Donner la priorité aux personnes : Le rapport de Dentsu Aegis Network met en lumière les grandes possibilités de croissance durable en mentionnant que les besoins numériques sont négligés English
- Moins de la moitié des Canadiens estiment que leurs besoins en matière de technologie numérique sont satisfaits et seulement le tiers de la population à l'échelle mondiale croit que la technologie numérique créera des emplois.
- Seulement 45 % des gens à l'échelle mondiale (41 % au Canada) font confiance aux entreprises pour protéger leur vie privée.
- Près de la moitié des personnes à l'échelle mondiale prennent des mesures pour réduire le partage de données en ligne et près d'un Canadien sur quatre (24 %) limite activement son temps en ligne.
- À l'échelle mondiale, un répondant sur trois affirme que le numérique a un effet négatif sur sa santé et sa qualité de vie, tandis que 62 % des Canadiens estiment que la technologie aura une incidence positive générale sur la société.
TORONTO, le 3 avril 2019 /CNW/ - L'indice de la société numérique 2019 : Les besoins des êtres humains dans un monde numérique, publiés aujourd'hui par Dentsu Aegis Network, révèle qu'il y a une crise de confiance dans l'économie numérique, et qu'un éventail de besoins psychologiques et sociétaux, de besoins de base et ceux en matière d'accomplissement personnel ne sont pas satisfaits. Parallèlement à une méfiance croissante à l'égard de la technologie numérique, cette tendance incite les consommateurs à reprendre le contrôle de leur expérience numérique, ce qui a des répercussions importantes sur les entreprises.
L'étude, menée en partenariat avec Oxford Economics auprès de quelque 43 000 personnes, mesure le rendement dans 24 pays selon les aspects du dynamisme, de l'inclusion et de la confiance.
« L'omniprésence de la technologie suscite manifestement des sentiments partagés - tant sur le rôle qu'elle joue dans la vie des Canadiens que sur la façon dont elle est perçue », affirme Jeff Greenspoon, dirigeant principal des produits, Dentsu Aegis Network Canada. « Pour notre part, le temps est venu d'améliorer collectivement le jeu afin d'offrir un contenu pertinent et ciblé dont l'auditoire pourra profiter selon ses conditions propres. Et finalement, créer une expérience qui continue de bien servir les marques et favorise la progression en vue d'un engagement continu. »
À l'échelle mondiale, le fossé entre la promesse des technologies numériques et leur incidence sur l'humain est bien réel. Dans le monde entier, 58 % des gens (52 % au Canada) estiment que ce les efforts déployés ne sont pas suffisants pour que tous les membres de la société, et non seulement quelques privilégiés, bénéficient des bienfaits de la technologie numérique. En effet, à l'échelle mondiale, on s'inquiète de plus en plus de l'incidence du numérique sur notre santé et notre qualité de vie, et 33 % des gens croient qu'ils ont été affectés négativement, les jeunes étant particulièrement à risque. De plus, 57 % des gens sont inquiets du rythme du changement, et ce chiffre atteint plus de 80 % dans certains marchés comme le Brésil, la Chine et l'Inde.
Les consommateurs numériques reprennent le contrôle
Outre les préoccupations sociétales plus générales, le rapport signale que nous approchons à grands pas d'un point de bascule, les gens sont de plus en plus conscients et critiques du rôle des institutions publiques et des entreprises privées dans la gestion des données.
Seulement 45 % des gens dans le monde (41 % au Canada) font confiance aux organisations qui détiennent leurs données personnelles pour protéger leur vie privée. Au total, huit sur dix personnes affirment maintenant qu'ils cesseraient de faire affaire avec une organisation qui aurait fait un mauvais usage de leurs données, ce qui représente le facteur le plus important de méfiance. Ces préoccupations dépassent les frontières du secteur de la technologie : toutes les entreprises qui font usage de produits et services numériques font l'objet d'un niveau d'examen similaire.
