Dévoilement des noms des membres du comité directeur dirigé par des survivants du Monument national sur les pensionnats autochtones English
Une étape importante a été franchie vers la création du Monument national sur les pensionnats autochtones
GATINEAU, QC, le 29 avril 2022 /CNW Telbec/ - Un monument national sur les pensionnats autochtones sera installé dans un endroit de choix à Ottawa afin de rendre hommage aux survivants des pensionnats et à tous les enfants qui ont été arrachés à leur famille et à leur communauté.
Aujourd'hui, l'honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien, a dévoilé le nom des 16 membres du nouveau comité directeur dirigé par des survivants, lequel orientera les travaux du Monument national sur les pensionnats autochtones.
Ce comité supervisera le projet jusqu'à son achèvement, en veillant à ce que les travaux respectent les valeurs autochtones. Les membres du comité fourniront des conseils sur des éléments comme la sélection du site, l'élaboration du concours de conception, la préparation de contenu éducatif et la programmation sur le terrain.
Les membres ont été sélectionnés dans le cadre d'un processus de nominations directes et de nominations publiques géré par le Centre national pour la vérité et la réconciliation.
Le comité directeur tiendra une réunion virtuelle inaugurale au début du mois de mai 2022.
Citations
« Je félicite chaque membre du comité directeur et je suis très reconnaissant de leur participation à cet important projet. Le Monument national sur les pensionnats autochtones, qui sera installé à Ottawa en tant que monument commémoratif très visible et accessible au public, offrira un lieu pour exprimer le chagrin, soigner les blessures et découvrir le passé. Les Autochtones et toute la population canadienne pourront se rassembler pour vivre leur deuil et rendre hommage aux survivants et à la mémoire des enfants qui ont été enlevés à leurs famille et communauté. »
- Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien
« L'appel à l'action no 81 exhorte le gouvernement fédéral à commander un monument en hommage aux survivants des pensionnats et à tous les enfants qui n'en sont jamais revenus. Aujourd'hui, nous franchissons une importante première étape dans la concrétisation de cet engagement. Le Monument national sur les pensionnats autochtones s'élèvera en reconnaissance de l'héritage douloureux du système des pensionnats au Canada et appuiera les peuples autochtones dans leurs efforts de guérison. Grâce aux conseils du comité directeur, ce projet commémoratif témoignera des effets permanents de cette tragédie sur les survivants. »
--Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones
« La création d'un monument national pour les survivants est une étape positive dans la sensibilisation de la société à l'héritage des pensionnats, des externats et des internats au Canada. Les survivants et survivantes joueront un rôle central dans ce projet qui visera à documenter la vérité, à soutenir la réconciliation et à guérir les blessures passées et actuelles. »
- Stephanie Scott, directrice, Centre national pour la vérité et la réconciliation.
Les faits en bref
- Dans l'appel à l'action no 81, la Commission de vérité et réconciliation, en collaboration avec les survivants, a demandé au gouvernement fédéral « de commander un monument national sur les pensionnats et de l'installer de manière à ce qu'il soit accessible au public et très visible dans la ville d'Ottawa, et ce, pour honorer les survivants et tous les enfants qu'ont perdus les familles et les collectivités concernées ».
- Le 10 août 2021, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de 20 millions de dollars pour la construction de ce monument national à Ottawa.
- Le comité directeur dirigé par des survivants tiendra sa réunion inaugurale en mai 2022. Parmi les prochaines étapes, mentionnons le choix d'un site et le lancement du processus de conception qui permettra d'inclure les Autochtones.
Produits connexes
Document d'information : Noms et biographies des membres du comité directeur du Monument national sur les pensionnats autochtones
Biographies des membres du comité directeur dirigé par des survivants du Monument national sur les pensionnats autochtones
Le 29 avril 2022, Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien, a dévoilé les noms des 16 membres du nouveau comité directeur dirigé par des survivants qui guidera les travaux du Monument national sur les pensionnats autochtones.
Les membres ont été sélectionnés par un processus de nominations directes et de nominations publiques piloté par le Centre national pour la vérité et la réconciliation.
