Dévoilement d'une étude mondiale sur l'industrie agroalimentaire - L'industrie mondiale des aliments et des boissons est en transition - Le Québec devra miser sur le développement durable et l'achat local
« Plusieurs des entreprises agroalimentaires du Québec songent à recourir à l'empreinte carbone comme outil marketing. »
- Jean-Pierre Haché, directeur principal et spécialiste en agroalimentaire
MONTRÉAL, le 28 févr. 2012 /CNW Telbec/ - L'industrie des aliments et des boissons émerge d'un mode de survie à la suite d'une récession difficile et passe prudemment en mode d'expansion. Voilà l'un des nombreux constats soulevés par une étude sur l'industrie des aliments et des boissons menée en 2011 par Grant Thornton International ltée. Cette étude mondiale avec une perspective québécoise a été dévoilée ce matin par Raymond Chabot Grant Thornton lors d'une conférence organisée en collaboration avec le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC).
Malgré une croissance régulière, mais modérée, d'importantes difficultés subsistent à l'échelle mondiale, notamment le prix élevé des matières premières et la consommation léthargique des ménages. « Cela limite du coup la capacité des sociétés qui œuvrent dans les secteurs de l'alimentation à augmenter leurs prix », explique Guy Barthell, associé au Groupe-conseil stratégie et performance chez Raymond Chabot Grant Thornton.
Jean-Pierre Haché, directeur principal et spécialiste en agroalimentaire chez Raymond Chabot Grant Thornton, entrevoit certaines pistes de solutions pour le Québec. « Bien que moins touché par la récession que d'autres régions du monde, le Québec doit demeurer prudent. Les industriels devront apprendre à tirer profit des tendances de consommation, comme le développement durable ou l'achat local, et cibler des groupes de consommateurs spécifiques afin de faire croître leurs bénéfices. »
Le Québec à la fine pointe d'un domaine durable
« La certification carbone, ou certification de réduction des émissions de gaz à effet de serre, démontre un potentiel de croissance intéressant et pourrait devenir une niche stratégique en 2012 », explique Jean-Pierre Haché. De nombreux États américains et provinces canadiennes ont recours à des combustibles fossiles qui émettent beaucoup de carbone. Ils oublient de prendre en considération dans leurs calculs le transport des marchandises, par exemple entre les différents entrepôts et centres de distribution. « Le Québec est dans une position enviable alors que sa principale source d'énergie est l'hydroélectricité, ce qui crée très peu d'émissions. Plusieurs des entreprises québécoises dans l'agroalimentaire songent à recourir à l'empreinte carbone comme outil marketing. »
Regain d'intérêt à l'égard des produits locaux
L'étude souligne également l'importance de l'achat local comme tendance de consommation au Québec. « On observe un regain d'intérêt significatif de la part de l'industrie et des consommateurs à l'égard des produits locaux. Par exemple, Walmart implante de nouveaux entrepôts et une nouvelle logistique afin d'être en mesure d'acheter localement et de desservir adéquatement l'ensemble de ses magasins. Des démarches similaires sont également en branle chez d'autres épiciers. L'une des raisons derrière cette stratégie est assurément l'économie d'argent sur le carburant. »
De leur côté, les entreprises canadiennes tendent plutôt vers l'exportation. « Dans leur stratégie d'affaires, les entreprises canadiennes privilégient l'exploration et le développement de nouveaux marchés, comme le Mexique, l'Inde, la Chine ou encore l'Amérique du Sud », conclut Guy Barthell.
L'étude Gérer dans l'incertitude examine les données mondiales liées au domaine - la situation financière, les tendances et les contraintes - et présente également les perspectives de spécialistes de partout dans le monde sur ces questions. Pour consulter l'étude complète sur l'industrie des aliments et des boissons, visitez le www.rcgt.com.
À propos de Raymond Chabot Grant Thornton : Fondée en 1948, Raymond Chabot Grant Thornton figure aujourd'hui parmi les chefs de file dans les domaines de la certification, de la fiscalité, des services-conseils, du redressement d'entreprises et de l'insolvabilité. Cette force repose sur une équipe de plus de 2 000 personnes, dont plus de 225 associés, réparties dans plus de 90 bureaux au Québec, dans l'est de l'Ontario et au Nouveau-Brunswick. L'étendue de son réseau en fait le leader de son secteur d'activités. Depuis plus de 30 ans, Raymond Chabot Grant Thornton est membre de Grant Thornton International Ltd, offrant à sa clientèle l'accès à l'expertise de cabinets membres et de cabinets représentants dans plus de 100 pays. Grant Thornton Raymond Chabot Infrastructure inc. œuvre partout au Canada et possède un siège social à Montréal.
Source :
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Renseignements :
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