Alors que les technologies numériques transforment la façon dont les marques servent leurs clients, le manque de confiance et les préoccupations au sujet du bien-être personnel incitent les gens à établir un meilleur équilibre dans leur consommation des médias numériques. Selon l'étude, 44 % des gens ont pris des mesures pour réduire la quantité de données qu'ils partagent en ligne, 27 % ont installé un logiciel antipublicités (30 % des Canadiens), 21 % limitent activement le temps qu'ils passent en ligne ou sur leur téléphone intelligent (24 % des Canadiens), et 14 % ont désactivé un compte de médias sociaux.
Les consommateurs qui sont les plus actifs pour reprendre le contrôle de leurs données en ligne et de leur temps, de sorte qu'il sera plus difficile pour les marques de les solliciter, sont également ceux qui ont la plus forte propension à utiliser des produits et services numériques (p. ex. magasiner en ligne, utiliser une application pour prendre un taxi ou écouter de la musique en continu). Ainsi, cette situation crée un paradoxe numérique pour les marques, car ceux qui sont le plus enclins à adopter le marketing et les services numériques sont aussi ceux qui sont le plus susceptibles de s'en éloigner.
Tim Andree, président exécutif du conseil et PDG de Dentsu Aegis Network, a commenté :
« Trente ans après la naissance du World Wide Web, les répercussions sociales et économiques de la technologie numérique sont toujours aussi extraordinaires et permanentes. Elle a alimenté la croissance économique, créé des emplois, permis à des millions de personnes de se sortir de la pauvreté et transformé complètement notre façon de vivre.
« Or, tandis que l'innovation, le dynamisme et la croissance créés par la technologie numérique constituent la tendance économique qui caractérise notre époque, à l'échelle de la planète, l'incidence de ce changement sur l'humain est complexe et dans certains cas, inquiétante.
« Au final, l'innovation numérique doit se mettre au service des besoins fondamentaux des êtres humains. Nous devons trouver des moyens plus durables pour l'utilisation des données, de la technologie et de la créativité qui ne serait pas limités au seul gain financier, mais qui bénéficieraient à la société dans son ensemble et à nous tous en tant que personnes.
« Mon souhait, c'est que ce rapport lancera une toute nouvelle conversation sur l'économie numérique, fondée sur une perspective à plus long terme et sur l'importante possibilité qu'ont les marques et les entreprises d'utiliser la technologie pour enrichir la vie des gens de manières beaucoup plus significatives. »
Répercussions sur les marques et les entreprises
Les constatations indiquent que des progrès importants devront être réalisés, tant à l'échelle mondiale qu'à l'échelle canadienne, pour mieux répondre aux besoins numériques des gens. Il y a toutefois des variations importantes d'un pays à l'autre. Les marchés émergents ont tendance à considérer que leurs besoins de base (accès numérique et confiance dans l'utilisation des données) sont bien pris en compte, mais non leurs besoins psychologiques (santé et bien-être). Cependant, les consommateurs des marchés font un bilan généralement positif quant à leurs besoins de base et psychologiques, mais beaucoup moins en ce qui concerne l'accomplissement personnel (compétences, éducation et emplois) et les besoins sociétaux (conviction que le numérique est une force au service du bien).
Ces tendances ont des répercussions importantes sur les marques et les entreprises en ce qui concerne la façon dont elles utilisent les canaux numériques. Le rapport comprend une série de recommandations à cet égard :
- Le mauvais usage des données personnelles étant sans aucun doute le principal facteur de méfiance, les entreprises doivent se montrer concurrentielles en matière d'ouverture et de transparence autour de l'utilisation des données comme source positive de différenciation. En mettant l'accent sur l'engagement, et non sur la portée, les marques peuvent également maximiser la valeur des interactions, que les consommateurs commencent eux-mêmes de plus en plus.
- Dans le cadre d'un débat croissant sur l'impact négatif des médias sociaux et de la technologie numérique sur la santé, les marques doivent déterminer comment elles peuvent aider les gens à entreprendre leur propre désintoxication numérique et se donner ainsi un atout sur le plan de la fidélité en les aidant à interagir selon leurs propres conditions.
