Économies de bouts de chandelles en francisation: Le gouvernement n'a pas le
droit de laisser tomber les immigrants
MONTRÉAL, le 23 avr. /CNW Telbec/ - Selon Réjean Parent, "Québec n'a pas le droit de laisser sur la touche un millier d'immigrants qui veulent apprendre le français". M. Parent réagit ainsi aux articles publiés hier et ce matin dans le quotidien Le Devoir au sujet de la francisation des immigrants.
"Ce n'est pas parce que la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) prend ses responsabilités avec les immigrants qui travaillent dans des entreprises spécifiques qu'Emploi-Québec peut se délester des siennes et laisser tomber tous les autres qui voudraient apprendre le français", ajoute M. Parent.
Rappelons qu'Emploi-Québec a décidé d'abolir 35 classes de français destinées aux immigrants de la région de Montréal afin d'économiser un "grand total" de... 600 000 $. Ces coupes laissent sur la touche un peu plus d'un millier d'immigrants qui ne sont pas dans les entreprises visées par la CPMT.
La CSQ demande à la ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine St-Pierre, et à la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, de raisonner leur collègue : "La réaction de satisfaction du ministre Hamad à l'égard de cette situation nous laisse pantois. Vu l'importance de ces classes dans l'intégration des immigrants à la société québécoise, et vu le peu d'économies ainsi réalisées, nous lui demandons d'annuler cette compression budgétaire."
Profil
La CSQ représente près de 180 000 membres, dont plus de 100 000 font partie du personnel de l'éducation. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Renseignements: Daniel Bussières, Attaché de presse CSQ, (514) 213-6468; Source: Centrale des syndicats du Québec
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