CALGARY, le 14 nov. 2012 /CNW/ - D'après l'Office national de l'énergie (ONÉ), dont les Perspectives énergétiques pour l'hiver sont parues aujourd'hui, les Canadiens peuvent s'attendre à payer davantage pour s'approvisionner en gaz naturel cet hiver, mais l'offre sera plus que suffisante.
En dépit de stocks abondants, des températures normales prévues et de la faible croissance économique en Amérique du Nord, il faut s'attendre à ce que la demande hivernale plus forte fasse grimper les prix du gaz naturel. Ils devraient se situer entre 2,75 $ et 3,25 $ le GJ en Alberta et, aux États-Unis, entre 3,50 $US et 4,00 $US le MBTU au carrefour Henry. Il se pourrait toutefois que le volume record de stocks exerce des pressions à la baisse sur les prix.
L'augmentation de la production aux États-Unis, de même que les températures hivernales moins froides de l'an dernier, se sont traduites au printemps par des stocks très abondants et les prix les plus bas depuis 10 ans. Les producteurs d'électricité américains ont réagi en intensifiant la demande considérablement pour ainsi rétrécir l'écart entre l'offre et la demande globale vers le milieu de 2012.
À la fin du mois d'octobre, le volume des stocks en Amérique du Nord s'élevait à 4,62 billions de pieds cubes (Tpi3), soit plus que les 4,54 Tpi3 atteints en décembre dernier. Il s'agit d'une hausse de 8 % (0,36 Tpi3) par rapport à la moyenne quinquennale calculée à la fin octobre.
En ce qui concerne les prix du pétrole brut, ils subissent l'influence de la diminution des stocks commerciaux aux États-Unis, au Japon et en Europe, de l'aggravation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Ils sont aussi touchés par les prévisions à la baisse liées à la croissance économique mondiale et par l'offre croissante dans les pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
L'ONÉ croit toutefois que ces facteurs se neutralisent, de sorte que l'indice West Texas Intermediate (WTI) se situera entre 85 $US et 95 $US le baril cet hiver. L'indice du Brent, brut de référence de la mer du Nord, continuera de se transiger à un niveau supérieur au WTI, soit de 110 $US à 120 $US le baril.
La demande de mazout de chauffage augmentera comme à tous les hivers et les prix de ce combustible seront légèrement plus élevés que l'an dernier. Les arrêts de production, prévus ou non, survenus dans les raffineries des États-Unis ont plombé l'offre de produits pétroliers et réduit les stocks de distillat du Nord-Est américain à des niveaux bien inférieurs à la moyenne quinquennale. Il se peut toutefois que les températures clémentes prévues pour les Maritimes fassent fléchir la demande de mazout. Le prix moyen au Canada, taxes comprises, devrait varier de 1,15 $ à 1,35 $ le litre cet hiver.
Compte tenu d'interruptions de la production dans des raffineries américaines cet automne, y compris les retombées attribuables à l'ouragan Sandy, et compte tenu aussi de la faiblesse des stocks aux États-Unis, les Canadiens peuvent s'attendre à payer leur essence un peu plus cher cet hiver. Pour l'essence sans plomb, le prix de détail moyen à l'échelle nationale devrait se situer entre 1,20 $ et 1,40 $ le litre.
L'ONÉ prévoit que l'offre d'électricité dans les marchés intérieurs sera suffisante cet hiver. Comme suite à l'ajout de nouvelles installations au gaz naturel et de capacité éolienne au parc de production de l'Alberta vers la fin de l'année, ainsi qu'à la remise en service de deux tranches de la centrale nucléaire de Bruce en Ontario cet automne, l'offre sera plus élevée dans ces deux provinces. Les prix sur leurs marchés de gros devraient être inférieurs à la moyenne quinquennale pour se situer entre 80 $ et 90 $ le mégawatheure (MWh) en Alberta et entre 27 $ et 37 $ le MW en Ontario.
Ailleurs au Canada, les tarifs d'électricité varieront d'une province à une autre, plusieurs ayant déjà augmenté leurs tarifs ou prévoyant le faire. Les principales raisons invoquées dans les demandes d'augmentation tarifaire sont le remplacement d'une infrastructure vieillissante, l'inflation et l'accroissement des coûts liés à de nouveaux contrats de production.
L'Office national de l'énergie est un organisme fédéral indépendant qui réglemente plusieurs aspects du secteur énergétique au Canada et qui accorde la priorité absolue à la sécurité des Canadiens ainsi qu'à la protection de l'environnement. Sa raison d'être consiste à réglementer, dans l'intérêt public canadien, les pipelines, la mise en valeur des ressources énergétiques et le commerce de l'énergie.
On peut consulter ce communiqué dans le site Internet de l'ONÉ au www.neb-one.gc.ca sous la rubrique Quoi de neuf.
SOURCE : L'Office national de l'énergie
Brianne Rohovie
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