- Mettre à profit la technologie pour favoriser un apprentissage plus efficace. Plus les gens ont un sentiment positif à l'égard de la technologie numérique du point de vue de leurs propres compétences, et plus ils sont susceptibles d'utiliser les produits et services numériques.
Indice de la société numérique : Méthodologie et classement par pays
S'inspirant d'une enquête menée auprès de plus de 43 000 personnes, l'indice évalue la performance des pays en matière de dynamisme, d'inclusion et de confiance, pour mesurer leur capacité à ériger une économie numérique qui fonctionne pour tous les membres de la société. Cette année, Singapour, les États-Unis et la Chine se classent parmi les principales économies numériques du monde. Le Canada se classe au 12e rang, alors que le Royaume-Uni se retrouve au 5e rang après avoir occupé le premier rang en 2018.
À propos de Dentsu Aegis Network Canada
Dentsu Aegis Network Canada réinvente la façon dont les marques des clients sont conçues grâce à ses capacités supérieures en matière de services médiatiques, numériques, de gestion de données et de communications créatives. Le réseau se concentre principalement sur l'économie numérique et offre des produits et services uniques par l'intermédiaire de ses agences Amnet, Amplifi, Carat, Cardinal Path, DentsuBos, dentsu X, GRIP, ICUC, iProspect, Isobar, John Brown Media, MKTG, The StoryLab et Vizeum. Représentant l'un des dix principaux marchés mondiaux de Dentsu Aegis, l'équipe canadienne mène ses activités depuis son siège social de Toronto, et sert ses clients grâce à un réseau national de bureaux qui compte près de 1 500 spécialistes dévoués à Vancouver, Calgary, Montréal, Saint John et Halifax.
Note aux rédacteurs :
Indice de la société numérique - classement pays par pays
Marché |
Classement |
Dynamisme |
Inclusion |
Confiance |
Singapour |
1. |
2 |
7 |
1 |
États-Unis |
2. |
1 |
8 |
3 |
Chine |
3. |
13 |
2 |
18 |
Danemark |
4. |
7 |
1 |
8 |
Royaume-Uni |
5. |
3 |
5 |
16 |
Pays-Bas |
6. |
15 |
4 |
2 |
Finlande |
7. |
10 |
3 |
5 |
Norvège |
8. |
14 |
6 |
4 |
Estonie |
9. |
5 |
12 |
9 |
Allemagne |
10. |
4 |
15 |
15 |
France |
11. |
8 |
11 |
19 |
Canada |
12. |
11 |
9 |
11 |
Irlande |
13. |
6 |
10 |
21 |
Australie |
14. |
12 |
13 |
20 |
Inde |
15. |
17 |
21 |
6 |
Espagne |
16. |
16 |
18 |
13 |
Pologne |
17. |
19 |
16 |
14 |
Mexique |
18. |
18 |
19 |
10 |
Hongrie |
19. |
21 |
17 |
7 |
Italie |
20. |
20 |
22 |
17 |
Thaïlande |
21. |
24 |
20 |
12 |
Japon |
22. |
9 |
24 |
24 |
Russie |
23. |
22 |
14 |
23 |
Brésil |
24. |
23 |
23 |
22 |
Indice des sociétés numériques - cadre des besoins numériques pays par pays
- Besoins de base se rapportent à l'accès à l'infrastructure numérique (c.-à-d. Internet, réseaux mobiles) et à la confiance dans l'utilisation des données.
- Besoins psychologiques se rapportent à l'incidence du numérique sur le bien-être personnel.
- Besoins en matière d'accomplissement personnel renvoient au besoin de posséder les compétences, la formation et d'avoir accès à des occasions appropriées pour trouver un travail valorisant.
- Besoins sociétaux représentent la conviction optimiste que la technologie peut résoudre les problèmes les plus pressants du monde et a une incidence positive globale sur la société
SOURCE Dentsu Aegis Network
David Gollom, Directeur des communications, Dentsu Aegis Network Canada, Tél. : 416-473-6287, Courriel : [email protected]
Partager cet article