Donnez un peu d'amour à votre vessie ce mois-ci
Les Canadiens choisissent de ne pas tenir compte des symptômes - en espérant les voir disparaître d'eux-mêmes </pre> <p/> <p>MONTRÉAL, le 23 nov. /CNW/ - Quel meilleur temps que novembre - Mois de sensibilisation aux problèmes d'incontinence - pour donner à votre vessie toute l'attention qu'elle mérite?</p> <p>Dans le cadre d'un récent sondage mené par Léger Marketing, pour le compte d'au Petit Coin, programme national de sensibilisation à l'intention des personnes atteintes d'hyperactivité vésicale, 393 Québécois ont été interrogés sur la santé de leur vessie. Les résultats ont révélé que la plupart des gens qui éprouvent des symptômes d'hyperactivité vésicale choisissent de ne pas consulter un professionnel de la santé, présumant peut-être que les symptômes frustrants et embarrassants disparaîtront d'eux-mêmes ou pensant qu'ils devront tout simplement les endurer.</p> <p>Le sondage a été réalisé du 14 au 17 septembre 2009 auprès d'un échantillon national aléatoire de 393 Québécois adultes de 18 ans et plus (les femmes enceintes ont été exclues). La méthode simule un échantillon aléatoire qui a donné une marge d'erreur maximale de +/-4,9 %, 19 fois sur 20.</p> <p>Environ trois répondants québécois sur 10 ont indiqué avoir eu un écoulement urinaire involontaire en toussant, en éternuant ou en riant; avoir à courir en catastrophe aux toilettes; ou uriner plus de 8 fois en 24 heures.</p> <p>"Si l'hyperactivité vésicale a une incidence sur la vie d'une personne au quotidien - obligeant celle-ci à restreindre ses activités sociales ou à se réveiller plusieurs fois la nuit pour aller aux toilettes - cette personne devrait en parler à son médecin", estime <person>Beverly Cleland</person>, infirmière conseillère en incontinence à l'Hôpital général de Montréal. "Certains patients ont de la difficulté à en parler, mais chose certaine, leur médecin connaît déjà le problème. Plus nos médecins sont informés, plus ils seront en mesure d'évaluer les symptômes et de formuler des recommandations avec efficacité, notamment des techniques de modification des habitudes de vie ou des médicaments destinés à améliorer la qualité de vie globale."</p> <p>Le problème de vessie hyperactive est plus important qu'il ne paraît, selon la Fondation d'aide aux personnes incontinentes (<location>Canada</location>), l'organisme derrière le Mois de sensibilisation aux problèmes d'incontinence. Près de 22 % des Canadiens de 18 ans et plus ont des problèmes de vessie. Cette situation représente chaque année 1,5 milliard de dollars en coûts directs pour le système de santé canadien liés aux soins médicaux et hospitaliers, aux frais de médicaments et aux frais de soins de longue durée(1).</p> <p>En novembre, la Fondation d'aide aux personnes incontinentes (<location>Canada</location>) et au Petit Coin, invitent les Canadiens à prêter attention à leur vessie et aux symptômes d'hyperactivité vésicale. L'initiative vise également à encourager les gens à consulter leur médecin si leur état est cause de douleur, d'insomnie ou de frustration.</p> <p/> <pre> L'HYPERACTIVITÉ VÉSICALE ------------------------ </pre> <p/> <p>Environ 12 % à 18 % des Canadiens souffrent d'hyperactivité vésicale. Le fait de ressentir une envie soudaine et urgente d'uriner même quand la vessie n'est pas pleine est le principal symptôme de l'hyperactivité vésicale. Il ne s'agit pas d'incontinence (écoulement d'urine), comme certaines personnes sont portées à le croire(2)(3).</p> <p/> <p>Qualité de vie - Chez les personnes atteintes d'hyperactivité vésicale, le muscle de la vessie commence à se contracter alors que la vessie n'est pas encore pleine. La personne ressent alors un urgent besoin de se rendre aux toilettes, qu'elle peut difficilement repousser. Un récent sondage auquel ont participé plus de 1 000 personnes atteintes d'hyperactivité vésicale, "l'hyperactivité vésicale dévoilée", a révélé ce qui suit :</p> <p/> <pre> - 51 % des répondants trouvent difficile d'aborder le sujet de l'hyperactivité vésicale avec leur médecin et, au Québec, 85 % de ceux qui l'ont fait ont eux-mêmes pris l'initiative; - pas moins de 25 % des répondants ont dit avoir attendu plus de quatre ans avant de parler d'hyperactivité vésicale avec leur médecin; - contrairement aux conclusions à l'échelle nationale, les répondants québécois ont dit que c'était leur médecin qui avait abordé le sujet (14 %) - comparativement aux répondants de la Colombie-Britannique (3 %), de l'Ontario (5 %) et des provinces de l'Atlantique (5 %); - 87 % des répondants ont des sentiments négatifs face à l'hyperactivité vésicale; - plus de la moitié des répondants québécois affirment que leur hyperactivité vésicale perturbe leur sommeil et que, souvent, ils doivent repérer les toilettes quand sont à l'extérieur; - 76 % des répondants ont déclaré que l'hyperactivité vésicale perturbait leur quotidien; 50 % ont dit qu'ils en étaient affectés tout le temps ou presque tout le temps; - 40 % des personnes interrogées se sont résolues à porter des couches ou des serviettes de protection; - les effets secondaires figurent en tête de liste des raisons pour cesser un traitement; - les médecins de famille jouent un rôle clé sur le plan du traitement et chez 69 % de l'ensemble des répondants, ils constituent la principale source d'information sur l'hyperactivité vésicale. AU PETIT COIN ------------- </pre> <p/> <p>Au Petit Coin est un programme de sensibilisation national entièrement bilingue conçu en collaboration avec des professionnels canadiens de la santé. Le programme vise à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d'hyperactivité vésicale en leur permettant de comprendre et de prendre en charge leur maladie. Pour obtenir plus d'information sur au Petit Coin, consultez le site <a href="http://www.aupetitcoin.ca">www.aupetitcoin.ca</a>. Au Petit Coin doit son existence à une subvention à visée éducative d'Astellas Pharma <location>Canada</location>, Inc., un chef de file dans le domaine de l'urologie.</p> <p/> <pre> ----------------------- (1) La Fondation d'aide aux personnes incontinentes (Canada) http://www.canadiancontinence.ca/french/index.html (2) Kelleher C, et al. Improved Quality of Life in Patients with Overactive Bladder Symptoms treated with Solifenacin. BJU International 2005; 95:81-85. (3) Wein A, Rackley, R. Overactive Bladder: A Better Understanding of Pathophysiology, Diagnosis and Management. J Urology 2006; 175:S5-S10.
Renseignements: ou pour fixer une entrevue avec un spécialiste de l'hyperactivité vésicale, veuillez communiquer avec: Hind Ounis, Communications MECA, (514) 288-8500, poste 234, [email protected]
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