Déversement d'eaux usées à Montréal - David Heurtel refuse de confirmer l'existence d'études d'impacts environnementaux
QUÉBEC, 8 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Les réponses apportées par le ministre de l'Environnement concernant le projet controversé de déversement de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent laissent toujours un goût amer au leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec et député de Granby, François Bonnardel.
À l'occasion de la dernière période des questions de la semaine, François Bonnardel a demandé à David Heurtel de sortir de ses lignes du jour et de dévoiler les différentes options que lui a présentées son ministère, ainsi que les coûts associés, s'il y en a.
« Depuis le début de la semaine, le ministre de l'Environnement se perd dans ses contradictions, ses lapsus et dans son manque de leadership. Je ne veux pas qu'il me dise s'il pense que l'impact du déversement sera important ou négligeable, son ministère a déjà confirmé que les usagers du fleuve seraient exposés à une importante contamination microbiologique. Le problème, c'est que le ministre ne veut pas déposer les études d'impacts et les solutions alternatives. Il refuse même de confirmer aujourd'hui qu'il existe bel et bien des études plus approfondies que l'analyse de huit pages qu'on a en main! » a indiqué François Bonnardel.
Crédibilité zéro
Alors que le gouvernement refuse de déposer ses études d'impact dans le cas du déversement d'eaux usées, les municipalités continuent de recevoir des amendes salées pour verser ou souffler de la neige dans le fleuve ou dans des cours d'eau. Il s'agit d'une incohérence totale, a souligné le leader parlementaire de la CAQ.
M. Bonnardel a une fois de plus interpellé le premier ministre pour qu'il destitue son ministre de l'Environnement. « Tant et aussi longtemps que son ministre restera en poste, il n'y a plus un fonctionnaire du ministère qui aura la crédibilité nécessaire pour faire appliquer la loi et les règlements auprès de quiconque veut déverser ses produits dans le fleuve. Est-ce qu'il réalise que son ministre n'a plus de crédibilité vis-à-vis ses fonctionnaires, les municipalités et l'ensemble des Québécois? Qu'attend-il pour le remplacer? », a conclu François Bonnardel.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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