Différencier les universités de l'Ontario : Il est temps de prendre des mesures radicales English
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Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur12 juil, 2016, 11:20 ET
TORONTO, le 12 juill. 2016 /CNW/ - Qu'il s'agisse de la réussite de l'Université Algoma à servir des étudiants habituellement sous-représentés au sein de l'éducation supérieure, de la force de Guelph dans le cadre de la création d'une expérience positive pour les étudiants ou du rôle de l'Université de Toronto à titre de centre de recherche d'envergure mondial, les 20 universités de l'Ontario présentent des différences.
Le renforcement de ces différences et leur soutien grâce à une formule de financement des études postsecondaires de la Province constituerait une mesure radicale visant à différencier davantage le système universitaire de l'Ontario, indique un nouveau rapport du Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur (COQES).
« Dans un système différencié, les établissements renforcent leurs domaines d'expertise, ce qui leur permet d'apporter une contribution optimale », indique le président et PDG du COQES, Harvey Weingarten. « L'Ontario a la possibilité de faire montre de leadership international dans le cadre de l'établissement d'un système postsecondaire plus cohérent, plus viable et de meilleure qualité. »
Pourquoi la différenciation? « Parce que l'autre solution, essayer de faire en sorte que tous les établissements soient tout pour tout le monde, offre des choix moins réalistes aux étudiants, menace plutôt que renforce les contributions et les qualités uniques de chacun de nos établissements et n'est simplement pas abordable pour les étudiants ou les contribuables », affirme M. Weingarten.
Le document Différenciation du système universitaire de l'Ontario : Situation actuelle et orientation future fait suite à une recherche du COQES qui a établi quatre regroupements d'universités de l'Ontario : l'Université de Toronto d'envergure internationale, six universités réalisant des recherches intensives (Guelph, McMaster, Ottawa, Queen's, Waterloo et Western), neuf universités offrant principalement des programmes de premier cycle (Algoma, Brock, Lakehead, Laurentian, Laurier, Nipissing, OCADU, Trent et UOIT) et quatre établissements « entre-deux » ou universités régionales (Carleton, Ryerson, Windsor et York).
Lorsque les regroupements ont été examinés au moyen des lentilles de l'intensité de la recherche, de l'égalité de l'accès, de la demande auprès des étudiants, de l'environnement d'apprentissage et des résultats des diplômés, leurs différents rôles et natures deviennent évidents, allant des établissements offrant principalement des programmes de premier cycle concentrés sur l'enseignement et l'apprentissage à ceux axés sur la recherche qui attirent des étudiants présentant un fort potentiel et obtiennent des résultats élevés. Les conclusions soulignent des politiques et pratiques essentielles qui permettraient un accès et une réussite accrus pour tous les étudiants, des résultats de qualité plus élevée et une meilleure viabilité financière du système et de ses établissements.
Voici certaines des recommandations clés destinées au gouvernement et aux universités :
- Reconnaître et financer l'équité de l'accès à titre de caractéristique importante de la différenciation
- Soutenir l'Université de Toronto à titre d'université vedette de l'Ontario
- Renforcer le rôle des universités régionales
- Concentrer l'expansion des recherches en vue d'avoir une influence accrue
- Saisir l'opportunité d'établir une stratégie plus radicale au moyen d'ententes stratégiques de mandat
- Stimuler la différenciation au moyen de fonds
« Comme l'indiquent les ententes stratégiques de mandat signées avec les 24 collèges et 20 universités de la Province, et la diffusion du Cadre stratégique de différenciation, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle a clairement signalé son intention de positionner la différenciation à titre de moteur stratégique principal du système », indique Weingarten. « Il est temps d'appliquer la différenciation des universités de façon radicale dans l'ensemble de l'Ontario. »
Au sujet du Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur
Le Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur est un organisme du gouvernement de l'Ontario créé en 2005 pour contribuer à l'amélioration du système d'éducation postsecondaire de l'Ontario. Le COQES a été chargé de réaliser des recherches, d'évaluer le système d'éducation postsecondaire et d'offrir des recommandations stratégiques à la ministre de l'Éducation supérieure et de la Formation professionnelle relativement à l'amélioration de la qualité, de l'accessibilité et de la responsabilisation du système.
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SOURCE Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur
Susan Bloch-Nevitte / directrice exécutive du COQES, Communications, 416-212-5242 / [email protected]; Matt Ross / agent des communications de la recherche du COQES, 416-212-3797 / [email protected]
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