Distorsion démocratique historique - Le Parti Québécois appuie les trois demandes du Parti conservateur du Québec
QUÉBEC, le 28 nov. 2022 /CNW Telbec/ - Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, annonce que son parti donne son accord aux trois demandes formulées dans une lettre par le chef du Parti conservateur du Québec : l'accès à l'Assemblée nationale pour effectuer des points de presse, l'accès à un bureau et l'accès aux séances de huis clos, comme le budget du gouvernement. « J'ai très, très peu en commun avec les conservateurs sur le plan des idées. Mais je pense que si un parti obtient 13 % des suffrages, il mérite d'avoir au moins une tribune pour se faire entendre à l'Assemblée nationale. Les demandes du Parti conservateur ne coûtent rien en fonds publics et étant donné que le mode de scrutin actuel a provoqué une distorsion sans précédent dans la composition de l'Assemblée nationale, nous devons tout faire en notre pouvoir afin de rétablir un certain équilibre démocratique ».
Selon le chef péquiste, les dernières semaines ont accentué les distorsions démocratiques provoquées par le mode de scrutin lors des élections du 3 octobre dernier. « Nous avons constaté, au courant des dernières semaines, le peu d'appétit de certains partis pour un rééquilibrage démocratique réel. Aucun des partis présents à la table des négociations, tant le PLQ, la CAQ que QS, n'a cherché à réformer la méthode de l'octroi des ressources puisque celle-ci les avantage. Ils ont préféré ignorer la situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvons. Le Parti Québécois, lui, est cohérent : nous sommes d'abord et avant tout démocrates. Même si nous ne sommes pas toujours d'accord avec le propos, un parti qui représente la voix de milliers de citoyens québécois doit être entendu et doit obtenir son espace à l'Assemblée nationale. Dans le cas du PCQ, qui n'a pas fait élire de député, les demandes effectuées par son chef me semblent raisonnables. Il y a un vieux dicton qui dit que si des voix ne se font pas entendre dans le Parlement, là où les choses se décident, elles se font souvent entendre dans la rue. Il faut s'élever et j'en appelle au sens de la démocratie et du devoir des autres formations politiques. Je demande à Gabriel Nadeau-Dubois, François Legault et Marc Tanguay d'appuyer ces demandes » a poursuivi Paul St-Pierre Plamondon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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