Économies possibles dans les commissions scolaires - « Le ministre de l'Éducation manque de courage et trouve des excuses pour ne pas agir » - François Legault
QUÉBEC, le 27 mai 2015 /CNW Telbec/ - Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, considère que le ministre de l'Éducation, François Blais, manque de courage en refusant d'agir pour empêcher les commissions scolaires d'augmenter les taxes qu'elles imposeront aux citoyens au cours des prochaines semaines.
Pour François Legault, le rapport Lacroix qui conclut qu'il y a des économies possibles de près de 147 millions de dollars à faire dans les commissions scolaires doit être pris en compte par le ministre. «C'est possible de couper dans la bureaucratie. Le ministre de l'Éducation le sait et c'est maintenant à lui que revient la responsabilité d'agir. On attend toujours son plan de match pour que les citoyens cessent de payer toujours plus pour obtenir moins de services. Nous ne pouvons tolérer que les familles de la classe moyenne fassent les frais de son manque de courage », déclare-t-il.
Interrogeant le ministre de l'Éducation aujourd'hui lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, le chef de la CAQ a pris en exemple la Commission scolaire des Premières-Seigneuries à Québec. Cette commission scolaire a augmenté les taxes scolaires de ses citoyens de 33% en deux ans et le ministre refuse d'intervenir pour limiter la hausse à l'inflation cette année. «Or, selon le rapport Lacroix, à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, il y a des économies de 36 millions de dollars à faire. L'argumentaire du ministre pour défendre les hausses dans cette commission scolaire ne tient donc pas la route. Il doit faire preuve de courage et prendre en compte les conclusions de ce rapport pour améliorer l'efficience des commissions scolaires », argue-t-il.
Finalement, François Legault reproche au ministre de tolérer qu'un choc tarifaire soit imposé aux familles de la classe moyenne. « Le ministre de l'Éducation baisse les bras. Il achète du temps avec l'argent des contribuables pendant que les comptes de taxes scolaires augmentent et que les services diminuent. Le ministre des Finances devrait lui expliquer qu'une hausse de la taxe scolaire de 43% sur trois ans, c'est un choc tarifaire! », conclut-il.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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