Le comité comprend des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Ils se réuniront pour la première fois en mai et on prévoit que chaque membre siégera au comité pendant au moins deux ans.
Le comité directeur supervisera le projet de monument jusqu'à son achèvement, en veillant à ce que ce dernier respecte les valeurs autochtones et fasse progresser la réconciliation. Les membres du comité fourniront également des conseils sur des éléments comme le choix du site, le processus de conception et l'élaboration du contenu éducatif et de la programmation sur le terrain.
Le Dr Evan Adams est un Salish de la Côte. Il est acteur et médecin en santé publique de la Première Nation Tla'amin, près de Powell River en Colombie-Britannique. De 2007 à 2012, il a été la première personne à occuper le poste de conseiller autochtone en médecine au sein du bureau du responsable de la santé en Colombie-Britannique. Il a ensuite été médecin en chef adjoint de la province de 2012 à 2014. En 2014, il a été nommé témoin honoraire à la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Depuis 2014, le Dr Adams est médecin en chef de la First Nations Health Authority en Colombie-Britannique. À ce titre, il travaille en étroite collaboration avec les partenaires gouvernementaux sur les questions de santé publique et de santé de la population. Il participe à des programmes de transformation du système de soins de santé et est fier d'y inclure les mesures d'amélioration de bien-être que lui proposent les communautés des Premières Nations. Depuis mai 2020, il occupe le poste de médecin hygiéniste en chef adjoint de la santé publique au sein de Services aux Autochtones Canada pour une durée de trois ans.
L'aîné Eugene Arcand est membre de la Nation crie de Muskeg Lake en Saskatchewan. Il a passé 9 ans au pensionnat autochtone de St. Michael à Duck Lake et 2 ans à la résidence pour étudiants St. Paul's de Lebret, tous deux en Saskatchewan.
Intronisé au temple de la renommée des sports des Premières Nations, M. Arcand a consacré beaucoup de temps à l'organisation d'activités d'envergure régionale et nationale, notamment dans le domaine des sports, de la culture, du tourisme et de l'avancement des jeunes des Premières Nations.
Au cours des dernières années, par l'entremise du Comité des survivants des pensionnats indiens de la Commission de vérité et réconciliation et du Cercle de gouvernance du Centre national pour la vérité et la réconciliation, il a travaillé à renseigner le public et les communautés de survivants sur les développements et les processus de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. M. Arcand a réussi grâce au soutien et à l'amour de sa famille et de son épouse Lorna Arcand, avec qui il est marié depuis 50 ans. Ensemble, ils ont élevé 3 enfants, 7 petits-enfants et 3 chapans.
Madeleine Basile est originaire de la Nation atikamekw de Wemotaci au Québec. Issue d'une famille de 7 enfants (4 sœurs et 2 frères), madame Basile a fréquenté dès l'âge de 6 ans le pensionnat de Pointe-Bleue, et ce, pendant 10 ans. En tant que mère et kokom, la famille est importante pour elle. Elle a travaillé pendant 10 ans dans le domaine des communications, principalement à la radio en langue atikamekw. Par la suite, elle a fait des études en travail social, ce qui l'a amenée à travailler pendant 7 ans en milieu communautaire urbain à La Tuque. En 2004, elle a posé sa candidature au poste de coordonnatrice régionale du projet de guérison Koskikiwetan au Conseil de la nation atikamekw de La Tuque. Le projet Koskikwetan était l'un des nombreux projets financés par la Fondation autochtone de guérison qui a pris fin en 2010. Actuellement, elle travaille toujours au Conseil de la nation atikamekw pour gérer le programme de soutien en santé des pensionnats autochtones où, avec les membres de son équipe, elle offre des services de soutien émotionnel et culturel.
En 2010, elle a été membre du Comité national des survivants de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, dont le mandat a pris fin en 2015 avec le dépôt du rapport au gouvernement fédéral.
Dorene Bernard est une grand-mère de la communauté Mi'kmaq, une protectrice de l'eau, une marcheuse d'eau et une survivante du pensionnat autochtone de Shubenacadie.
