D.Ov.E lance un appel aux Québécoises francophones
Le CUSM invite les Québécoises francophones à prendre une "voie express" vers un diagnostic du cancer de l'ovaire
MONTRÉAL, le 5 mai /CNW Telbec/ - Vous êtes une Montréalaise âgée de 50 ans et plus et vous présentez des symptômes s'apparentant au cancer ovarien ? Faites-vous diagnostiquer rapidement et de manière fiable. C'est ce qu'offre à toutes les femmes le projet de recherche D.Ov.E (Detecting Ovarian cancer Early) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
"La population montréalaise compte environ 80 % de francophones. Cependant la clinique de l'Hôpital Royal Victoria - première clinique d'accès rapide au monde pour le dépistage du cancer ovarien - est fréquentée par moins de 40 % de patientes francophones. Ce pourcentage doit être inversé !", lance Dre Lucy Gilbert, chef de l'oncologie gynécologique du CUSM et chercheuse principale du projet D.Ov.E.
Chaque année, 380 Montréalaises sont diagnostiquées avec un cancer de l'ovaire. Dans 90 % des cas, un diagnostic précoce éviterait les complications et sauverait plus de vies. Le manque d'information sur les symptômes qui sont semblables à ceux de troubles relativement bénins de ce "tueur silencieux" en est la principale cause.
Pour pallier à ce problème de sensibilisation, l'équipe du projet D.Ov.E organise le 5 mai 2010 à 18 h au Café des beaux-arts, 1384 Sherbrooke Ouest, un événement gratuit et ouvert au grand public : un café scientifique intitulé "Cancer ovarien - L'information : la clé de la prévention".
"Des experts, dans la recherche et le traitement de la maladie, seront présents pour répondre aux questions de l'audience féminine sur les causes et les symptômes vagues et peu connus de cette maladie tel que le manque d'appétit, l'impression de ballonnement ou l'envie fréquente d'uriner, ainsi que la nécessité d'un dépistage précoce."
Lorsqu'il est diagnostiqué précocement (stade 1), le cancer de l'ovaire peut être complètement enlevé par chirurgie et les chances de guérison sont excellentes. "Cependant les taux de rechute et de décès sont très élevés lorsque le diagnostic est établi à un stade plus avancé car la tumeur ne peut être complètement enlevée par chirurgie et la patiente doit avoir recours à la chimiothérapie, explique Dre Gilbert. C'est le cas pour 80 % des femmes diagnostiquées qui consultent trop tard leurs gynécologues"
Le cancer de l'ovaire est la quatrième cause de décès dû à un cancer chez les Canadiennes. "Il est urgent que les femmes connaissent les symptômes (www.cusm.ca/royalvic/article/projet-dove) signalant un cancer de l'ovaire au stade précoce. Et doivent, si elles présentent un ou plusieurs de ces symptômes, prendre rendez-vous avec l'équipe de recherche D.Ov.E en composant le 1-866-716-3267. L'information est la clé de la prévention."
Pour en savoir plus sur le Projet D.Ov.E et sur l'inventaire des symptômes du cancer de l'ovaire : www.cusm.ca/royalvic/article/projet-dove
Financement
Le projet de recherche D.Ov.E (Detecting Ovarian cancer Earlier) est subventionné par l'Institut de recherche en santé du Canada et la Fondation du CUSM.
Sur le Web :
- Institut de recherche du CUSM : www.cusm.ca/research - Centre universitaire de santé McGill (CUSM) : www.cusm.ca - Université McGill : www.mcgill.ca
Renseignements: Julie Robert, Coordonnatrice des communications, Recherche, Affaires publiques et Planification stratégique, CUSM, (514) 843-1560, [email protected]
Partager cet article