D'une « bonne » conduite à une conduite « honorable » : une nouvelle façon de superviser l'attitude commerciale des entreprises English
OTTAWA, le 2 mai 2012 /CNW/ - Dans un rapport publié aujourd'hui, Conduite responsable en affaires dans un monde complexe, la Chambre de commerce du Canada souligne les perspectives des entreprises en ce qui concerne la façon dont le gouvernement devrait surveiller la conduite à l'étranger des entreprises canadiennes et la manière dont ces dernières peuvent l'améliorer et la communiquer.
« Pour la plupart des entreprises canadiennes, il ne s'agit plus d'adopter une "bonne" conduite commerciale mais bien une conduite "honorable". Ce n'est plus une question de philanthropie : la conduite commerciale fait partie intégrante de l'exploitation de l'entreprise », affirme Perrin Beatty, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada. « Au cours de récents débats sur la façon dont le gouvernement devrait superviser la conduite des entreprises canadiennes à l'étranger, le milieu des affaires a exprimé clairement ce qu'il ne veut pas. Néanmoins, il n'a pas réussi à communiquer ce qu'il veut. Conduite responsable en affaires dans un monde complexe énonce explicitement que les entreprises sont insatisfaites du statu quo et qu'elles souhaitent des changements. »
La Chambre de commerce du Canada a recueilli les perspectives de chefs d'entreprises et d'organismes non gouvernementaux (ONG) à des fins de discussion. Résumant ces entretiens, le rapport souligne les points forts de l'actuelle supervision de la conduite commerciale des entreprises de la part du gouvernement fédéral, établit les zones où ce gouvernement pourrait améliorer son efficacité et offre des recommandations sur la façon d'y parvenir. Le rapport offre aussi des recommandations aux entreprises pour améliorer leur conduite et la manière de la communiquer.
« La majorité des entreprises canadiennes s'efforcent de surpasser constamment les normes reconnues en matière de santé, de sécurité et d'environnement des pays hôtes où elles sont présentes. Elles doivent toujours respecter les besoins culturels locaux, régionaux et nationaux de leurs pays hôtes. Nous souhaiterions encourager les gouvernements à considérer des démarches moins punitives qui font la promotion de la responsabilisation et de la transparence, tout en tenant compte de leurs initiatives de responsabilité sociale des entreprises », affirme René Marion, président d'Aurico Gold.
M. Beatty conclut : « La Chambre de commerce du Canada s'est opposée aux tentatives visant à imposer des mesures punitives — et à la duplication onéreuse des bureaux — aux entreprises canadiennes. En parallèle, nous croyons que les entreprises doivent mener leurs activités de façon sécuritaire, respectueuse, légale et durable. Les gouvernements sont — et doivent demeurer — le principal rempart pour assurer la protection sur les plans économique, environnemental et social. Le rôle du milieu des affaires consiste à respecter de telles protections. Nous croyons que notre rapport véhicule des idées sur la façon dont le gouvernement, les entreprises, les ONG et les collectivités peuvent travailler ensemble de façon plus constructive. »
Association de gens d'affaires la plus importante et influente du Canada, la Chambre de commerce du Canada assure la liaison entre les entreprises et le gouvernement fédéral. Elle contribue à l'élaboration de politiques publiques et au processus décisionnel au profit des entreprises, des collectivités et des familles du Canada et peut compter sur un réseau de plus de 420 chambres de commerce représentant 192 000 entreprises de toutes tailles, actives dans tous les secteurs d'activité dans chaque région du pays. Pour plus d'information, vous pouvez consulter le site www.chamber.ca ou nous suivre sur Twitter @CdnChamberofCom.
Émilie S. Potvin
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