QUÉBEC, le 19 janv. 2022 /CNW Telbec/ - L'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), a émis mercredi matin une publication dénonçant les effets pervers du recours aux agences de placement de personnel dans le réseau de la santé et des services sociaux. Bien que le Réseau de coopération des EÉSAD dénonce ces effets, tels que la marchandisation de la réponse aux besoins, l'explosion des coûts et la détérioration de la qualité de services, nous rappelons que cette publication ne fait aucune distinction, dans ses données, entre une agence privée axée vers les profits et une entreprise d'économie sociale exploitée à des fins non lucratives et axée vers le service à ses usagers. Nous nous permettons de remettre les pendules à l'heure.
Par la communauté, pour la communauté
Les entreprises d'économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) sont des initiatives citoyennes et communautaires. Ce sont des coopératives et des OBNL fondés par la communauté, pour la communauté afin de combler un besoin commun. Lorsqu'on mêle ces démonstrations exceptionnelles de mobilisation citoyenne au portrait sombre des agences de placement privées, ça porte préjudice aux citoyens qui se sont rassemblés et responsabilisés pour assurer une qualité de vie à la hauteur des besoins des leurs.
Une réponse aux lacunes des systèmes publics et privés
« Rappelons que si des citoyens ont à s'associer pour créer eux-mêmes une organisation en capacité de leur offrir les services d'aide à domicile, dont ils ont besoin, c'est parce qu'ils n'ont pas d'autre alternative à leur convenance », indique J. Benoit Caron, directeur général du Réseau de coopération des EÉSAD. « Nous avons tous pu témoigner des drames des dernières années en CHSLD. Il est évident que de plus en plus d'aînés et de familles se tournent vers les soins à domicile », rajoute-t-il. Entre les prix souvent trop élevés du privé et les difficultés d'accessibilité du public, des communautés ont pris leurs responsabilités et se sont organisées plutôt que d'attendre qu'on les organise.
Alors que le gouvernement du Québec annonce son intention de favoriser le développement des soins à domicile face à une volonté populaire grandissante et à une situation critique dans nos hôpitaux et centres d'hébergement, les EÉSAD sont une solution qui a fait ses preuves depuis 25 ans et qui répondent déjà aux besoins de plus de 100 000 Québécois d'un bout à l'autre du Québec. Lorsqu'on simplifie et qu'on oppose le public au privé en faisant abstraction de l'économie sociale, on insulte les citoyens et les communautés qui se sont mobilisés et on nuit au développement d'une solution humaine exceptionnelle.
À propos du Réseau de coopération des EÉSAD
Les EÉSAD sont présentes dans les 17 régions administratives du Québec. Ces entreprises, administrées principalement par et pour leurs usagers et exploitées à des fins non lucratives, sont des organisations de proximité ancrées et voulues par leurs communautés. Elles offrent plus de 7 millions d'heures de services à plus de 100 000 personnes, dont près d'un million d'heures de services d'assistance personnelle et six millions d'heures de services en aide à la vie domestique. Les EÉSAD emploient plus de 9 400 personnes, dont près de 9 000 préposées et préposés d'aide à domicile possédant les compétences et l'expertise requises afin d'assurer un soutien et des services à domicile de qualité aux citoyens qui en ont besoin. Si vous désirez en savoir plus sur les EÉSAD, nous vous invitons à visiter notre portail Web : https://aidechezsoi.com.
SOURCE Réseau de coopération des EÉSAD
Source : Quentin Maridat, Conseiller principal aux affaires publiques, Réseau de coopération des EÉSAD, 418 622-1001, poste 225; Information : J. Benoit Caron, Directeur général, Réseau de coopération des EÉSAD, 418 717-8882
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