Mme Bernard cumule plus de 25 ans d'expérience en travail social axé sur la protection des enfants autochtones et le soutien communautaire des survivants et des familles du pensionnat autochtone de Shubenacadie. Elle a travaillé pendant plusieurs années au Centre culturel Mi'kmawey Debert à colliger l'histoire et l'héritage du pensionnat autochtone et a participé au projet de commémoration du pensionnat. Elle a été titulaire de la chaire de justice sociale de l'Institut international Coady en 2017, travaillant à la sensibilisation aux questions autochtones, au racisme environnemental, à la justice climatique et à la vérité et à la réconciliation. En 2021, elle a collaboré avec Parcs Canada et le Centre culturel Mi'kmawey Debert à l'élaboration des plaques du lieu historique national de l'ancien pensionnat de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse. Elle a coordonné le rassemblement des survivants pour la guérison et la résilience (du 30 septembre au 3 octobre 2021) qui coïncidait avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Elle aimerait que toutes les communautés rendent hommage aux survivants en organisant des commémorations des pensionnats autochtones dans la région de l'Atlantique et à l'échelle nationale.
Mme Bernard coordonne le Grassroots Grandmother Circle qui œuvre dans le domaine de la justice sociale, des questions de protection de l'enfance, des femmes autochtones disparues et assassinées, du racisme environnemental, de l'éducation culturelle et des enseignements sur l'eau. Elle s'inspire de ses neuf petits-enfants et de la défunte grand-mère Josephine Mandamin, marcheuse d'eau dans le cadre de la Mother Earth Water Walk.
Terri Brown a été chef de la Nation Tahltan et du Clan du corbeau. Pendant qu'elle était présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada, Mme Brown a créé Sœurs par l'esprit pour documenter les décès et les disparitions de femmes et de filles autochtones. Elle a travaillé pendant six ans pour la Commission de vérité et réconciliation du Canada dont le mandat était d'informer la population canadienne sur les pensionnats. Elle a vécu un mode de vie traditionnel jusqu'à ce qu'elle soit enfermée dans un pensionnat du Yukon. Mme Brown est une survivante du génocide canadien, et cela la motive à travailler pour l'égalité, la justice et la paix pour tous.
Algonquine anichinabée de la Première Nation des Anichinabés de Kitigan Zibi, l'aînée Claudette Commanda est conseillère spéciale pour la réconciliation auprès du doyen de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa. Elle a également donné des cours sur les Premières Nations dans diverses facultés, notamment en droit, en éducation, à l'Institut d'études des femmes et au programme en études autochtones.
Elle est devenue membre de la Société honorifique de common law en 2009. En 2017, l'aînée Commanda est devenue la première personne d'une Première Nation à être nommée aînée en résidence à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa et à faire partie du Bureau des gouverneurs de l'Université d'Ottawa.
L'aînée Commanda est également directrice générale de la Confédération des Centres éducatifs et culturels des Premières Nations. Elle a siégé pendant deux mandats au conseil des gouverneurs de l'Université des Premières Nations du Canada et pendant trois mandats au conseil de bande de Kitigan Zibi. En mars 2020, l'aînée Commanda a reçu le prix Indspire pour la culture, le patrimoine et la spiritualité.
Jimmy Durocher est un aîné métis et cri. Il est actuellement président des Métis d'Al La Baie dans le territoire de Sakitawak (Île-à-la-Crosse) en Saskatchewan.
M. Durocher a fréquenté le pensionnat de l'Île-à-la-Crosse dans le nord de la Saskatchewan et a été président du Comité des pensionnats de l'Île-à-la-Crosse. Ancien combattant de l'Aviation royale du Canada, il a également été membre du conseil d'administration de l'Institut Gabriel-Dumont et président de la Métis Nation of Saskatchewan.
M. Durocher fait autorité à l'échelle nationale en matière de droits des Métis et il est un critique chevronné des politiques visant à assurer l'avancement des Métis. Il parle couramment le michif et le cri.
Mme Denniston est une Inuk et survivante intergénérationnelle des pensionnats. Ses grands-parents inuits de Hopedale au Labrador ont assuré son éducation culturelle. En tant que travailleuse sociale, elle s'est battue pour que l'on reconnaisse les séquelles du système des pensionnats, notamment en abordant la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.
