Disponibilité des boissons alcoolisées québécoises - Un petit pas qui ne mène pas bien loin
QUÉBEC, le 29 nov. 2013 /CNW Telbec/ - À la suite de l'annonce aujourd'hui de la première ministre, Pauline Marois, indiquant que la Société des alcools du Québec (SAQ) fera une plus grande place aux vins québécois, le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'agriculture et pêcheries et député d'Huntingdon, Stéphane Billette, souligne que le gouvernement va dans la bonne direction, mais déplore qu'il reste encore plusieurs étapes à franchir avant d'arriver à l'accessibilité de nos vins, comme il est mentionné dans le projet de loi proposé par le Parti libéral du Québec.
« Si le gouvernement veut réellement donner une plus grande accessibilité aux produits alcoolisés québécois, il doit changer les règlements et les lois. Le projet de loi no 395 déposé par notre formation politique en juin dernier traduit exactement les demandes des producteurs, comme celles des consommateurs, faisant en sorte qu'il serait plus facile de se procurer des produits alcoolisés de chez nous », a affirmé M. Billette.
Mentionnons que le projet de loi no 395 propose, entre autres, que la SAQ fasse la promotion des boissons alcoolisées fabriquées au Québec, qu'une nouvelle catégorie de permis de fabrication pour distillateur artisanal voie le jour, que la vente de boissons alcoolisées soit possible tant dans une exposition agricole ou agroalimentaire, dans un marché de producteurs agricoles, dans un marché public ou une foire que dans tout autre événement public. De plus, le Parti libéral du Québec souhaite que la vente de ces produits puisse se faire directement par un titulaire de permis d'épicier et par un titulaire de permis de restaurant. Il est aussi souhaité qu'un titulaire de permis de restaurant de type « apportez votre vin » puisse vendre les boissons de fabrication québécoise d'un titulaire de permis de production artisanale ou de distillateur artisanal.
« C'est franchement malheureux que le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, François Gendron, n'hésite pas à faire la promotion de sa Politique de souveraineté alimentaire, mais qu'il refuse toujours d'appeler le projet de loi 395, loi modifiant la Loi sur la Société des alcools du Québec et la Loi sur les permis d'alcool. Force est de constater que le gouvernement péquiste a la souveraineté alimentaire sélective », a conclu M. Billette.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Mathieu St-Pierre
Attaché de presse
Aile parlementaire libérale
418 643-2301
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