Dossiers de l'UPAC tablettés par la DPCP - « Pourquoi y a-t-il du sable dans l'engrenage? » - Simon Jolin-Barrette
QUÉBEC, le 22 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, s'est dit troublé par les révélations contenues dans le quotidien La Presse, comme quoi plusieurs enquêtes complétées par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) dorment depuis plusieurs mois au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Le critique caquiste a réclamé des explications à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, alors que certaines enquêtes concernent directement le Parti libéral du Québec.
« Deux d'entre elles concernent l'opération JOUG dans laquelle l'UPAC enquête sur le financement politique illégal au sein du Parti libéral du Québec et a fait plusieurs perquisitions dans les locaux du parti. Il y a un mois, on apprenait que c'est le Parti libéral lui-même qui aurait orchestré les stratagèmes de prête-noms en demandant des montants précis aux firmes de génie-conseil pour financer sa caisse électorale. La ministre peut-elle nous dire pourquoi y a-t-il du sable dans l'engrenage? » a lancé Simon Jolin-Barrette, au Salon bleu.
Pour le député de Borduas, les mauvaises nouvelles ne font que s'accumuler pour la DPCP : d'abord, les coupures incohérentes dans les ressources consacrées à la lutte au crime organisé, puis l'échec du mégaprocès SharQc en raison des difficultés de la Couronne à gérer une preuve aussi imposante, et maintenant des dossiers qui dorment sur les bureaux, en plus d'une collaboration avec l'UPAC qui s'effrite.
« Les compressions et l'improvisation libérale expliquent certainement en partie l'inaction du DPCP », a soutenu le caquiste, tout en rappelant qu'il est primordial de convoquer Annick Murphy, la Directrice des poursuites criminelles et pénales, en commission parlementaire afin de faire le point sur la diminution des unités affectées à la lutte contre le crime organisé.
« Il est temps pour la ministre de la Justice d'ouvrir les yeux. Avec tous ces éléments d'informations depuis les dernières semaines, les procureurs aux poursuites criminelles et pénales sont en train de perdre confiance dans la DPCP. Elle a le devoir de rétablir la confiance des procureurs et du public dans le système de justice », de conclure Simon Jolin-Barrette.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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