affaires autochtones, entre 2003 et 2010, le gouvernement du Québec a assumé à lui seul 75 % de l'augmentation des transferts publics vers les communautés autochtones. Clairement, le gouvernement fédéral a décroché et tente de se libérer de ses obligations. Les exemples sont d'ailleurs nombreux : services policiers, cures de désintoxication, logements sociaux, éducation, etc. », a énuméré le porte-parole.
Alexandre Cloutier insiste : le succès des Autochtones, comme celui de toutes les nations du monde, passe d'abord et avant tout par l'éducation. « Le gouvernement fédéral doit prendre les moyens nécessaires pour favoriser la réussite éducative dans les communautés autochtones; c'est sa responsabilité, c'est son devoir, et il ne doit pas se défiler », a‑t‑il conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article