Noel Kaludjak, de Rankin Inlet au Nunavut, est conseiller, animateur et militant. Il travaille pour améliorer le bien-être des hommes.
M. Kaludjak a servi de modèle inuit à l'échelle nationale pour Pilimmaksarniq, un programme axé sur la prévention des agressions et de la violence contre les femmes. En 2009, M. Kaludjak a fondé un réseau de soutien pour les hommes appelé Angutiit Makgiangninga.
Georgina Liberty a consacré sa vie à préserver, à protéger et à chérir son identité et sa spiritualité métisses. À l'adolescence, elle a travaillé comme chercheuse pour la Fédération métisse du Manitoba où elle a retracé les concessions par certificat métisses. Elle est membre active de la Fédération métisse du Manitoba depuis 1969 et est actuellement directrice de Métis Nation 2020 - Métis 150 pour le Ralliement national des Métis, qui a souligné le 150e anniversaire du Manitoba et le rôle historique qu'a joué Louis Riel dans l'entrée du Manitoba au sein de la Confédération.
Elle cumule de nombreuses années d'expérience en matière de gouvernance et de politiques ayant travaillé pour le gouvernement métis au sein de la Fédération métisse du Manitoba pendant plus de 20 ans ainsi qu'avec d'autres organismes autochtones. Mme Liberty a été nommée directrice du Bureau du commissaire aux langues autochtones en juin 2021.
Le révérend Jamie Scott a été ordonné par l'Église unie du Canada en 1976. De 1985 à 1996, il a été chef de projet au Conseil des églises pour la justice et la criminologie où il a fait la promotion d'une approche réparatrice de la justice. En 1998, il a fondé le Programme de justice collaborative au palais de justice provincial à Ottawa. Depuis 1997, il facilite la relation entre les familles des victimes d'homicide et les meurtriers après leur condamnation. De plus, il agit à titre de formateur et de mentor pour le programme Possibilités de justice réparatrice de Service correctionnel Canada.
De 2003 à 2015, le révérend Scott a été agent responsable des pensionnats autochtones pour le Conseil général de l'Église unie. À ce titre, il est devenu un chef de file national alors que l'Église devait composer avec l'héritage des pensionnats autochtones. Il a représenté l'Église au moment des négociations de l'historique Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en 2006 et lors de la mise en œuvre de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
En 2019, il a été nommé officier de l'Ordre du Canada en reconnaissance de son plaidoyer pour la justice réparatrice et l'avancement de la réconciliation avec les peuples autochtones au Canada.
Depuis 2021 Stephanie Scott est directrice du Centre national pour la vérité et la réconciliation. Auparavant, à titre de gestionnaire des finances et des contrats, elle supervisait tous les engagements budgétaires et financiers du Centre, ainsi que les activités liées aux ressources humaines.
Avant de se joindre à l'équipe du Centre, Mme Scott a travaillé pour la Commission de vérité et réconciliation du Canada en tant que responsable de la collecte des déclarations. Elle devait alors recueillir et documenter les déclarations audio et vidéo des survivants et survivantes des pensionnats. Mme Scott a mené une longue et fructueuse carrière à la direction de son entreprise de production vidéo, qu'elle supervise toujours à temps partiel.
Gina Wilson s'est jointe de nouveau à Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) en tant que sous-ministre le 1er septembre 2021. Auparavant, elle a été sous-ministre de FEGC de 2017 à 2019, et à ce titre elle a supervisé la création du nouveau ministère, veillé à la mise en œuvre complète de l'ACS Plus au sein du gouvernement et a été la première présidente du Cercle fédéral des femmes autochtones.
Mme Wilson a été sous-ministre, Diversité et Inclusion et Jeunesse, et sous-ministre déléguée principale, Patrimoine canadien, où elle a été nommée le 27 janvier 2020. Dans ce poste, elle a supervisé la publication du tout premier Rapport sur l'état de la jeunesse au Canada; mobilisé les Canadiennes et les Canadiens dans une série de tables rondes et de sommets sur la lutte contre le racisme; dirigé l'élaboration conjointe du Plan d'action national pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées; et lancé l'élaboration d'un Plan d'action fédéral LGBTQ2. Actuellement, Gina est aussi la sous-ministre championne des fonctionnaires fédéraux autochtones.
