Échangeur Turcot : le RéseauIQ satisfait par l'ouverture du ministre

MONTRÉAL, le 9 nov. /CNW Telbec/ - C'est avec satisfaction que le Réseau des ingénieurs du Québec (RéseauIQ) constate les derniers développements dans le dossier. Au chapitre des bonnes nouvelles, une volonté de mieux faire et l'amélioration du climat de travail entre la Ville de Montréal et le MTQ avec l'arrivée du ministre Hamad, ce qui laisse entrevoir d'autres améliorations possibles.

« L'échangeur Turcot n'est pas un simple projet d'infrastructure. Il s'agit d'un symbole important pour le Québec, qui doit démontrer une vision moderne et responsable en matière de mobilité urbaine durable », déclare François P. Granger, président du RéseauIQ.

Au cours des derniers mois, de nombreux groupes de la société civile se sont activés de manière à gagner l'écoute du ministère. La présentation d'aujourd'hui témoigne que ces efforts ont porté fruit puisque plusieurs principes conciliant développement économique, protection de l'environnement et qualité de vie des citoyens ont été endossés par le ministre. Au passage, le RéseauIQ souhaite saluer le travail des ingénieurs impliqués dans ce projet.

À ce titre, le RéseauIQ constate que la plupart des recommandations du BAPE ont été considérées, de même qu'un progrès en matière de décloisonnement des quartiers périphériques et un souci de limiter les expropriations. De plus, l'aménagement d'une voie réservée aux bus en site propre est un changement de cap majeur. Le RéseauIQ reconnait également l'effort d'intégration à d'autres plans de mobilité urbaine le long du corridor est-ouest, notamment en matière de transport collectif sur rail.

Par contre, les contingences actuelles en matière de sécurité publique et de congestion, ne doivent pas faire perdre de vue que certaines solutions bonnes à court terme, auront des répercutions à long terme.

« Avec l'explosion du parc automobile, qui progresse plus vite que la population, et le nombre croissant d'automobiles qui pénètrent quotidiennement à Montréal, la saturation de l'île devient hautement dommageable sur le plan économique, social et environnemental. En fin de compte, c'est le dynamisme de toute la province que cela affecte », de conclure, M. Granger.

Il faudra donc miser au plus vite, sur une offre de transports collectifs massive, électrifiée et de qualité, pour diminuer radicalement le recours à l'auto-solo au cours des prochaines années à Montréal. De plus, la qualité de vie des citoyens et la santé publique ne sauraient être sacrifiées et il faudra donc optimiser les mesures de mitigation pendant les travaux.

C'est pourquoi, le RéseauIQ verrait d'un bon œil un engagement gouvernemental de soutenir du même coup et au plus tôt, l'implantation d'un système de transport sur rail pour rejoindre le centre-ville. Cela, en vue de favoriser le désengorgement des rues locales durant les travaux dans le secteur Turcot, en plus d'améliorer la desserte de transport collectif et les options de transfert modal dans l'axe est-ouest. En outre, cet investissement maximiserait les retombées économiques autour du projet, en plus de mobiliser le savoir-faire du génie québécois en transport collectif.

À propos du RéseauIQ : Le Réseau des ingénieurs du Québec est un organisme à but non lucratif qui représente plus de 59 000 ingénieurs répartis dans tout le Québec et dont la mission est de servir leurs intérêts communs. À cette fin, le RéseauIQ en fait la promotion publique et offre aux ingénieurs et aux étudiants en génie des services liés à la carrière et à la formation, ainsi que des avantages commerciaux. 

Renseignements:

Source :   Réseau des ingénieurs du Québec
Renseignements : Camilla Sironi
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