Discours d'ouverture de la première ministre du Québec - La FCSQ est surprise du peu de place accordée à l'éducation
QUÉBEC, le 31 oct. 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) est surprise du peu de place accordée à l'éducation dans le discours d'ouverture de la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, prononcé aujourd'hui à l'Assemblée nationale. En effet, alors que l'éducation avait été identifiée comme étant une priorité du gouvernement lors de la présentation du Conseil des ministres, les enjeux prioritaires sont en partie absents du discours d'ouverture.
Comme elle l'a exprimé durant la campagne électorale, la FCSQ a des attentes bien précises en éducation pour les prochaines années, soit l'adoption d'une politique nationale sur l'éducation publique et la tenue d'élections scolaires et municipales simultanées.
La Fédération est étonnée que la première ministre n'ait pas abordé la question des élections scolaires et municipales simultanées dans son discours, compte tenu que cela fait partie du programme du Parti québécois. Il s'agit d'une priorité pour la FCSQ et les sondages nous révèlent que la population aussi est favorable à cette solution démocratique qui pourrait contribuer à diminuer le cynisme ambiant envers la politique. Les élus scolaires demandent donc au gouvernement de poser un geste concret pour supporter le réseau public d'éducation et de prendre une décision rapidement quant à la tenue des prochaines élections scolaires.
Politique nationale sur l'éducation publique
La présidente de la FCSQ rappelle aussi au gouvernement que les commissions scolaires souhaitent l'adoption d'une politique nationale sur l'éducation publique afin d'assurer le développement à long terme de l'école publique pour le plus grand intérêt des élèves, de leurs parents et de la société québécoise. Au terme d'une consultation avec ses partenaires, notamment à l'occasion du Sommet sur l'éducation publique en juin dernier, la FCSQ pense que cette politique nationale doit identifier l'éducation publique comme une priorité sociale, assurer un financement adéquat de notre système public d'éducation, maintenir une gouvernance démocratique de l'éducation publique, favoriser la diversification de l'offre de services éducatifs afin de soutenir la persévérance et la réussite scolaires et valoriser la formation professionnelle. La FCSQ devrait déposer des orientations en ce sens d'ici la fin de l'année.
La présidente de la FCSQ rappelle enfin que les commissions scolaires évoluent dans un contexte de compressions budgétaires très importantes depuis quelques années. « Après avoir subi des compressions de 300 M$ en deux ans, les commissions scolaires s'attendent à ce que le gouvernement assure la qualité et l'équité des services aux élèves dans le prochain budget », a déclaré Josée Bouchard.
La Fédération des commissions scolaires du Québec regroupe les 60 commissions scolaires francophones du Québec ainsi que la Commission scolaire du Littoral. Les commissions scolaires sont des gouvernements locaux qui veillent à la réussite scolaire de plus d'un million d'élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l'éducation des adultes. Elles offrent aussi des services efficaces et essentiels, notamment en matière de ressources humaines et de ressources matérielles et financières. De plus, les commissions scolaires ont la responsabilité de répartir équitablement les ressources entre leurs établissements et de rendre accessible, en tout temps, un transport scolaire sécuritaire.
SOURCE : FEDERATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUEBEC (FCSQ)
Caroline Lemieux
Attachée de presse
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