En 2019, Mme Wilson a été nommée sous-ministre de Sécurité publique Canada et conseillère principale auprès du Conseil privé.
Elle s'est jointe au gouvernement fédéral en 1996 où elle a occupé de nombreux postes de cadre supérieur dans plusieurs ministères comme le Bureau du Conseil privé, Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, Emploi et Développement social Canada et Service correctionnel Canada.
Mme Wilson est Algonquine et a débuté sa carrière dans sa communauté de la Première Nation de Kitigan Zibi à titre de directrice générale de la Santé et des Services sociaux. Elle a également été directrice générale de l'Assemblée des Premières Nations.
Mme Wilson a reçu le prix INDSPIRE 2020 pour son leadership et son travail continu sur les enjeux autochtones, et son appui au personnel autochtone.
Elle détient un baccalauréat en sciences sociales de l'Université d'Ottawa.
Mme Wilson a trois beaux enfants -- Dylan, Kayla et Royce -- et chérit sa petite-fille, Charlotte.
De 2009 à 2015, Mme Wilson a été l'un des trois commissaires de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Avant de travailler dans le domaine de la réconciliation, elle a passé plus de 20 ans à CBC/Radio-Canada en tant que journaliste et communicatrice primée.
Mme Wilson a fondé le premier service de nouvelles télévisées quotidiennes du nord du Canada qui diffusait des émissions en anglais, en français et dans huit langues autochtones. Elle a également été membre associée du conseil d'administration du Réseau de télévision des peuples autochtones et a été nommée au conseil d'administration de CBC/Radio-Canada le 19 décembre 2017 pour un mandat de cinq ans. Mme Wilson est actuellement experte-conseil dans le domaine de la réconciliation.
Elle a reçu le prix CBC North pour l'ensemble de ses réalisations, le prix Northerner of the Year et la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II. Mme Wilson a reçu six doctorats honorifiques et la Croix du service méritoire en plus d'être nommée à l'Ordre des Territoires du Nord-Ouest et l'Ordre du Canada.
David Wong est architecte, militant communautaire et auteur. En tant qu'architecte fondateur et directeur de Sea to Sky Architecture, il a été récompensé pour son travail auprès des peuples autochtones et dans le domaine du logement abordable. En outre, les communautés des Premières Nations partout en Amérique du Nord ont adopté sa vision. En 2013, il a été nommé témoin honoraire de la Commission de vérité et réconciliation.
M. Wong, qui habite à Vancouver, a travaillé au sein des services d'ingénierie et de planification de la ville. Partisan de la diversité, il favorise le partage interculturel des connaissances qui constitue un incubateur de créativité et d'innovation. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en reconnaissance de ce travail.
Doris Young est membre de la Nation crie Opaskwayak du Traité no 5 du nord du Manitoba. Elle a passé 13 ans dans 3 pensionnats autochtones.
Mme Young est professeure et chercheuse à la retraite et a été nommée à l'Ordre du Manitoba en 2014. Elle s'est spécialisée dans l'élaboration de politiques, de programmes et d'évaluations. Elle a mis sa vaste expérience au service de divers conseils et comités, notamment le conseil des gouverneurs de l'Université du Manitoba, divers conseils de la Nation crie Opaskwayak et le conseil consultatif des femmes du Manitoba Keewatinowi Okimananak. Mme Young a également siégé au comité consultatif des survivants de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
En mars 2022, Mme Young est devenue membre du conseil d'administration de Soins communs Manitoba. Elle est également membre du First Nations Health and Social Secretariat du Manitoba et était auparavant directrice du logement du Manitoba Indian Brotherhood et membre fondatrice du conseil d'administration de Kinew Housing, un organisme de logement autochtone de Winnipeg.
Liens connexes
Monument national sur les pensionnats autochtones
Centre national pour la vérité et la réconciliation
SOURCE Patrimoine canadien
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