Dossier de La Presse sur « les jeunes et la souveraineté » - « Notre génération n'a pas fini de surprendre. » - M. Laporte
MONTRÉAL, le 3 juin 2014 /CNW Telbec/ - Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal et du réseau Cap sur l'indépendance, Maxime Laporte, qualifie de « boiteux », d'« arbitraire » et de « précipité » le jugement posé par La Presse sur l'ensemble de la génération Y en ce qui a trait au projet indépendantiste. Selon la journaliste Katia Gagnon, cette génération serait ni plus ni moins la génération « Non ».
Jeune avocat et étudiant à la maîtrise, monsieur Laporte a tenu à souligner : « Il ne faut surtout pas penser que les jeunes ont abandonné le rêve d'un Québec libre. Les sondages, surtout lorsqu'ils sont non-probabilistes, non représentatifs et menés auprès de seulement 500 personnes sur internet, nous en apprennent peu sur leur sensibilité et leur potentiel à cet égard. »
« Contrairement aux Baby Boomers ou à la génération X, les jeunes de la génération Y n'ont jamais vécu de momentum référendaire ni de grands débats constitutionnels. De plus, aucune grande campagne de promotion active de l'indépendance n'a été mise de l'avant ces dernières années. Il faut donc d'abstenir de tirer des conclusions hâtives et plutôt, se réjouir du fait que tant de jeunes appuient toujours, en dépit de tout, l'idée que le Québec rejoigne un jour le concert des Nations. Même dans le sondage publié par La Presse, 42% des jeunes trouvent le projet emballant et 44% croient qu'il est réaliste. »
De plus, monsieur Laporte a fait valoir : « Il est faux, archifaux, de dire que les jeunes ont renoncé au projet d'indépendance. Par contre, il est plus exact d'affirmer que les jeunes n'ont pas été encore suffisamment éclairés sur ces enjeux, comme le démontre d'ailleurs de manière inquiétante le faible pourcentage (4%) de répondants au sondage CROP qui ont réussi à replacer dans l'ordre chronologique différents événements ayant marqué notre histoire. Et si ces jeunes étaient mieux informés, à l'école notamment, et moins désinformés? Telle est la question à se poser. »
« Notre génération déjoue tous les pronostics. Les étiquettes qu'on tente de nous apposer dénotent bien souvent une mauvaise compréhension de ce que nous sommes. "Regardez-nous bien aller !" »
« On disait de nous que nous étions des enfants gâtés, des individualistes accrocs à leurs écrans, des gens centrés sur eux-mêmes… La formidable solidarité, sans précédent dans l'histoire du Québec, qui fut exprimée lors de la grève étudiante de 2012 a fait mentir tous ces préjugés. On disait de notre génération qu'elle manquait de valeurs, d'éducation, qu'elle parlait en langage SMS… Nos leaders très articulés ont su faire taire ces opinions à l'emporte-pièce. On disait de notre génération qu'elle en était une de "tanguys", sinon d'irresponsables… Or, le nombre de jeunes qui se réalisent et excellent dans tous les domaines va sans cesse en augmentant : Xavier Dolan en est certainement un bel exemple... »
Doyenne des organismes sans but lucratif au Québec, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal célèbre cette année son 180e anniversaire. Elle la SSJB a toujours veillé sans relâche à la défense de la langue française et des intérêts nationaux du Québec.
SOURCE : Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Renseignements et demandes d'entrevues : Claude Boisvert, 438-931-2615, 514-344-2797, [email protected], ssjb.com
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