Droit de grève étudiant : la répression n'est pas la solution
MONTRÉAL, le 9 avril 2015 /CNW Telbec/ - Suite aux évènements survenus à l'UQAM hier, la Fédération étudiante collégiale du Québec souhaite réaffirmer que les injonctions et les interventions policières ne font qu'envenimer la situation actuelle.
« D'abord, les actes de vandalisme qui ont été commis par certains militants étudiants au sein même de l'université sont inacceptables. Par contre, il faut surtout condamner la source de ses débordements, soit la non-reconnaissance de la démocratie étudiante par les autorités en place. Voilà le réel problème. Voilà la source de toutes les tensions », commente Alexis Tremblay, le président de la FECQ.
Selon la FECQ, il est important que les établissements d'enseignement postsecondaire et que le gouvernement reconnaissent la démocratie étudiante.
« Depuis quelques mois, des étudiants ont choisi la grève pour dénoncer la perte de notre filet social. Pas tous, mais certains. Il faut respecter ce choix. S'il y a des débordements, la solution, c'est le dialogue. Jamais la répression. Aujourd'hui, suite à l'occupation de l'UQAM, tous ceux qui ont appelé au contournement de la démocratie étudiante doivent assumer leur part de responsabilité », poursuit monsieur Tremblay.
En point de presse cet après-midi, le ministre Blais affirmait que le droit de grève n'est pas la solution aux dérapages. La Fédération croit pourtant le contraire.
« À la FECQ, nous croyons qu'il est urgent que les autorités en place, à commencer par le gouvernement, reconnaissent l'existence du droit de grève étudiant et le respectent. Autrement, nous ferons face, continuellement, à des dérives et un mépris démocratique qui ne profitent à personne. S'il faut encadrer le droit de grève, et si le gouvernement s'ouvre à cette idée, assurément, nous prendrons part aux discussions », termine le président de la Fédération.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 20 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie et d'études des collégiens.
SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
Émilie Joly, vice-présidente et attachée de presse, Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), courriel : [email protected], téléphone : (514) 358-6364
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