Dossier Bombardier - Philippe Couillard doit protéger les intérêts des Québécois
QUÉBEC, le 7 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Alors que la direction de Bombardier a confirmé avoir tenu des discussions avec la compagnie Airbus, le député de Saint-Jérôme et chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, le député de Sanguinet et porte-parole du Parti Québécois en matière d'économie et d'exportations, Alain Therrien, et le député de Rousseau et porte-parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, ont interpellé le premier ministre libéral Philippe Couillard et son ministre de l'Économie, Jacques Daoust, afin de connaître les mesures qu'ils prendront pour défendre les intérêts des contribuables québécois.
« Bombardier n'est pas que l'affaire des actionnaires, c'est l'affaire de tous les Québécois. Les contribuables ont soutenu l'entreprise de façon importante au fil des années. Le gouvernement du Québec s'est impliqué financièrement dans le développement de Bombardier, particulièrement du programme de la CSeries. Si le gouvernement du Québec accepte aujourd'hui qu'une participation majoritaire dans le programme soit cédée à des investisseurs étrangers, les Québécois se retrouveront à payer pour financer les avions vendus par une entreprise étrangère. Ce serait inacceptable. Le premier ministre Couillard doit indiquer aux Québécois ce qu'il fera concrètement pour éviter que cela se produise », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
Alain Therrien a pour sa part rappelé qu'un prêt de 117 millions a été accordé à Bombardier à cet effet, ainsi qu'une aide de un milliard de dollars pour financer les ventes d'appareils de la CSeries. « Le gouvernement s'est fait le spécialiste des annonces marketing vides, comme celles concernant le Plan Nord et la Stratégie maritime. Cette fois, il doit agir concrètement et spécifier quelles mesures seront prises. Le ministre Jacques Daoust doit nous dire ce qu'il fera pour protéger ce fleuron québécois », a-t-il ajouté.
« La possibilité que Bombardier soit vendue rappelle également l'importance d'agir sur le plan législatif pour mieux protéger nos sièges sociaux. Une large consultation du milieu des affaires s'est tenue au printemps 2014 et un rapport avait été produit. Le gouvernement n'a aucune raison de ne pas le mettre en œuvre », a indiqué, de son côté, Nicolas Marceau.
« Il en va du développement économique du Québec et de la défense de nos intérêts. Le premier ministre libéral n'a pas de plan économique. Nous le savons et en constatons chaque jour les effets. Il n'agit pas non plus pour protéger nos sièges sociaux ni pour favoriser leur maintien au Québec. Il est plus que temps que des mesures concrètes soient mises en place par le gouvernement libéral », a conclu le chef de l'opposition officielle.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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