Diarrhée épidémique porcine - Le gouvernement du Québec et les éleveurs de porcs interpellent le gouvernement fédéral
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Cabinet du vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation07 févr, 2014, 12:53 ET
QUÉBEC, le 7 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le vice-premier ministre du Québec et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), M. François Gendron, et le président des Éleveurs de porcs du Québec, M. David Boissonneault, interpellent le gouvernement fédéral afin qu'il intensifie ses actions pour lutter contre la diarrhée épidémique porcine (DEP).
Bien qu'aucun cas de diarrhée épidémique porcine n'ait été recensé au Québec, il est impératif que le gouvernement fédéral prenne plus au sérieux la menace qui plane sur l'ensemble des éleveurs de porcs du Québec. « Le gouvernement fédéral ne peut rester les bras croisés. Aucun effort ne doit être ménagé pour protéger l'industrie porcine québécoise, un secteur important pour l'économie du Québec. Dois-je lui rappeler qu'il y a eu plus de quatre millions de porcelets morts aux États-Unis? Il doit agir dès aujourd'hui », a affirmé M. François Gendron.
Rappelons que le Québec a déployé une équipe québécoise en santé porcine qui assure une meilleure prévention et met au point des moyens d'intervention afin de protéger les porcs du Québec contre différentes maladies. De plus, le MAPAQ a mis à exécution un plan de prévention et de contrôle rigoureux pour lutter contre la DEP.
La filière porcine n'est pas en reste. Elle se mobilise pour contrer l'arrivée de la DEP. Les mesures de biosécurité ont été resserrées chez les éleveurs et les transporteurs et dans les abattoirs. De plus, un système d'échantillonnage a été mis en place pour détecter la présence de la maladie. Une attention toute particulière est également apportée au lavage des camions. « Les éleveurs doivent demeurer vigilants et appliquer les mesures de biosécurité les plus strictes. La santé des animaux est le premier facteur de rentabilité et nos éleveurs ne peuvent se permettre une autre crise. Notre industrie doit travailler avec ses partenaires gouvernementaux pour faire face à une telle menace », a indiqué M. David Boissonneault.
« Le gouvernement du Québec est en action, la filière porcine est en action. Quand le gouvernement fédéral se mettra-t-il au travail? », a conclu M. Gendron.
Rappelons que cette maladie n'a aucune répercussion sur l'être humain ni sur la salubrité de la viande de porc.
SOURCE : Cabinet du vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
Maxime Couture
Attaché de presse
Cabinet du vice-premier ministre
et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation
Tél. : 418 380-2525
Gaëlle Leruste
Conseillère aux communications externes
Les Éleveurs de porcs du Québec
Tel. : 514 212-5856
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