Éducation - « Le ministre de l'Éducation est la marionnette de Philippe Couillard » - Jean-François Roberge
QUÉBEC, 30 oct. 2015 /CNW Telbec/ - À l'occasion d'une interpellation au ministre de l'Éducation, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, a invité François Blais à se ressaisir rapidement avant qu'il ne soit trop tard.
Jean-François Roberge a dit constater plus que jamais que la confiance des Québécois envers le système d'éducation s'effrite. Pour briser la morosité et rebâtir ce lien de confiance, le ministre doit sortir de sa bulle théorique et observer de ses propres yeux la réalité qui se vit dans nos écoles, a déclaré M. Roberge.
« Manifestement, nous n'avons pas un très bon ministre de l'Éducation devant nous. En réponse à nos questions sur le manque de services dans les écoles, il nous sort des tableaux qui datent de 1998 en accusant le gouvernement précédent du Parti québécois. En réponse à l'augmentation importante du nombre d'enfants handicapés ou en difficulté d'apprentissage dans nos écoles, il pointe du doigt le surdiagnostic au lieu de proposer des mesures concrètes pour aider cette clientèle. Il a même déjà dit qu'il serait maladroit de réinvestir en éducation. J'en viens à la conclusion que peu importe le titulaire du ministère de l'Éducation, le problème est plus haut », a fait savoir le député de Chambly.
En effet, Jean-François Roberge a demandé au ministre Blais d'arrêter de se soumettre sans broncher aux volontés du premier ministre et du président du Conseil du trésor. Tout titulaire du ministère de l'Éducation doit se battre autour de la table des ministres pour assurer la meilleure éducation qui soit aux enfants du Québec, a-t-il ajouté.
« En réalité, nous n'avons pas de ministre de l'Éducation, nous avons une marionnette. Le ministre de l'Éducation est le pantin de Philippe Couillard et de Martin Coiteux, qui tirent les ficelles et qui mettent les mots dans la bouche du ministre. Ce sont eux qui ont décidé que l'éducation ne constitue pas une priorité. Ce sont eux qui décident d'appliquer des coupures paramétriques sans se soucier de la génération d'élèves qu'on sacrifiera », a dénoncé Jean-François Roberge.
Le député de la CAQ a insisté sur le fait que l'avenir du Québec dépend en majeure partie de l'éducation. La prochaine génération qui bâtira le Québec ne doit pas être la cible du manque de vision des libéraux, qui considèrent le portefeuille en éducation comme un poste budgétaire comme les autres.
« Les coupes que fait subir le gouvernement au système d'éducation québécois mettent l'avenir de nos jeunes les plus vulnérables en danger. L'aide qu'on coupe cette année à tous ces enfants leur manquera pour longtemps. C'est tout de même grave que François Blais n'ait pas encore compris que l'éducation est le moteur de la société. C'est une société bien éduquée qui assurera le plein épanouissement et la prospérité du Québec de demain. Dans cette optique, ce qui peut être considéré comme une économie à court terme est en réalité une augmentation des coûts pour la société à long terme », a conclu Jean-François Roberge.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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