Dévoilement de la liste des donateurs de la CAQ - Une liste de donateurs qui soulève bien des questions
MONTRÉAL, le 31 janv. 2012 /CNW Telbec/ - Contrairement à ce que la Coalition Avenir Québec (CAQ) a toujours affirmé, plusieurs personnes ont contribué en contravention de ce qu'aurait permise la Loi électorale en matière de financement. Le 22 juin 2011, la CAQ était pourtant claire : « la CAQ respecte les règles de financement du DGE ».
Par exemple, certains dons proviennent de la France, du Royaume-Uni, ou ailleurs au Canada, ce que la Loi interdit. D'autres, comme ceux de la présidente de la CAQ, représentent bien plus que la limite permise de 1 000 $ pour une seule année. Pourtant, même si la CAQ a porté deux chapeaux au cours de la même année, celui d'OSBL et celui de Parti politique, ces sommes ont non seulement servi à promouvoir le même programme, mais aussi à payer les mêmes employés et les mêmes équipements. Enfin, des donateurs n'avaient même pas qualité d'électeur, puisque leurs noms ne figurent pas à la liste électorale.
De plus, la liste rendue publique hier, remplacée par une nouvelle version ce matin, contenait des informations voilées à la fois personnelles et, aussi, intrigantes. En dévoilant certains informations, on a pu noter entres autres que 157 donateurs n'ont tout simplement pas d'adresse, alors que d'autres semblent résider à leur bureau d'affaires. Une dernière colonne d'information présente, pour une centaine de dons parmi les 1089, deux codes internes qui semblent référer à un mode de paiement. Si des mentions de paiement par chèque « c » sont indiquées, l'autre mode de paiement désigné par la lettre « s » mérite précision, puisque certains dons dépasseraient largement la limite d'argent comptant acceptée par la Loi.
Par ailleurs, cette fameuse colonne voilée visant une centaine de dons totalisant 36 000 $, est complétée par une mention « de FL et CS ». On comprend facilement qu'il s'agit de François Legault et Charles Sirois, mais pourquoi leurs noms y figurent-ils ?
« Évidemment, nous sommes persuadés que si ces informations ne sont plus accessibles aujourd'hui, sauf pour ceux qui ont consulté la version originale hier, la CAQ ne verra aucun problème à donner quelques explications. Il ne faut pas que l'utilisation d'un OSBL ne soit qu'une couverture pour mieux contourner la loi », a commenté le président du PLQ Marc Tanguay.
Michel Rochette
Directeur des communications
Parti libéral du Québec
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